L’abbaye Saint-Germain-des-Prés (Paris).

L’abbaye Saint-Germain-des-Prés (Sancti Germani de pratis), qui comprend l’actuelle église Saint-Germain-des-Prés, est une ancienne abbaye bénédictine de Paris (France), située 3 place Saint-Germain-des-Prés dans l’actuel 6e arrondissement. Fondée au milieu du VIe siècle sous le nom de basilique Sainte-Croix et Saint-Vincent par le roi mérovingien Childebert Ier et saint Germain, évêque de Paris, elle doit son nom actuel à ce dernier.

C’est une abbaye royale, qui bénéficie donc d’une exemption et est directement soumise au pape. La première église abbatiale est consacrée le 23 avril 558 à la sainte Croix et à saint Vincent de Saragosse. Cette basilique possède des colonnes de marbre, un plafond lambrissé et des fenêtres vitrées. Elle est nécropole royale jusqu’à la création de celle de la basilique Saint-Denis, et les reliques de saint Germain y sont vénérées, mais plus aucune sépulture médiévale ne subsiste à ce jour, et les reliques se sont considérablement amoindries.

L’église est rebâtie par l’abbé Morard, à partir de la fin du Xe siècle. Les quatre premiers niveaux du clocher occidental, la nef et le transept de l’église actuelle remontent à cette époque, et l’on peut notamment y voir d’intéressants chapiteaux d’autour de l’an mil. Le chœur actuel est construit au milieu du XIIe siècle dans le style gothique primitif, et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. C’est l’un des premiers édifices gothiques, qui contribue à la diffusion de ce nouveau style et est de toute première importance sur le plan archéologique. Les bâtiments conventuels sont reconstruits successivement au cours du XIIIe siècle, et une chapelle abbatiale inspirée par la Sainte-Chapelle est édifiée par l’architecte Pierre de Montreuil et dédiée à la Vierge ; l’ensemble est démoli au début du XIXe siècle.

L’instauration de la réforme mauriste en 1630 fait de l’abbaye un centre de l’érudition d’un grand rayonnement. Mais la Révolution impose la suppression de la totalité des abbayes, et pour Saint-Germain-des-Prés, la fin survient le 13 février 1792. L’église devient bientôt une manufacture de salpêtre, et le culte n’y est rétabli que le 29 avril 1803. Depuis lors, l’église est exclusivement paroissiale. Entre 1821 et 1854, l’église, mise à rude épreuve sous la période révolutionnaire, est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard. Elle est classée aux monuments historiques par liste de 18622, et les vestiges de l’abbaye sont inscrits par arrêté du 26 octobre 1953. L’église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes, et au centre de la vie d’une paroisse vivante et dynamique.

Saint-Germain-des-prés, carte maximum, Paris, 21/04/1979.

Avant la fondation de l’abbaye, il existait déjà à l’époque romaine, un temple probablement dédié à Isis, alors appelé Locotice, qui assurait l’immortalité aux initiés. Ce lieu de culte profitait d’une position légèrement plus haute qu’aux alentours (un « mamelon » aujourd’hui invisible car en partie arasé) à l’abri des crues annuelles, car ce temple se trouvait alors le long d’une route allant vers l’ouest qui longeait la Seine à bonne distance (grosso modo à la hauteur du boulevard Saint-Germain), hors des zones humides connues au Xe siècle sous le nom de « Clos de Laas ». Cette voie rejoignait ensuite le passage du fleuve par ce qui est aujourd’hui la rue Saint-André-des-Arts.

