L’anémone.

L’anémone ou « fleur du vent » doit son nom aux graines plumeuses que la moindre brise emporte à de grandes distances. Des fleuristes, des bois, du Japon… l’anémone prend des formes très diverses mais toutes charmantes.


Le genre Anemone fait partie de la famille des Renonculacées et compte plus d’une centaine d’espèces originaires des régions tempérées de l’hémisphère Nord, majoritairement asiatiques. Les anémones se caractérisent par un feuillage basal découpé en folioles et des fleurs étoilées ou en coupe déclinant une large palette de coloris.

Les anémones cultivées au jardin ou au balcon sont généralement des vivaces à feuillage caduc. Elles se hissent de 15 à 150 cm selon l’espèce, s’étendent au fil des saisons et font preuve d’une grande rusticité.

Anémone, carte maximum, Saint-Marin.

On distingue deux groupes : les anémones printanières généralement de petite taille, au repos végétatif estival (qui correspond pour certaines à une période sèche dans leur aire méditerranéenne d’origine) et les altières anémones d’automne.

Les anémones printanières sont idéales dans les bordures, les rocailles, les sous-bois et les jardinières. Associez-les avec des petits bulbes printaniers comme les jacinthes, les scilles et les muscaris. Les primevères, les violettes et les pensées à petites fleurs sont aussi de belles compagnes. Les grandes anémones du Japon font toujours de l’effet dans les massifs de fin d’été avec des rosiers remontants, des asters, des persicaires, des grands sédums et des graminées. Pour une mise en scène éphémère au jardin comme au potager, mariez-les avec des cosmos et des dahlias.

Les anémones printanières (blanda, coronaria, nemorosa, sylvestris) et les anémones du Japon qui fleurissent en fin d’été et en début d’automne (hybrides d’Anemona hupehensis) offrent une multitude de variétés déclinant une large palette chromatique allant du

blanc pur au pourpre foncé. Les premières se trouvent au rayon des bulbes en sachet tandis que les autres sont disponibles en godets ou en pots au rayon des vivaces.

Le semis des anémones est généralement difficile, mais il est possible de récupérer les semis spontanés des anémones printanières. La division des souches est plus aisée et se pratique en fin d’hiver (ou en fin d’automne en climat doux).

Enfin, le bouturage des racines est la méthode préférée des jardiniers experts pour multiplier les anémones du Japon.

Les anémones sont des fleurs qui résistent généralement bien aux maladies et aux parasites dans de bonnes conditions de culture. En arrosant, évitez de mouiller le feuillage des anémones des fleuristes. Cela favorise l’apparition de maladies comme la rouille ou le botrytis (pourriture grise).

Voir aussi cette vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=y9uargi3w8w

Sources : Truffaut, YouTube.

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