L’Épine-vinette.

Le vinettier ou l’épine-vinette (berberis vulgaris) est une espèce d’arbustes de la famille des berbéridacées. En France, à partir du xixe siècle, l’épine-vinette a été fréquemment éradiquée car c’est un hôte intermédiaire dans le cycle de la rouille noire du blé, un champignon pathogène des céréales. Cependant elle reste présente dans les zones de coteaux calcaires d’une grande moitié nord de la France.


L’épine-vinette est un arbuste caduc à semi-persistant, épineux, très ramifié, atteignant 1,5 à 3 mètres de haut. Ses rameaux jaunâtres et ridés portent des épines trifurquées. Ses feuilles ovales, finement dentelées, glabres, alternes et fasciculées, sont vert clair au-dessus et glauques au revers.

Les inflorescences consistent en des grappes de petites fleurs jaune d’or éclosant d’avril à juin. Leur étamine possède une ouverture en deux clapets ressemblant à des oreilles dressées ; lorsqu’un insecte touche sa base, l’étamine se rabat vers le pistil pour assurer la fécondation de ce dernier.

Les fruits sont des baies rouges, plus ou moins pruineuses, mesurant généralement de 7 à 12 mm de long et de 3 à 5 mm de large. Les grappes portent généralement de huit à quinze baies. La production des fruits a tendance à alterner.

Sa longévité est de 25 à 50 ans.

Cette plante est mellifère (nectar et pollen).

Toute la plante, sauf les fruits, contient des alcaloïdes (dont la berbérine) peu toxiques.

La coloration jaune d’or de la section de tiges et des racines est due à la présence de berbérine.

Les fruits, dépourvus de toxicité, sont parfois utilisés pour préparer des gelées, confitures ou boissons. Dans la littérature on signale cependant quelques cas de problèmes digestifs liés à l’ingestion (en quantité) de fruits.

C’est aussi une plante d’ornement dont il existe de nombreuses espèces et encore plus d’hybrides et de cultivars. Ils diffèrent plus ou moins du type décrit ici par la taille ou la couleur des feuilles, la couleur des fruits.

Epine-vinette, carte maximum, Suisse.

Selon une étude ethnobotanique publiée par Françoise et Grégoire Nicollier en 1984 sur les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes, les racines de cette plante dénommée ékran ou épïna («épine») ou fodzëta (födzo signifiant «rouge») ou boson de fodzëte (boson signifiant «buisson») étaient utilisées pour produire une teinture jaune ; et ses tiges et ses feuilles, mélangées à de la «recuite» (= sérum qui reste après la fabrication du sérac), servaient de nourriture pour les porcs ; les fruits devenaient gelée ou confiture (le mot fodzëta désigne en particulier le fruit).

Cette plante étant hôte intermédiaire de la rouille du blé, elle doit, dans certains pays, être détruite près des champs de céréales.

Source : Wikipédia.

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