Le téléphone mobile.

Un téléphone mobile, ou téléphone portable, ou téléphone cellulaire est un appareil électronique de télécommunication, normalement portatif, offrant une fonction de téléphonie mobile et pouvant être utilisé sur de grandes distances sous réserve d’une couverture réseau.

En Belgique, en Nouvelle-Calédonie et à La Réunion, le terme « GSM » (pour Global System for Mobile Communications, un standard de communication de téléphonie mobile) est couramment utilisé pour désigner un téléphone mobile. En Suisse, on parle couramment de Natel (National Telefon, marque de Swisscom, du nom de l’ancien réseau de téléphonie mobile Natel pour les véhicules). Au Canada francophone et en Vallée d’Aoste1, le terme cellulaire est couramment utilisé.

Les études relatives à l’équipement en téléphonie mobile, qu’elles soient internationales2 ou nationales, distinguent deux grandes catégories de téléphones mobiles : d’une part les téléphones mobiles basiques centrés essentiellement sur la fonction téléphonie, d’autre part les smartphones, ou téléphones multifonctions, plus élaborés, offrant de nombreuses autres possibilités. Ces études soulignent, toutes, la progression continue de la proportion de smartphones au détriment des téléphones mobiles basiques. Leur utilisation peut être addictive, notamment pour le smartphone, ce pourquoi il existe depuis 2001 une Journée mondiale sans téléphone portable.

Téléphone mobile, carte maximum, Malaisie, 17/05/2015.

Le téléphone mobile est le résultat de différentes technologies qui existaient déjà, pour la plupart, dans les années 1940. Son invention est attribuée au docteur Martin Cooper, directeur de la recherche et du développement chez Motorola qui en a fait la démonstration dans les rues de New York le 3 avril 1973. Le premier téléphone mobile commercial, conçu par Motorola est lancé le 6 mars 1983 aux États-Unis : le Motorola DynaTac 80007.

Les premiers appareils analogiques étaient aux normes AMPS (DynaTac 80008) ou NMT. Ils ont ensuite été remplacés par des appareils utilisant soit les normes numériques américaines D-AMPS ou CDMA, soit celles d’origine européenne GSM et EDGE, ou encore plus récemment celles succédant au GSM (2G) et définies par le regroupement international 3GPP : l’UMTS (3G), puis le LTE (4G). La norme GSM est née au début des années 1980, d’une

volonté européenne de disposer d’un système commun paneuropéen de téléphonie mobile, permettant le roaming entre pays, afin d’en finir avec les systèmes concurrents et incompatibles s’arrêtant aux frontières. La France et l’Allemagne d’abord, rejoint ensuite par l’Italie et la Grande-Bretagne, ont mené à partir de 1985 les tests de faisabilité technique d’un système numérique, et ont défini les principes de bases. La norme GSM (2G) est le socle de la 3G, 4G et maintenant 5G. Il est admis que les inventeurs du GSM, au sens technique et politique, sont messieurs Thomas Haug et Philippe Dupuis, respectivement 1er et 2ème présidents du comité GSM. Pour cela, ils ont reçu la médaille 2018 IEEE/RSE James Clerk Maxwell9 des mains du Prince William, duc de Cambridge.

Selon l’association des opérateurs GSM, la GSMA, la norme GSM est utilisée en 2018 par 5,1 milliards de terriens.

En juillet 1992, France Télécom lance le premier réseau de téléphonie mobile 2G à la norme GSM ː itineris.

L’année 1996 voit apparaitre les premiers forfaits destinés au grand public, puis 1997 fut celle des cartes prépayées. Cette deuxième option a permis de démocratiser le téléphone mobile même pour les personnes ayant un revenu non régulier. Les opérateurs ont essayé de viser la population jeune ceux pour qui il est facile de changer leurs habitudes de vie.

En 2001, Orange (France Télécom) et SFR obtiennent une licence UMTS. Ils ont lancé chacun à leur tour leurs réseaux GPRS, puis EDGE et UMTS. Bouygues Télécom a ensuite fait de même.

En 2002, Bouygues obtient lui aussi une licence UMTS puis lança son réseau 3G.

En 2009, Free Mobile obtient des bandes de fréquence 3G ; cela lui permet de se positionner en tant que 4ème opérateur mobile français. Son intention est de faire baisser les tarifs des offres du moment.

En 2012, Free Mobile lance le 4ème réseau mobile de France avec deux forfaits mobiles sans engagement, l’un à 2€ et le second à 19€99. En lançant ces deux offres il répond à son objectif.

L’année 2012 fut marquée par le lancement de la 4ème génération de réseaux téléphoniques mobiles (4G). La 4G permet de surfer plus rapidement qu’en 3G avec des débits nettement supérieurs. Les temps de téléchargement sont diminués. Les utilisateurs sont de plus en plus gourmands en données mobiles avec les vidéos et les partages de fichiers. La 4G permet de répondre à ce besoin grandissant.

L’usage du téléphone mobile s’est progressivement démocratisé, notamment vers la fin des années 1990. France Télécom commercialise en 1991 le Bi-Bop, premier téléphone portable en France destiné à un public en mobilité urbaine. Le taux de pénétration du mobile dans le monde à cette époque est de 0,6 abonnement pour 100 habitants. Le nombre d’abonnements en mobile (18 abonnements pour 100 habitants) dépasse celui des lignes fixes en 2002. Lorsqu’Apple lance son iPhone en 2007, ce taux est passé à 51 abonnements pour 100 habitants.

Depuis les années 2010, la majorité des téléphones mobiles dispose de nombreuses fonctions supplémentaires, rendues possibles grâce à l’intégration d’un système d’exploitation évolué dans le téléphone : ce sont les smartphones. Le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles en République Populaire de Chine atteignait, en 2011, 929,85 millions dont 87,2 millions d’utilisateurs 3G fin juillet 2011, la 4G (LTE) y débute en 201312. En 2013, les ventes annuelles mondiales de smartphones (940 millions) dépassent celle des téléphones basiques (860 millions).

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, YouTube.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.