Le Gombo.

Le gombo (Abelmoschus esculentus), appelé lalo à l’île de La Réunion et à l’île Maurice, calou en Guyane, calalou en Haïti, quimbombó à Cuba ou okra en Louisiane et plus généralement dans le sud des États-Unis, lady finger dans les pays anglophones, est une espèce de plante tropicale à fleurs originaire d’Afrique ou d’Inde, proche de l’hibiscus, appartenant à la famille des Malvaceae.

Son fruit est une capsule de forme pyramidale récoltée verte et employée comme légume et comme condiment. Sa section transversale montre cinq carpelles qui forment un pentagone régulier. Sa peau est couverte de soies duveteuses.


Le gombo est une grande herbe, vivace mais souvent cultivée comme annuelle, à la tige érigée pouvant atteindre 2,50 m de haut.

Les feuilles sont palmatilobées, de gabarit suborbiculaires, à 5-7 lobes irrégulièrement serretés. Elles sont portées par un long pétiole (jusqu’à 35 cm).

Les fleurs solitaires, axillaires, sont formées d’un calice spathacé, à 5 dents, de 5 pétales de 3-4,5 cm, jaunes ou jaunâtres, tachés de pourpre à la base, de 5 carpelles et d’étamines soudées.

Le fruit est une capsule de 8-25 cm de long, poilue, anguleuse, ovoïde-lancéolée, longuement pointue.

Cette plante était cultivée dès l’Antiquité en Égypte et en Inde, puis a été importée en Europe par les Maures espagnols au XIIe siècle. Elle fut introduite au XVIIe siècle en Amérique par les esclaves, et utilisée notamment pour prévenir du scorbut pendant la traversée de l’Atlantique. Les esclaves et maîtres parlant le créole utilisaient ce mot pour parler des plantes en général.

Le gombo est consommé dans la quasi-totalité de l’Afrique tout au long de l’année.

Le fruit contient une substance mucilagineuse (de texture gélatineuse) utile pour épaissir soupes et ragoûts. Le gombo se mange cru ou cuit et il fait partie de nombreux plats antillais, africains, méditerranéens ou japonais. Il entre notamment dans la fabrication du calalou antillais. Il est par ailleurs l’élément-clé de la soupe qui accompagne le tonmtonm haïtien, plat prisé en particulier dans le Département du Sud du pays.

Il se marie bien avec la tomate, l’oignon, l’igname, le poivron ainsi qu’avec le curry, la coriandre, l’origan, le citron, le vinaigre et d’autres épices comme le ras el hanout. Il est fréquemment utilisé dans la cuisine méditerranéenne, et notamment les cuisines turque, grecque, chypriote et libanaise.

Il est également la base du gombo, soupe cadienne typique de Louisiane, dans laquelle le fond est constitué de mélange de céleri, poivron vert et oignon que l’on fait revenir avec les gombos coupés en rondelles. D’autres préparations typiques du Sud des États-Unis sont les gombos braisés à la tomate et les rondelles de gombo frites.

Il est également utilisé dans des sauces avec de la viande blanche ou du poulet.

Fragile, le gombo se conserve deux à trois jours au réfrigérateur dans un sac de papier. Séché, il peut se conserver pendant plusieurs mois. Séché, il est également transformé sous forme de poudre.

Les graines mûres, grillées, peuvent être utilisées en guise de café.

Le gombo est aussi une spécialité de la Côte d’Ivoire où il est souvent utilisé en sauce sur du riz blanc.

Au Sénégal, le gombo est l’ingrédient de base de la soupe kandia.

Les jeunes feuilles peuvent être consommées comme des épinards ; elles sont parfois données au bétail comme fourrage.

Source : Wikipédia.

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