Le kangourou.

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Le kangourou est un marsupial de la famille des macropodidés typique du continent australien.

Au sens strict, le nom kangourou désigne l’un des membres des quatre plus grandes espèces de macropodidés (« grands pieds ») vivantes : le kangourou roux, le kangourou géant, le kangourou gris et le kangourou antilope.

Au sens large, on y rassemble les 63 plus grandes espèces vivantes de la famille des macropodidés. En plus des espèces précédentes, on y ajoute les wallaroos, les wallabys, les kangourous arboricoles, les pademelons et le quokka.

On les trouve, à l’état sauvage, exclusivement en Australie (sur le continent et en Tasmanie), ainsi qu’en Nouvelle-Guinée pour les kangourous arboricoles. On estime les kangourous d’Australie à cinquante millions. Les kangourous sont nocturnes. La queue du kangourou lui sert de trépied au repos, et de balancier quand il saute : cette locomotion est appelée « crawl-walking » en anglais, littéralement « la marche rampante ».


Le mot kangourou provient du guugu yimidhirr gangurru, terme qui se réfère à une espèce de grand kangourou noir ou gris.

Il existe quatre sous-espèces de kangourous :

  • le Kangourou roux ;
  • le Kangourou géant ;
  • le Kangourou gris ;
  • et le Kangourou antilope.

La Kangourou roux dont le mâle, au pelage roux, peut mesurer 1,8 m et peser 85 kg (la femelle, 1,1 m et 35 kg) et avoir une queue longue de 1 m, est souvent considéré, à tort, comme le kangourou le plus répandu. La plus large population est en réalité celle des kangourous géants.

Kangourou, carte maximum, Australie, 1954.

Ils sont caractérisés par de grands membres postérieurs (d’où le nom de la famille), par leur très bonne adaptation, par leurs grands sauts et par une poche abdominale (ou poche marsupiale) qui abrite le petit du kangourou. La queue est grande et puissante, elle sert de balancier pendant les sauts et l’animal s’y appuie (comme un « siège ») au repos.

Comme leur population a fortement augmenté depuis l’arrivée des Européens, la chasse industrielle est bien organisée. La viande est maigre et assez goûteuse. Le cheptel est évalué à 50 millions d’individus.

Animal emblématique de l’Australie, le grand kangourou y est plus populaire dans les campagnes que dans les villes. En effet, extraordinairement adapté aux conditions de vie extrêmes , capable de supporter en période de sécheresse des températures de plus de 40 °C, ce marsupial prolifère dans tout le pays.

Un mâle féconde en moyenne vingt femelles et les prétendants à ce rôle de géniteur sont légion. C’est pourquoi ils se battent avant l’accouplement. Les kangourous mâles se battent en appui sur leur queue, en se donnant des coups de pattes antérieures et postérieures. Le gagnant du combat s’accouplera avec la femelle.

Maturation sexuelle : Les données de reproduction sont variables selon les espèces. Dans le cas du kangourou roux, les mâles arrivent à maturité sexuelle au bout de 24 mois contre 14 à 22 mois pour les femelles. Durant les grandes sécheresses, les femelles deviennent automatiquement stériles.

Saison des amours : Les accouplements ont lieu toute l’année.

Gestation : La gestation varie selon les espèces entre 30 et 38 jours. Naît ensuite le bébé, qui mesure au début dans les 2-3 cm et pèse 1 g. En effet le petit naît dans une poche remplie de liquide amniotique. Une fois celle-ci déchirée le petit s’agrippe au pelage de sa mère pour grimper aussi vite que possible dans la poche incubatrice. Il se développe alors à l’abri dans la poche marsupiale (marsupium) de la femelle. Il reste entre 235 à 250 jours dans la poche de sa mère.

Portée : Un deuxième bébé s’installe déjà dans la poche alors que le premier n’est pas encore sorti. Ceci permet de remédier à la mortalité infantile élevée du fait des conditions de vie extrêmes.

Comme tous les marsupiaux, les kangourous mettent au monde des nouveau-nés à l’état d’embryon de 4 semaines, à un stade de développement équivalant à celui d’un embryon humain de 8 semaines. À ce stade il ne mesure pas plus de 2 cm pour un poids de 1 gramme. Pour rejoindre la poche marsupiale (marsupium), il rampe sur la fourrure de sa mère. Pour l’aider, sa mère lui trace un chemin avec sa salive. Cette poche maternelle est située sur le ventre à une distance de 30 cm au-dessus du vagin et est ouverte vers le haut. Elle contient quatre tétines qui produisent un lait dont la composition varie au fur et à mesure de son développement, riche en sucres au début, il devient plus riche en protéines ensuite pour favoriser le développement du cerveau et des membres puis en graisse pour favoriser son activité.

La femelle peut avoir jusqu’à 3 bébés : un bébé assez grand pour sortir de la poche, un autre qui vit dans la poche, et un embryon dont le développement est mis en pause.

À ce stade les poumons n’étant pas encore développés, le corps rouge vif, dont seul les membres antérieurs sont développés, est recouvert de nombreux vaisseaux afin de capter l’oxygène dont il a besoin.

Une fois dans la poche, le bébé nu s’accroche à une tétine et ne quitte plus son abri jusqu’à ce qu’il soit capable de se nourrir seul. Il sort la tête pour la première fois de la poche vers 5 à 6 mois. Lorsqu’il sort pour la première fois, il pèse environ 3,5 kg. Il quitte la poche définitivement 3 mois après. Les kangourous tètent leur mère jusqu’à l’âge d’environ un an. Ils sont adultes à dix-huit mois.

La femelle garde un embryon en réserve dans son utérus dans un état d’attente provoqué par la lactation du petit dans la poche, dont la perte accidentelle provoque la reprise du développement de cet autre embryon.

La plupart des kangourous sont herbivores, mais certains d’entre eux sont aussi insectivores.

Ils sont actifs surtout au crépuscule et la nuit. Leurs prédateurs sont les dingos et les chiens, depuis que leur principal prédateur, le tigre de Tasmanie, a disparu. Lorsque la nourriture manque, des aigles se groupent pour les chasser ainsi que des reptiles pour les plus petites espèces. Pour combattre les chiens, une de leurs tactiques favorites est d’aller dans l’eau et de noyer l’assaillant ; ils peuvent aussi utiliser leurs pieds pour des combats à la savate.

Ils n’ont pas de cri particulier, bien qu’ils puissent grogner ou émettre un son ressemblant à une toux. Dans certains cas, ils peuvent souffler, un peu à la manière des chats. Les femelles peuvent appeler leur progéniture en émettant des claquements de langue. Cependant, le son le plus courant que les kangourous produisent est celui de leur pattes frappant fortement le sol pour prévenir leurs congénères d’un danger.

Les kangourous se déplacent par bonds, leur vitesse de course est variable, en général elle est de l’ordre de 20 à 30 km/h en croisière et ils peuvent alors parcourir de longues distances en faisant de petits bonds. Ils peuvent aussi réaliser des bonds spectaculaires6, jusqu’à 3,5 mètres de haut et 13 mètres de long. Lors d’un danger, en terrain découvert devant un prédateur par exemple, ils peuvent prendre la fuite à des vitesses supérieures, de l’ordre de 50 à 60 km/h en moyenne et 80 km/h en vitesse maximale. Les adultes n’ont pas vraiment de prédateurs grâce à leur force au combat, leur grande rapidité et leur agilité à bondir. Un adulte est très puissant, et peut tuer un dingo avec des coups de pattes. Cependant, les animaux faibles, malades, âgés ou trop jeunes sont la proie des dingos.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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