Afin de glorifier la tunique de saint Vincent et une croix d’or de Tolède, reliques ramenées de Saragosse à la suite d’une expédition en 542 contre Amalaric roi des Wisigoths qui persécutait son épouse chrétienne Clothilde, Childebert Ier, fils de Clovis et roi mérovingien, fit construire une basilique qui fut placée sous la double protection de saint Vincent et de la sainte Croix et dénommée basilique Sainte-Croix et Saint-Vincent. Il fera également une donation des terres du « clos de Laas » à cette dernière en 553 et également il lui cède toutes les pêcheries qui sont sur la Seine, depuis le pont de la Cité, jusqu’au point où le ruisseau, appelé Savara, se jette dans ce fleuve. Elle fut consacrée vers 558 par l’évêque de Paris, Germain, ancien moine de l’abbaye Saint-Symphorien de Saint-Pantaléon (Saône-et-Loire) dont il fait venir les moines en 543.

Dans une charte du 6 décembre 558, Childbert Ier annonce « J’ai commencé de construire une église », ce qui permet de dater la fondation du monastère aux environs de 557. Le souverain mérovingien y fut inhumé le 23 décembre 558 entre les 2e et 3e piliers sud, puis, à sa suite, plusieurs membres de la famille royale des Mérovingiens de Paris : Chilpéric Ier en 584, Frédégonde en 598, Clotaire II en 628, Childéric II en 673 et son épouse Bilichilde, morte en 679. Les corps, entourés d’un suaire ou vêtus, furent déposés dans des tombeaux placés dans le chœur des moines ; ainsi, l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés fut, avant l’abbaye de Saint-Denis, et après celle de Sainte-Geneviève, nécropole royale. L’évêque Germain, lui, avait été enterré dans la chapelle Saint-Symphorien, à côté de l’église le 28 mai 576 alors qu’il avait fait don de son alleu de Bitry.

Dès le VIe siècle un monastère s’installa à côté de l’église. À partir du VIIe siècle le nom de Saint-Germain fut associé à celui de Saint-Vincent.

En 756, en présence de Pépin le Bref et de son fils Charles, futur Charlemagne, le corps de saint Germain est transféré de la chapelle Saint-Symphorien dans l’église même, derrière l’autel principal, en raison de l’affluence des pèlerins qui venaient lui rendre hommage. L’importance du cimetière, mis au jour à côté de l’église en 1876, s’explique aussi par ce désir de rapprochement de la sépulture de Saint-Germain. L’église est désormais uniquement connue sous le nom d’église Saint-Germain-des-Prés. Ornée d’un sol en mosaïque, de hautes colonnes de marbre supportant des arcades, de peintures à fond d’or sur les murs, son toit revêtu de cuivre doré répand une lumière dorée, ce qui lui vaut d’être longtemps appelée « Saint-Germain-le-doré ».

L’abbaye parisienne dispose alors d’un vaste réseau spirituel et économique le long des grandes voies de communications terrestres et fluviales de l’empire carolingien, depuis la vallée de la Seine jusqu’à la Belgique, la Suisse, en passant par la Bourgogne et le Morvan.

Saint-Germain-des-prés, épreuve d’artiste signée.

L’abbaye, largement et richement dotée de terres à cette période (le polyptyque d’Irminon, rédigé autour de 823-828, en donne une idée), est assaillie à plusieurs reprises par les Normands dès 845, puis en 856 et n’est sauvée du saccage que contre le paiement d’une importante rançon10. Mais en 861, un incendie détruit l’abbatiale. Restaurée en 869, elle est à nouveau occupée par ceux-ci lors du siège de Paris (885-887), dont le déroulement nous est connu par le récit qu’en fit un moine de l’abbaye, Abbon de Saint-Germain-des-Prés. Les bâtiments sont pillés, saccagés, puis brûlés, marquant la destruction de l’œuvre de Childebert. Les reliques de Saint-Germain, mises plusieurs fois à l’abri des murailles de Paris, retrouvent leur place en 888.

L’abbé Morard (990-1014) rebâtit l’église et sa tour vers l’an 1000 : cette dernière était expressément mentionnée dans son épitaphe, conservée dans l’église actuelle, mais la datation des chapiteaux de la nef est contestée. En même temps que le clocher-porche terminé en 1014, deux tours encadrent le chevet : elles sont quasiment détruites au XIXe siècle.

