Le cacatoès.

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Le cacatoès est le nom vernaculaire donné à des espèces de la même famille que les perroquets. On les reconnaît à leur crête de plumes qu’ils peuvent dresser à volonté sur leur tête. Certains apprennent très bien à imiter les sons des langues humaines. La longévité moyenne est entre 50 et 60 ans.

Les cacatoès sont de grands psittaciformes d’Indonésie, de Nouvelle-Guinée et d’Australie, parfois classés avec la Perruche calopsitte dans une famille à part (les cacatuidés) actuellement considérée comme une sous-famille des psittacidés : celle des cacatuinés. Dans certaines classifications, le taxon des Cacatuinés est subdivisé en trois tribus dont deux de cacatoès :

  • les Calyptorhynchini, à plumage noirâtre ;
  • les Cacatuini, à plumage blanchâtre ou grisâtre.

Le terme de cacatoès dérive du nom indonésien de l’oiseau kakatuwah (XVIIe siècle) via le portugais cacatua ou le néerlandais kaketoe. Le terme pourrait être formé de kaka pour oiseau et de tūwa qui signifie vieux. La forme actuelle du mot est kakak tua en malais et kakatua en indonésien.

Il existe beaucoup de genre de cacatoès répertoriés selon leur apparence.

Le mot « cacatoès » provient du malais kakatūwa par le biais du portugais cacatua. En malais kakatūwa est composé de kaka « corneille » et de tūwa « vieux », en raison de l’âge avancé qu’atteignent ces oiseaux.

Les caractéristiques générales des cacatoès sont celles des psittaciformes, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d’informations sur leur description ou leur mode de vie.

Il est un animal très intelligent et réagit quand il se sent menacé en dressant sa crête sur le dessus de sa tête. Cependant cet animal demande en général beaucoup d’attention de la part de l’homme.

Le Cacatoès est un bel oiseau originaire d’Indonésie et d’Australie de la famille des perroquets. Très sociable, il a besoin d’attention, d’affection et d’un contact quasi permanent. Particulièrement dépendant de l’humain auquel il s’attache (souvent celui qui le nourrit), il a tendance à se montrer exclusif et à requérir des caresses constantes. Toutefois, cet animal gracieux apprécie de vivre au sein de la famille et de partager son animation tout au long de la journée. Joueur, amusant, intelligent et curieux, il peut être aisément dressé à condition de se montrer doux et patient.

Il existe une multitude d’espèces de cacatoès : le cacatoès à huppe blanche, le cacatoès à huppe jaune, le cacatoès à huppe rouge, le cacatoès Rosalbin, le cacatoès de Leadbeater, le cacatoès des Philippines, le cacatoès Corella et le cacatoès Noir étant les plus connues.

Le cacatoès peut tout à fait vivre seul – sans autre individu de son espèce –, mais il tolère très bien la vie avec ses congénères. L’entraide est au cœur de leur mode de vie ; les adultes qui constituent le groupe ont tendance à tous veiller sur les petits oisillons, même s’ils n’en sont pas les parents. Ils participent également à leur alimentation en prenant le relais des parents en cas de besoin.

Le cacatoès a besoin d’une grande cage pour étendre ses ailes et voler sans risque de se blesser. Préférez une volière d’au moins 70 cm de large pour 60 cm de profondeur, et même bien plus grande dans l’idéal. Optez pour des barreaux en acier inoxydable, capables de résister à son bec puissant. En revanche, évitez tout élément contenant du zinc ou du plomb, car ces matériaux sont toxiques pour l’oiseau.

Pour la déplacer plus aisément et faciliter son entretien, vous pouvez choisir une cage sur roulettes.

Mettez des jouets à disposition de votre oiseau, car il les apprécie. Pensez en revanche à les renouveler régulièrement pour éviter qu’il ne s’ennuie et s’en lasse. Le cacatoès aime particulièrement les perles en acrylique, solides et suffisamment grosses pour ne pas être avalées.

Agrémentez la cage de perchoirs en variant les formats pour éviter que l’oiseau ne développe une arthrose des pattes. Pour le cacatoès, préférez des branchages véritables de diamètres variables et très solides, capables de supporter son poids et de l’aider à trouver son équilibre. Votre animal appréciera de s’y poser en sécurité et se tiendra de préférence à l’endroit qui lui semble le plus approprié. En outre, il pourra y frotter son bec sans risque de se blesser. Disposez-les à hauteur variable, mais pas sur le dessus des gamelles d’eau et de nourriture pour éviter que des fientes y tombent entrainant alors le développement de bactéries. En revanche, veillez à ce qu’ils ne gênent pas votre oiseau lorsqu’il vole.

Évitez de placer la cage dans un endroit en courant d’air, car votre oiseau tombera rapidement malade. Évitez aussi les lieux de fortes chaleurs. Placez la volière dans une pièce vivante comme le séjour pour que votre cacatoès ne s’ennuie pas et prenne part à la vie de famille. Tenez sa cage propre en lavant ses gamelles chaque jour et en nettoyant les fientes tombées dans le fond du bac. Disposez un lit de papiers journaux pour en faciliter l’entretien.

Le cacatoès a besoin d’une nourriture bien équilibrée et de qualité. Il existe des boulettes adaptées à ces espèces ; très bien dosées, elles peuvent représenter près de 70 % de leur alimentation.

Les graines ne sont pas indispensables, car elles ont tendance à le faire grossir. Réservez-les comme friandises.

Vous pouvez donner à votre animal des fruits et des légumes frais, à renouveler dès qu’ils perdent de leur fraîcheur s’ils ne sont pas consommés immédiatement. Ceux-ci sont en effet riches en vitamines et minéraux et constituent un bon apport nutritionnel. Les cacatoès apprécient notamment les haricots bien cuits, les pommes, les poires, les feuilles de chou et les épinards. Pensez à bien les laver avant de les donner à votre oiseau et préférez-les bio.

En revanche, ne donnez jamais d’avocat, de champignons, de feuilles de tomates, de haricots crus, d’oignon, de chocolat et de caféine à votre cacatoès, car ils sont toxiques pour lui. Évitez également les sucreries et les barres de céréales trop riches, car elles favorisent l’obésité et peuvent être dangereuses. De manière générale, tout aliment qui n’a pas été consommé dans un délai de 4 heures doit être retiré de la cage pour éviter le développement et la prolifération des bactéries.

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Sources, Jardinage Le Monde, [wpicons-icon icon=”wpicons-youtube2″ color=”#dd3333″ size=”22px”]

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