Le château d’Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire).

Le château d’Azay-le-Rideau est un monument classé appartenant à l’État et situé dans la commune du même nom, en Indre-et-Loire, en France.

Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 avril 1914. Le château d’Azay-le-Rideau, comme une centaine d’autres monuments, propriété de l’État, est géré, animé et ouvert à la visite par le centre des monuments nationaux.

Azay se situe dans l’ancienne province de Touraine, relevant d’abord des comtes de Blois, puis d’Anjou à partir de 1044 (les comtes d’Anjou sont les Plantagenêts à partir de 1060, et accèdent au trône d’Angleterre en 1154 avec Henri II qui meurt en 1189 à Chinon). Le premier château médiéval d’Azay est construit aux alentours de 1119 par l’un des premiers seigneurs du lieu, Ridel (ou Rideau) d’Azay, cité dans une charte de Marmoutier, qui édifie une forteresse défensive censée protéger la route entre Tours et Chinon. Un Ridel ou Rideau d’Azay et de Rillé est cité en 1143 et 1153. Le capétien Philippe Auguste, roi de France en 1180-1223, évince les Plantagenêts de la Touraine vers 1204 en battant le dernier fils d’Henri II, Jean sans Terre, et finit par rétablir la famille Ridel/Rideau qu’Henri II avait spoliée : ainsi, Hugues Ridel et son frère Geoffroy Ridel sont des chevaliers de Philippe Auguste ; l’abbaye de Marmoutier cite encore un Guy d’Azay en 1290. On perd alors la trace des sires d’Azay, domaine probablement passé à la Couronne.

Château d’Azay-le-Rideau, carte maximum, 9/05/1987.

Des seigneurs d’Azay apparaissent de nouveau à partir de la 2e moitié du XIVe siècle : l’érudit Jacques-Xavier Carré de Busserolle cite le premier maréchal Boucicaut vers 1360 (aussi acquéreur de la Bourdaisière) : cela reste à confirmer.

Puis Azay est aux mains de la famille de Marmande alliée à celle de La Haye-Passavant, Pierre de Marmande et de St-Michel-sur-Loire ayant épousé Isabelle de La Haye-Passavant. Leur fille Marguerite de Marmande (vers 1335 – vers 1371), dame de Marmande (à Vellèches et Marigny), La Haye-(Descartes), Azay, Cravant-les-Côteaux, La Roche-Clermault, Saint-Michel-sur-Loire, Chezelles et Savary, Faye-la-Vineuse, est en 1357 la femme de Jean III comte de Sancerre (1334-1402/1403).

Leur fille Marguerite de Sancerre (vers 1355-1418), comtesse de Sancerre et dame d’Azay, ne transmet pas tous ses nombreux fiefs à sa descendance (les Orléans-Longueville, les Bueil, les Chaumont d’Amboise), issue de son deuxième mariage avec Béraud II dauphin d’Auvergne (1333-1499 ; le premier mari de la comtesse Marguerite fut Gérard V Chabot de Retz) : elle laisse Azay et La Haye à son quatrième et dernier époux, le maréchal Jacques de Montb(e)ron (vers 1350-1422 ; épousé en 1408). En fait, Jacques de Montbron vendra La Haye, et ses fils François Ier et Jacques de Montbron se verront disputer Azay par le fils de la comtesse Marguerite, le dauphin Béraud III (1380-1426), qui vend finalement Azay à Jean le Gallois du Puy-du-Fou († vers 1441) le 14 mai 1422.

Le fort d’Azay est brûlé par Charles VII en 1418 lorsque le roi, de séjour à Azay sur la route de Chinon, est provoqué par les troupes bourguignonnes qui occupent la place forte. Le capitaine et 350 soldats sont exécutés, et le village garde d’ailleurs jusqu’au XVIIIe siècle le nom d’Azay-le-Brûlé, qui est aussi celui d’une commune des Deux-Sèvres et d’Azay-sur-Indre.

