Le bruant.

Le Bruant (Emberiza schoeniclus) est une espèce de passereaux européens de la famille des embérizidés, et l’une des 44 espèces du genre Emberiza connus à ce jour.


L’espèce Emberiza schoeniclus a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, sous le nom initial de Fringilla schoeniclus.

Le Bruant compte quinze sous-espèces, décrites surtout d’après les variations géographiques affectant la forme et la grosseur du bec. Dans le sud et le sud-est, les oiseaux à gros bec ont été distingués autrefois comme espèce sous le nom de « Bruant pyrrhuloïde » (à bec de Bouvreuil). Les sous-espèces sont classées en trois groupes selon Vaurie (1959).

Bruant, carte maximum, Belgique, 1991.

C’est un passereau de 15 à 16 cm de long, pesant 16 à 25 g.

En plumage nuptial, le mâle a la tête et la gorge noires séparées par des moustaches blanches et entourées d’un collier blanc, le dessous blanc gris strié verticalement de brun foncé et le manteau sombre avec des stries verticales chamois. En automne, son plumage devient semblable à celui de la femelle, plus terne à dominance brun et gris.

Le bruant se rencontre dans toute l’Europe et en Asie excepté l’Asie du Sud et l’Asie du Sud-Est, dans les zones humides avec des roseaux (phragmitaies), joncs, et saules. Les migrateurs se trouvent dans les campagnes cultivées.

Il est sédentaire dans l’Europe de l’Ouest et dans le sud de l’Europe de l’Est. Ceux d’Europe du Nord et de l’est migrent vers l’Espagne en octobre-novembre.

Pendant la saison de reproduction on le trouve principalement dans les espaces humides. Mais avec les disparitions des roselières et des marais, il vient nicher dans les champs de céréales et de colza et les plantations de conifères.

Il recherche sa nourriture parmi les formations herbacées, entre les touffes de carex, dans les champs et les prés, sur les bords des lacs et des étangs. Souvent aussi, il grappille dans les feuillages, sur les tiges de roseaux et sur diverses graminées. Parfois même, il attrape des insectes au vol, au ras du sol ou de l’eau.

Au printemps, il est surtout granivore (Phragmites, Molinia, Festuca) et durant l’été, il est plutôt insectivore (chenilles, papillons, diptères, coléoptères, libellules, nèpes) (Géroudet 1964).

On a également trouvé des limaces et des crustacés de petite taille dans son estomac (Verheyen R.).

Les bruants peuvent se reproduire à partir d’un an. En période nuptiale, Le mâle chante d’un endroit dégagé. Son pépiement est un bref trille monotone, répété et perçant (« bruant » est une altération de « bruyant »). Le nid est généralement situé près des étangs, des marais, des lacs ou dans des champs, caché dans une touffe d’herbe ou au milieu des buissons. Il est constitué de feuilles de phragmites et de laîches. Le fond est garni d’éléments végétaux fins, de poils et de crin. La femelle pond quatre ou cinq œufs gris brun ou brun fauve clair tachetés. L’incubation dure treize à quatorze jours et les oisillons, nidicoles, prennent leur essor après deux semaines, au plus tard. Ce bruant peut mener à bien une seconde couvée dans l’année.

Le Bruant des roseaux bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.

 

 

 

 

 

 

 

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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