Les études dendrochronologiques de la charpente de la nef ont donné une date d’abattage des bois comprise entre 1018 et 1038. Cette période de construction de la nef est confirmée en rapprochant sa réalisation d’ensembles sculptés comme la tour-porche de l’abbatiale de Saint-Benoît-sur-Loire. Cette construction a dû être largement commandité par Robert II le Pieux. Cette construction royale s’est traduite par l’usage de la pierre de taille, encore rare à l’époque, et par l’utilisation de certains thèmes mythologiques pour les chapiteaux, comme Hercule et la biche de Cérynie qui relève d’une culture savante encore courante dans le milieu monastique du XIe siècle. D’autres chapiteaux renvoient aux débats théologiques de cette période. La règle bénédictine de Cluny est introduite en 1024.

En 1129, un concile extraordinaire se tient en l’abbaye rassemblant douze évêques dont celui de Paris, Étienne de Senlis, et plusieurs abbés sous la présidence du légat du pape, Mathieu, cardinal-évêque d’Albano, en présence du roi Louis VI, de la reine Alix et de leur fils aîné, afin de statuer sur la demande de l’abbé Suger qui revendiquait le retour dans la dépendance de Saint-Denis de la riche abbaye Notre-Dame d’Argenteuil, dont les religieuses, alors dirigées par la fameuse Héloïse, vont être transférées sous le prétexte de dérèglements au monastère du Paraclet en Champagne. L’abbaye d’Argenteuil devient alors un prieuré d’hommes dépendant de l’abbaye de Saint-Denis19, qui y développe l’agriculture et le vignoble.

Au XIIe siècle, le chœur de l’abbatiale est démoli et remplacé par un sanctuaire gothique à déambulatoire et chapelles rayonnantes. Il est dédicacé le 21 avril 1163 en présence du pape Alexandre III et de nombreuses personnalités (Jean II archevêque de Tolède, Humbauld évêque d’Ostie), événement rapporté par l’abbé Hugues de Monceaux ; la porte (occidentale) qui vit l’entrée du pape portera alors le nom de porte papale.

De 1227 à 1273, quatre abbés rebâtissent de nouveaux bâtiments, de style gothique : cloître, réfectoire, salle du chapitre et dortoirs, ainsi que la chapelle de la Vierge, que l’on doit à l’architecte Pierre de Montreuil, élevée entre 1245 et 1255 qui y fut inhumé.

De nombreux conflits opposèrent l’abbaye et l’Université au sujet de l’appartenance du Pré-aux-Clercs, en 1179 puis Philippe III de France ordonnera l’arasement de deux tours qui en fermaient l’entrée21 en 1278 au sujet du Pré-aux-Clercs. Les abbés se fondant sur une Bulle pontificale de 1107 donnant le droit d’interdire l’entrée du monastère et la reconnaissance par Alexandre III (pape) lors du troisième concile du Latran les privilèges comme le port de la mitre et des ornements pontificaux. L’abbaye a des droits de justice avec son pilori, sa prison et son gibet qui sont attestés par la pendaison de faux monnayeurs qui furent pris et pendu sur ses terres en 1256.

L’abbé Richard de Laître fait réparer l’église et fortifier le monastère. En 1368, le roi Charles V fait rénover les fortifications de Paris (la partie droite de la rive dite : enceinte de Charles V) par un fossé, il demande que l’abbaye fasse de même.

Le creusement de douves nécessita d’ailleurs à l’époque l’achat par les religieux d’une partie du Pré-aux-Clerc à l’Université qui reçut en échange le terrain mitoyen situé au nord l’abbaye que l’on appela « Petit Pré-aux-Clerc » (la partie principale étant alors désignée sous le nom de « Grand Pré-aux-Clerc »).