La veuve de Jean du Puy-du-Fou, Marie d’Auxigny, est alors la dame d’Azay avec son deuxième mari épousé vers 1442 (leur fils René de Montgomery sera le père de Jacques de Montgomery de Lorges, capitaine de la Garde écossaise, et le grand-père du célèbre Gabriel) ; puis la fille aînée de Marie d’Auxigny, Catherine du Puy-du-Fou, transmet Azay à son mari Fouques de Bois-Jourdan, et à leurs enfants Jehannet du Bois-Jourdan (qui cède Azay en 1504 à Antoine de Loubes, époux de Renée de Daillon — fille de Jean (de) Daillon du Lude, une descendante des Bueil et des Fontaines : cf. Jean III — mais le fils de Jehannet, Charles du Bois-Jourdan, réussit à récupérer cette part d’Azay vers 1505/1507 et jusque vers 1509/1510), et Jeanne/Catherine du Bois-Jourdan, cette dernière étant la première femme († avant 1497) de Jacques de Bueil (vers 1462-1513), comte de Sancerre (fils d’Antoine de Bueil — aussi seigneur de Vaujours, de Montrésor et d’Ussé — petit-fils de l’amiral Jean V de Bueil, arrière-petit-fils de Jean IV et de Marguerite-Dauphine, la dernière fille de la comtesse Marguerite et du dauphin Béraud II, donc un arrière-arrière-arrière-petit-fils du comte Jean III de Sancerre).

Château d’Azay-le-Rideau, prêt-à-poster.

Le domaine est acquis (sans doute en plusieurs fois : d’abord à la fin du XVe siècle, vers 1497, pour la part des Bueil) par Martin Berthelot, † vers 1498, maître de la Chambre aux Deniers du roi, qui cède cette part à son fils Gilles, † 1529, président de la Chambre des comptes et trésorier de France, aussi acquéreur de la part de Charles de Bois-Jourdan (ex-part d’Antoine de Loubes) en 1510.

Le château actuel est bâti entre 1518 et 1523 par le maire de Tours et trésorier du roi François Ier, Gilles Berthelot, et par sa femme, Philippa Lesbahy ; il s’agit d’un des chefs-d’œuvre de la première Renaissance française. Les fondations à base de pilotis et de pierres de Saint-Aignan sont réalisées sous la direction de Denis Guillourd. Philippa Lesbahy aidée par l’abbé Guillaume Artault, dirige l’essentiel des travaux en l’absence de son mari.

Lorsqu’en 1527, le cousin de Gilles Berthelot, Jacques de Beaune-Semblançay, est exécuté, le couple décide de vider les lieux et de se rendre à Metz. Gilles Berthelot décède en 1529 à Cambrai.

En juin 1528, le roi confisque le château inachevé. Bien que Philippa Lesbahy insiste pour garder son château, elle le perd définitivement en 1535 lorsque le roi l’offre à l’un de ses compagnons d’armes, Antoine Poton (de) Raffin de Pelcavary, † avant 1552, capitaine de ses gardes du corps, qui l’a accompagné à Pavie. Le château encore inachevé ne reçoit de son nouveau propriétaire que quelques aménagements et l’idée de le “fermer” en quadrilatère est abandonnée, et il conservera désormais une forme “en L” .

Le château n’est en réalité occupé qu’à partir de 1547. Le fils d’Antoine, – François Poton (de) Raffin de Puycalvary, en hérite, puis sa veuve Nicole Le Roy de Chavigny (épousée en 1553 ; † 1602), fille de Guyon Le Roy du Chillou, vice-amiral de France, et de Radegonde de Maridor dame de Ballon, la tante de la Dame de Monsoreau. Sa demi-sœur Anne Le Roy a été mariée à François II ou III du Plessis de Richelieu : ils sont les arrière-grands-parents du cardinal. Devenue veuve en 1570, Nicole Le Roy de Chavigny s’est remariée avec Artus de Cossé-Brissac (1512-1582), maréchal de France.

