Le poisson rouge.

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Le Poisson rouge ou Carassin doré (Carassius auratus) est  une espèce de poissons d’eau douce appartenant à la famille des Cyprinidés. Sélectionné dans les élevages, on retrouve ce poisson d’eau froide dans les bassins du monde entier mais également dans les aquariums et réserves d’eaux pluviales dans lesquelles il permet d’éviter la présence de moustiques. Il est considéré de nos jours comme un animal domestique. Les formes ornementales telles que nous les connaissons au XXIe siècle sont issues de la forme sauvage de l’espèce, un carassin de couleur gris doré, proche du carassin commun, vivant dans les eaux douces, calmes et tempérées d’Europe et de Chine. L’élevage sélectif pratiqué depuis les premières dynasties chinoises a permis d’obtenir des variétés dont la morphologie n’a plus beaucoup de points communs avec le carassin doré sauvage, variétés qui font l’objet de concours.

C’est un poisson résistant, dont l’espérance de vie est de trente ans. Il peut parfaitement être maintenu en captivité dans un bassin ou dans un très grand aquarium d’eau froide. Contrairement à une idée reçue, les études scientifiques montrent qu’il n’a pas besoin de vivre au

sein d’un groupe. Le traditionnel bocal est de plus en plus dénoncé, voire interdit dans certains pays2 car il ne permet pas d’assurer le bien-être. En effet, il s’agit de poissons atteignant en moyenne 20 cm à l’âge adulte en extérieur pour le poisson rouge commun, la variété la plus grande avec une très forte disparité entre les individus (entre 10 et 35 cm). En aquarium, un important volume de nage est à prévoir, soit 100 litres par individu juvénile. Un bac avec des plantes aquatiques et une grosse filtration sont de mise afin de garder des individus en bonne santé. Le bassin reste le meilleur habitat, et les aquariums de type boule sont déconseillés.


Le carassin doré sauvage est un poisson de couleur gris doré de forme simple, mais l’espèce a considérablement évolué au cours des siècles dans les élevages. Le corps est allongé, la queue et les nageoires petites par rapport au corps. À l’âge adulte, il mesure en moyenne 20 cm avec une large disparité entre les individus dont la longueur peut varier entre 10 et 35 cm.

Le dimorphisme sexuel, c’est-à-dire la différence entre le mâle et la femelle, n’est généralement pas apparent. Il faut attendre la période de reproduction (le frai) pour que l’aspect plus arrondi du corps des femelles et de discrètes modifications au niveau de l’anus de celles-ci, quand elles s’apprêtent à pondre, permettent de les distinguer des mâles qui développent de leur côté des sortes de nodules (les boutons de noce) sur les ouïes et les nageoires postérieurs (nageoires pelviennes).

Le poisson rouge commun de bassin diffère peu de la forme sauvage, si ce n’est par sa couleur plus vive. Il mesure en moyenne 20 cm en bassin avec, comme pour le carassin doré sauvage, une large disparité entre les individus dont la longueur varie en moyenne entre 10 et 35 cm. Toutefois pour le poisson rouge commun, un record de 47,4 cm est attesté, aux Pays-Bas. Les autres variétés domestiques sont généralement plus petites. Ainsi la comète, le shubunkin, le sarasa et le carassin noir, aussi rustiques que le poisson rouge commun, dépassent rarement les 20 cm en bassin. Les variétés moins rustiques, aux caractéristiques physiques particulières obtenues par mutations comme le télescope aux yeux proéminent, la lorgnette de ciel, aux yeux retournés vers le haut, etc., sont également plus petites mais aussi beaucoup moins actives ce qui les rend plus aptes à la vie en aquarium.

Toutes sortes de variétés colorées sont apparues, de même que des mutations plus importantes au niveau de la forme du corps, très recherchées chez ces poissons ornementaux.

Après plusieurs croisements et sélections, de nouvelles variétés ont été créées, comme l’oranda, le comète, le télescope, la tête de lion, l’uranoscope… Dans ces cas, les couleurs mais aussi la morphologie des poissons ont été considérablement modifiées par mutations progressives. Les poissons peuvent avoir un corps plus rond, une queue double voire triple, des excroissances sur la tête, une nageoire dorsale plus haute, voire absente…

Ce poisson d’eau douce est une espèce adaptable qui vit en bancs. Il est omnivore à forte tendance insectivore et détritivore. En extérieur il trouve en principe de la nourriture vivante (principalement des insectes tombés à l’eau) et végétale en quantité suffisante sans apport de la part de l’homme et se reproduit librement.