Les douves de l’abbaye furent alimentées en eau par un canal de 27 m de largeur que l’on appela la « Petite Seine » (qui coulait lui-même en lieu et place d’une ancienne rivière appelé la « Noue ») et dont le tracé suit l’actuelle rue Bonaparte.

Entre 1408-1410, Guillaume III L’Évêque fait renouveler le lutrin et le mobilier du chœur, mais aussi une châsse en vermeil pour saint Germain par les orfèvres Jean de Clichy, Gautier Dufour et Guillaume Boey.

En 1418 la porte de Bucy est livrée au parti des Bourguignons.

Le roi Louis XI octroie le développement d’une foire de St-Germain ayant autant d’importance que celle de St-Denis en 1483.

Une nouvelle dissension avec les écolâtres en 1533 fut durement réprimée, le 20 mars 1557 sur le Pré-aux-Clercs, l’un d’eux fut brûlé en cette même année, le maître autel fut remplacé par un sculpté par Antoine d’Artois, les deux cloches fêlées sont descendues.

La peste sévit en ville en 1561, le roi Charles IX, sa mère Catherine de Médicis et la cour trouvèrent refuge en l’abbaye.

En 1586, le cardinal abbé Charles de Bourbon fait bâtir par Guillaume Marchant, le palais abbatial en brique et pierre (5-7 rue de l’Abbaye).

Henri IV s’empara à deux reprises de l’abbaye pour en faire son observatoire sur Paris en 1590, l’abbé fit partie de ceux qui aidèrent à la conversion du futur roi.

À partir de 1631, l’abbaye devient l’un des principaux centres intellectuels de France : c’est la date à laquelle la congrégation de Saint-Maur fait de Saint-Germain-des-Prés son abbaye-mère. Les mauristes rénovent la science historique en lui imposant plus de rigueur dans la lecture des sources : dom Jean Mabillon, dom Bernard de Montfaucon comptent parmi les plus grands historiens de leur temps. Ils rassemblent à l’abbaye une très riche bibliothèque, tant d’imprimés que de manuscrits.

Guillaume-Egon de Fürstenberg devient abbé de Saint-Germain-des-Prés en 1697 jusqu’à son décès à l’âge de 74 ans le 10 avril 1704. Il fait ouvrir, dans l’enclos du monastère, le passage de la Petite-Boucherie, les rues Cardinale et de Furstenberg. Surtout, il procéda, dans les années 1690 et jusqu’aux années 1700, à d’importants travaux d’aménagements des biens de la manse abbatiale, comme le fera plus tard le comte de Clermont. Les ouvrages furent confiés à l’architecte Pierre Delisle-Mansart, cousin germain de Jules Hardouin-Mansart.

Le XVIIIe siècle est marqué par le « règne » de Louis de Bourbon-Condé (1709-1771), comte de Clermont, prince du sang, cousin germain et filleul de Louis XV. En 1715, Henri III de Thiard, cardinal de Bissy, évêque de Meaux, devient abbé commendataire. Il fait ouvrir plusieurs rues dans le sud de l’enclos (rue d’Erfurth, rue Childebert, rue Sainte-Marthe, place Saint-Germain-des-Prés) afin d’y faire bâtir des immeubles de rapport suivant le dessin de l’architecte Victor-Thierry Dailly. À sa mort en 1737, l’abbaye et tous les biens en dépendant se trouvaient dans un bien triste état. À sa prise de possession en septembre, le comte de Clermont fait procéder à un état des biens de la manse abbatiale – à ne pas confondre avec la manse conventuelle relevant des religieux. Les réparations sont estimées à la somme de 132 669 livres.