La petite-fille d’Antoine Raffin, – Antoinette, fille de François de Raffin et Nicole Le Roy, ancienne dame d’honneur de Marguerite de Valois, s’installe au château en 1583 et entreprend d’actualiser les décors de l’édifice avec l’aide de son époux, le diplomate Guy (de Lusignan) de Saint-Gelais, seigneur de Lansac, premier baron d’Angoumois, gouverneur de Blaye et de Brouage, vice-amiral de Guyenne, sénéchal d’Agenais, négociateur de l’élection du duc d’Anjou au trône de Pologne., fils de Louis de St-Gelais (1513-1589, réputé bâtard de François Ier) et de Jeanne de La Roche-Landry.

Leur fils, – Artus de Saint-Gelais de Lansac marquis de Ballon, en hérite avec sa femme Françoise de Souvré (vers 1585-1657 ; mariée en 1602), gouvernante du futur Louis XIV et fille du maréchal Gilles. Ensuite la succession d’Azay devient quelque peu confuse :

Leur fils – Gilles de St-Gelais est tué au siège de Dole en 1636 : il avait épousé Françoise Fouquet de Marcilly, d’où Marie-Madeleine de St-Gelais dame de Ballon, de Marcilly et d’Azay, qui épouse en 1651 Henri-François Groignet marquis de Vassé et baron de la Roche-Mabile, † 1684 ; leur fils – Louis-Alexandre de Vassé, né en 1656, mourut aussi dès 1684, et de sa femme Anne-Louise-Julie fille du maréchal Louis de Crevant d’Humières, il eut – Emmanuel-Armand de Vassé (1683-1710), marié en 1701 à Anne-Bénigne de Beringhen (1684-1749), fille de Jacques-Louis Ier (1651-1723), avec postérité : notamment leur fils – Armand-Mathurin marquis de Vassé (1708-1782), marié en 1743 à sa cousine Louise-Madeleine de Courtarvel, fille d’Hubert de Courtarvel marquis de Pezé (1680-1734) et de Lydie-Nicole de Beringhen sœur d’Anne-Bénigne : parents, entre autres enfants, – d’Adélaïde-Euphémie-Geneviève de Vassé dame de La Roche-Mabile, femme en 1767 de Jean-Baptiste-Alexis Le Maire marquis de Courtemanche. Ainsi, les Courtemanche auront Azay-le-Rideau juste avant la Révolution, et la succession semble donc passer des Raffin aux St-Gelais, puis aux Vassé par mariage en 1651 jusqu’en 1787, enfin aux Courtemanche jusqu’en 1791.

Château d’Azay-le-Rideau, carte maximum, 9/06/2012.

Mais on trouve aussi qu’à une date indéterminée – Henri de Beringhen aurait acquis Azay, et qu’il y aurait même accueilli Louis XIII : le roi aurait été reçu au château le 27 juin 1619 par son ami Henri de Beringhen (1603-1692), seigneur d’Armainvilliers et de Grez (en Seine-et-Marne ; son fils Jacques-Louis Ier obtint de Louis XIV le titre comtal en 1704), issu d’une lignée de gentilshommes aventuriers protestants d’origine hollandaise, et dont le père, – Pierre de Beringhen, † 1619, domestique d’un seigneur normand (Henri-Robert Aux-Epaules de Ste-Marie-du-Mont) dont il entretenait la collection d’armes, fut remarqué par Henri IV qui en fit ensuite son premier valet de chambre. Henri de Beringhen, exilé en Hollande et en Allemagne à la suite d’un différend avec le cardinal de Richelieu (il sert alors Gustave-Adolphe dans la guerre de Trente Ans), en revient à sa mort en 1642 et reçoit alors la charge de premier écuyer de la Petite Écurie. Par ailleurs, cette famille possède jusqu’en 1710 le domaine de la Rivière vers Thomery, en Seine-et-Marne. Après Henri, son fils et successeur dans la charge de Premier Ecuyer, – Jacques-Louis (Ier) de Beringhen (20/10/1651 – 1/05/1723), époux en 1677 de Marie-Magdeleine-Elisabeth-Fare d’Aumont (fille du duc Louis-Marie-Victor), voit en juin 1702 ses grandes terres bretonnes de Châteauneuf érigées en marquisat. Il est cité par des historiens d’art comme collectionneur d’estampes de Rembrandt. Il reçut Louis XIV à Azay, dont il fait édifier les communs actuels. Puis – Jacques-Louis (II) de Beringhen (1680-1723), son fils homonyme, 2e marquis de Châteauneuf, comte du Plessis-Bertrand et d’Armainvilliers, dit “le marquis de Beringhen”, marié le 9 février 1708 à Marie-Louise-Henriette fille d’Henri-Charles de Beaumanoir marquis de Lavardin, meurt maréchal de camp le 1er novembre 1723 (voir le portrait exposé au château). Dans la vente de la collection du marquis de Beringhen, premier écuyer de Louis XV, qui eut lieu à Paris le 2/07/1770, figura la série des Quatre Éléments de Nicolas Lancret (qui fut gravée) qui ornait une chambre de son hôtel parisien de la rue Saint-Nicaise. C’est par la sœur de Jacques-Louis II, – Anne-Bénigne de Beringhen rencontrée plus haut, épouse en 1701 d’Emmanuel-Armand de Vassé, qu’Azay serait revenu aux Vassé…

