Le Palazzo Ducale (Gubbio).

Le Palazzo Ducale est le nom d’un des principaux palais de la ville de Gubbio, en Ombrie.

Aujourd’hui, propriété de la Soprintendenze, il accueille un musée ainsi que diverses manifestations culturelles et expositions d’art.


Construit face à la cathédrale, il est le résultat de l’agrandissement et de la transformation d’un noyau d’édifices médiévaux préexistants. Financé  par Frédéric III de Montefeltro, le palais est réalisé à partir de 1470 en style Renaissance selon un projet probablement de l’architecte dalmate Luciano Laurana, et fut certainement terminé par le Siennois Francesco di Giorgio Martini sous le règne de Guidobaldo.

Le palais est composé de deux corps de bâtiments reliés par une élégante cour intérieure, qui rappelle, en dimensions réduites, les palais et cours  d’intérieur d’Urbino. Au temps de sa splendeur, le palais était aménagé de marqueteries, de peintures, de tapisseries et de vaisselles, œuvres de grands artistes. Malheureusement, lors de l’extinction des familles des Montefeltro et Della Rovere, le palais est pratiquement entièrement dépouillé : ainsi les portes, fenêtres, cheminées, et jusqu’aux parquets et carrelages ont été éparpillés dans les collections des musées du monde.

Actuellement, les salles du rez-de-chaussée conservent des cheminées en pietra serena, les plafonds à caissons et autres éléments architectoniques ainsi que la copie du studiolo, cabinet particulier entièrement marqueté, de Frédéric III de Montefeltro, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art de New York1, mais aussi des souterrains avec d’intéressants vestiges provenant de fouilles archéologiques.

Le duc Federico da Montefeltro avait doté son studio du palais de Gubbio d’un appareil décoratif peint qui courait au-dessus des panneaux en bois marquetés, selon le même procédé employé dans le studiolo d’Urbino avec ses vingt-huit tables d’Hommes célèbres. La première attestation  documentaire de cette décoration se trouve dans un rapport de 1631 dans lequel on parle d'”un studiolo avec des crédences marquetées, et des peintures”.

L’appareil pictural a été dispersé en 1673 quand un maître-ébéniste et un ouvrier ont été employés pour casser “quelques pièces de peinture en planches” qui étaient évidemment ancrées de manière complexe à la structure inférieure.

Tout laisse à penser que le cycle de peintures représentait les sept arts  libéraux dont quatre peintures nous sont parvenues : deux détruites à Berlin en 1945 et deux autres à Melozzo da Forli (aujourd’hui attribuées par les anglais à Just de Ghent bien que la douceur du style pourrait être attribuée au peintre forlivais, ce qui correspond d’ailleurs à l’attribution antérieure).

Source : Wikipédia.

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