Le comte confie les réparations à son architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), petit-fils de Jules Hardouin-Mansart. On se porte en priorité sur les restaurations et remaniements intérieurs du palais abbatial. Il semble que le bâtiment n’avait pas connu de tels travaux depuis ceux du cardinal de Furstemberg en 1690 ! Mansart de Sagonne rehaussa l’ensemble des pièces, entrainant la disparition des poutres et solives du XVIe siècle, remplaça les sols de pierre par des parquets, orna les salons de boiseries, cheminées et corniches rocailles, disposa en partie des croisées à petits carreaux au lieu et place des anciennes croisées à meneaux. Il modifia enfin la totalité de la distribution des étages, rebâtit entièrement le logis en retour, à droite, sur la cour principale et ravala la totalité des façades et souches de cheminées. Une partie des décors intérieurs étaient encore visibles au XIXe siècle. Le palais connaitra une nouvelle restauration radicale en 1978 par l’architecte Raymond Simounet.

Les restaurations se portèrent également sur les grilles de la rue du Colombier, de l’avant-cour (actuelle place de Furstemberg) et de la cour principale sur la rue de Bourbon-le-Château. Mansart de Sagonne ravala en outre les façades des remises et écuries de l’avant-cour et rebâtit entièrement le logis de la basse-cour (musée Delacroix). Dans l’abbaye, il établit, dans la chapelle Saint-Nicolas, à gauche du chœur, une tribune pour le comte de Clermont, lui permettant d’assister aux offices depuis son palais.

Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne fut également chargé de la restauration des autres biens de la manse dont les bâtiments de la foire et du marché saint-Germain, et surtout des château et jardins de Berny (Hauts-de-Seine ; détruit), résidence d’été des abbés depuis la fin du XVIIe siècle, réalisation de son arrière-arrière-grand-oncle François Mansart (1598-1666). Commencés en 1737, les travaux sur la manse abbatiale furent achevés en 1741. C’est vers cette date que l’architecte quitta le service du comte de Clermont pour celui du roi avec la cathédrale Saint-Louis de Versailles.

À la mort du comte de Clermont en 1771, Louis XV, suivant son droit de régale, décida de ne pas nommer de nouvel abbé. Il se réserva les revenus de l’abbaye et confia la gestion de ses biens à son administration des Économats. La situation demeurera ainsi jusqu’en 1774, date de l’arrivée de Louis XVI sur le trône et de la nomination de Charles-Antoine de La Roche-Aymon, qui sera le dernier abbé de Saint-Germain-des-Prés. À sa mort en 1777, l’abbaye retombe entre les mains des Économats. La situation perdurera jusqu’à la Révolution, la monarchie souhaitant profiter de ses revenus en cette période de difficultés budgétaires.

À la suite de la suppression des communautés monastiques, l’église est fermée le 13 février 1792 et les bâtiments monastiques sont vendus comme Bien national par adjudication à M. Ledoux pour la somme de 8 120 Livres. Les précieux manuscrits de la bibliothèque de l’abbaye sont dispersés : une bonne partie sera rachetée par le diplomate russe Piotr Doubrovski. La plupart des tombeaux mérovingiens sont détruits, ainsi que le baldaquin du maître-autel (conçu par Oppenordt en 1704), et la grande châsse-reliquaire en vermeil de saint Germain de 1408 est fondue. Une raffinerie de salpêtre (utilisé pour fabriquer de la poudre à canon) fonctionne dans l’église de 1794 à 1802, l’armée installe une réserve de charbon et un atelier à forer les canons.
Le 19 août 1794, douze tonnes de poudres entreposées en l’abbaye explosent et y boutent le feu, l’œuvre de Pierre de Montereau est détruite ainsi que le cabinet des antiquités et la bibliothèque mais les livres sont sauvés.

La chapelle de la Vierge est rendue au culte par un décret du 31 mai 1795 mais l’église ne l’est qu’en 1803 de par la destruction de la chapelle en 1802.

Des rues sont percées au travers de l’abbaye : rue de la Paix (devenue rue de l’Abbaye) au travers du cloître en 1802, rue de Saint-Germain-des-Près (devenue rue Bonaparte) au travers des jardins en 1804.

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Sources : Wikipédia, YouTube.