Azay-le-Rideau, épreuve de luxe.

Toujours est-il qu’en 1791, le château « abandonné et très dégradé » est vendu pour 300 000 livres par Henry de Courtemanche au marquis Charles de Biencourt (1747-1824), page des écuries de la Reine en 1761, maréchal des camps et armées royales, député de la Noblesse aux États Généraux de 1789, puis à la Constituante. Il lui donne son aspect actuel en procédant à de profonds changements intérieurs et extérieurs. Ses descendants le conserveront jusqu’en 1899.

Époux depuis 1770 de Marie-Jeanne Chauvelin de Beauséjour, qui est peut-être La femme au miroir portraiturée au pastel par Maurice Quentin de La Tour du musée des Arts décoratifs de Lyon, le premier marquis de Biencourt possédait un hôtel rue de Richelieu à Paris ; en 1824, il fit ajouter au rez-de-chaussée Sud du château un « pavillon chinois » (détruit vers 1860 ?), et vers 1825 ou 1826 aménager la bibliothèque qui, comme le salon situé à l’opposé, est alors décoré de lambris bas en bois mouluré surmontés d’une toile peinte à grands motifs végétaux (conservée – projet de restitution de l’état XIXe).

Les Biencourt emploient ici l’architecte français Pierre-Charles Dusillion, qui avait également travaillé au château voisin d’Ussé, et vers 1835 fut l’auteur de l’hôtel particulier du 14, rue Vaneau à Paris (VIIe), dont les ornements de la façade de style néo-Renaissance sont dus au sculpteur Dominique Molknecht.

Son fils Armand-François-Marie (1773-1854), 2e marquis de Biencourt, a été garde de Louis XVI et à ce titre a participé à la défense des Tuileries le 10 août 1792 ; du fait de son mariage en 1800 avec la richissime Antoinette-Marie d’Apchon, il put constituer un des premiers patrimoines fonciers de France. Maire de la commune d’Azay de 1825 à 1830, il entreprend la première grande restauration du château : rétablissement des voûtes et des lucarnes, restitution des médaillons et insignes royaux de l’escalier – bûchés sous la Révolution ?, construction d’une nouvelle tour de style Renaissance « remplaçant le vieux donjon », par Dusillion. Il fait aussi élargir le terre-plein dominant la rivière au Sud, créant ainsi une grande terrasse desservie depuis le salon par un perron, qui sont supprimés lors de la restauration du XXe siècle.

Dès 1840, le château est inscrit sur la liste des monuments historiques mais, en 1845, les derniers vestiges médiévaux sont démolis pour laisser place à deux nouvelles tours d’angle sur cour.