C’est une espèce très résistante, qui s’adapte facilement aux conditions environnementales. L’espérance de vie d’un poisson rouge est de trente ans, du moins tant qu’il est maintenu dans de bonnes conditions. Des records de longévité de près de 50 ans ont même été enregistrés.

Toutefois, les poissons rouges ont des prédateurs naturels comme les oiseaux pêcheurs (corvidés, hérons…), les serpents aquatiques (couleuvres) ou les gros batraciens, et jusque dans les aquariums où  les chats domestiques plongent volontiers la patte.

Au printemps, quand l’eau atteint 14 à 16 °C, les poissons rouges s’apprêtent à se reproduire.

Le mâle atteint sa maturité sexuelle à deux ans et la femelle à trois ans. Les femelles sont plus rondes et plus pleines que les mâles quand arrive la période de fécondation. On reconnaît qu’elles sont prêtes à pondre car le ventre devient mou et l’orifice génital paraît proéminent. À cette période les mâles libèrent facilement de la laitance lorsqu’ils sont manipulés. Ils portent des « boutons de noce » blancs et rugueux sur les opercules ainsi que sur le premier rayon des nageoires pectorales qui sont souvent plus développées que chez les femelles.

La reproduction est appelée « le frai ». La femelle accompagnée de plusieurs mâles prend appui sur les supports (frayères) disponibles pour pondre. Les ovules et la laitance sont libérés en pleine eau et c’est à ce moment que doit avoir lieu la fécondation. Au contact de l’eau, les protéines qui couvrent l’œuf commencent à devenir adhésives, l’œuf s’hydrate et se gonfle, et le micropyle se referme. Les ovules qui n’ont pas été fécondés à ce stade sont perdus. Les œufs adhèrent alors aux végétaux et aux surfaces environnantes. L’incubation peut commencer. Les œufs qui sont trop agglomérés les uns aux autres, tombés au sol ou dans un réduit mal oxygéné risquent fort d’être perdus par manque d’oxygène ou contact pathogène.

L’éclosion des œufs restant a lieu après moins d’une semaine. La durée de l’embryogénèse est proportionnelle à la température et peut demander de six à trois jours dans une eau respectivement de 16 à 24 °C. À l’éclosion, les extrémités de l’appareil digestif (bouche et anus) de la larve ne sont pas encore ouverts, mais celle-ci dispose d’une réserve vitelline qui lui apporte l’énergie et les nutriments nécessaires pour achever sa formation.

Cependant, n’ayant pas encore de vessie natatoire, la larve coule et ne peut tenir en eau sans fournir un effort considérable. Elle cherche donc à s’accrocher aux supports qu’elle trouve. Cette période dite de résorption de la vésicule peut demander deux à quatre jours (toujours selon la température).

Dès qu’elle en est capable, la larve vient à la surface capter une bulle d’air qui vient gonfler sa vessie natatoire et lui permet ainsi de nager normalement. À partir de ce moment, elle doit commencer à se nourrir (infusoires, rotifères, débris végétaux…).

D’abord bruns, les alevins acquièrent leur coloration définitive durant les trois ou quatre premiers mois de leur vie, en fonction de la température de l’eau.

une bulle d’air qui vient gonfler sa vessie natatoire et lui permet ainsi de nager normalement. À partir de ce moment, elle doit commencer à se nourrir (infusoires, rotifères, débris végétaux…).

D’abord bruns, les alevins acquièrent leur coloration définitive durant les trois ou quatre premiers mois de leur vie, en fonction de la température de l’eau.

Le poisson rouge aurait la mémoire de la douleur pendant au moins 24 h et peut être entraîné à garder la mémoire d’un événement jusqu’à trois mois, d’après une étude réalisée par l’Université de Plymouth. Une étude réalisée ultérieurement à l’Université Queen’s de Belfast a confirmé qu’il ressent la douleur et peut apprendre à l’éviter dans un aquarium où il reçoit des décharges électriques dans certains secteurs. Ils mémorisent également l’heure de distribution de la nourriture 19,20 et les soi-disant 9 secondes seulement d’attention du poisson rouge ne sont pas plus prouvées.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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