En 1871, pendant un mois, la demeure est occupée par le prince Frédéric-Charles de Prusse, neveu du roi de Prusse, et son état-major, les Biencourt mère et fils se réfugiant alors dans les communs. Il occupe aussi pendant six semaines avec ses soldats le village de Saint-Patrice en Indre-et-Loire, et le château de Rochecotte. Ayant pris la chute fortuite d’un lustre dans les cuisines d’Azay pour un attentat envers lui, le prince faillit faire incendier le château, avant que ses officiers l’en dissuadent.

M. le marquis de Biencourt entretient avec beaucoup de soin son château (…) on y visite surtout avec intérêt une collection de portraits historiques attribuée aux meilleurs maîtres.

Cette série unique de 300 effigies, selon un inventaire réalisé à la mort du 3e marquis de Biencourt (1802-1862), constituée par Armand de Biencourt en partie grâce à la fortune de son épouse depuis 1824, Aurélie de Montmorency (1803-1883), fait alors du château l’un des plus beaux musées de France de l’époque, et chose rare pour un bien privé sous le Second Empire, ouvert aux visiteurs; en 1868 il est cité par Adolphe Johanne dans son Guide de la Loire et du Centre : (…) les appartements renferment une très riche collection de portraits historiques et plusieurs objets curieux (…) de jolis bahuts (…) une très belle tête en marbre trouvée dans une ferme.

Ruiné entre autres par le krach boursier de l’Union Générale (1882) et ne pouvant plus assurer l’entretien du domaine, son fils Charles-Marie-Christian (1826-1914) 4e marquis et propriétaire depuis 1862, veuf jeune et ayant perdu ses deux fils, est contraint en 1898 de mettre en vente ce patrimoine.

Dans un premier temps il met en vente le mobilier et les œuvres d’art, puis la demeure et ses 850 hectares de terres dont un parc de 24 hectares, douze fermes, trois moulins à eau.

Ces biens sont acquis une première fois en mars 1899 pour 1 280 000 francs par un M. Larocque-Latour – qui revend aussitôt deux fermes – dans le but de le transformer « en université destinée à de jeunes pensionnaires étrangers qui auraient étudié la civilisation française » ; mais il n’a pas les moyens financiers de son projet et s’avère insolvable ; il est placé sous saisie par le tribunal civil de Chinon en 1902 qui ordonne une nouvelle vente, et le domaine est revendu le 17 juillet 1903 pour 517 000 francs à Jean-Achille Arteau, “avoué plaidant à Tours”, homme d’affaires avisé qui conserve les vastes terres et bois de bon rapport – susceptibles d’être valorisées – mais veut se défaire du château, qui resta vide, et de son parc, qu’il propose à l’État.

Son offre acceptée, le 11 août 1905, M. Arteau vend à l’État le château et une partie du parc pour 200 000 francs, grâce à un legs de l’industriel Léon Dru ; l’ensemble est classé Monument Historique le même jour, et un an plus tard y est créé par décret un « musée national de l’art de la Renaissance », placé sous la double responsabilité du conservateur Xavier de Ricard et de l’architecte Jean Hardion. Depuis 1907, il a fait l’objet d’importantes restaurations.

En 1939-1940, le château en partie démeublé abrite la Direction Générale de l’Éducation Nationale « en repli » comme les autres ministères français.

Les descendants d’Armand de Biencourt ayant conservé ou ayant pu racheter lors de ventes une partie de son importante collection, sa petite-fille Marguerite Marie Amélie offre en 1939 au “Musée Condé” de Chantilly un ensemble de 52 portraits dessinés de maîtres anciens (François et Jean Clouet, Corneille de Lyon, Holbein, Memling, Pourbus, Cranach, Rubens, Stella).

Du fait de la Seconde Guerre mondiale, ce don ne fut effectif que le 8 septembre 1946. Par ailleurs, le musée du Louvre conserve deux coffres en bois sculpté, dont un daté du XVIe siècle, provenant du château.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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