La Wistéria (glycine).

Wisteria est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae (Légumineuses), sous-famille des Faboideae, originaire d’Extrême-Orient et d’Amérique du Nord, qui compte sept à neuf espèces acceptées.

Ce sont des plantes ligneuses et grimpantes à feuilles composées pennées caduques et à fleurs papilionacées, dont certaines espèces sont appelées « glycines ». Certaines d’entre elles sont cultivées comme plantes  ornementales en raison de leurs grappes de fleurs printanières et de leur épais feuillage. Selon les espèces et cultivars, les fleurs sont violettes, bleues ou blanches. La longueur des inflorescences varie de 10 cm à plus d’un mètre pour Wisteria floribunda var. Macrobotrys. Certains cultivars sont parfumés et parmi ceux-ci, on retrouve les cultivars tels que ‘Rosea’ ou ‘Jacko’. Ces derniers sont originaires des États-Unis, de Chine et du Japon. Les graines sont toxiques. L’espèce la plus connue est Wisteria sinensis, la glycine de Chine, largement naturalisée en Europe occidentale. Une autre espèce est également fréquente, Wisteria floribunda, ou glycine du Japon.


Glycine, carte maximum, Japon.

Les plantes du genre Wisteria sont des lianes à feuilles caduques. Elles peuvent croître jusqu’à vingt mètres de haut et dix mètres à l’horizontal. Le spécimen de Wisteria le plus étendu au monde a été planté en 1894 et se trouve à Sierra Madre dans le comté de Los Angeles (Californie ): il couvre une superficie de plus de 0,4 hectare et son poids est estimé à 250 tonnes. Selon les espèces, les Wisteria grimpent en s’enroulant autour de leur support (plantes volubiles) soit dans le sens des aiguilles d’une montre (par exemple Wisteria floribunda), soit dans le sens contraire (par exemple Wisteria sinensis).

Les feuilles alternes, composées imparipennées, présentent des folioles opposées, à marge entière, avec une foliole terminale à l’extrémité du rachis. Les stipules sont toujours présentes.

Les inflorescences sont des racèmes (grappes) terminales, allongées, pendantes. Les fleurs, hermaphrodites, de couleur blanche, rose, pourpre ou bleue, sont de type papilionacé de 1,5 à 2,5 cm de long. La corolle est constituée d’un étendard, large, orbiculaire, réfléchi, glabre ou portant à l’extérieur quelques trichomes à la base, avec deux callosités basales, et d’ailes libres, non soudées à la carène. Les étamines diadelphes sont au nombre de dix : une étamine vexillaire distincte des neuf autres ou légèrement connée au milieu de la gaine. L’ovaire stipité, présentant des trichomes, contient cinq à seize ovules.

Le fruit est une gousse linéaire à oblancéolée, coriace, renflée au niveau des graines. Les graines, de une à six par gousse, sont réniformes à  lenticulaires, sans strophiole.

Initialement classées dans le genre Glycine, certaines espèces telles que les deux sus-citées sont déplacées au début du XIXe siècle dans le nouveau genre Wisteria (les deux exemples devenant respectivement Wisteria floribunda (Willd.) DC., et Wisteria sinensis (Sims) DC). Cependant, on continua naturellement à parler de « Glycine », et les espèces ornementales deviennent des « glycines ». Les véritables espèces du genre Glycine  restèrent méconnues du grand public et ne prirent pas le nom vernaculaire de « glycine ». C’est au début du xxe siècle qu’une révision taxinomique fit entrer une espèce dans le genre Glycine : Glycine max, le soja. Dès lors, un véritable décalage se fit entre langue courante et langue scientifique : le soja, comestible, est l’espèce la plus connue du genre Glycine, alors que les glycines, du genre Wisteria et justement pas du genre Glycine, ont des graines toxiques.

Les glycines sont de croissance vigoureuse. Ainsi, un jeune sujet pourra voir sa croissance annuelle dépasser le mètre si les conditions sont optimales. De même, il est courant d’apercevoir des sujets âgés atteignant des volumes impressionnants. Un sujet issu de semis mettra, lui, une dizaine d’années avant de fleurir. La multiplication est plus facile à partir de boutures ou de marcottes d’exemplaires dont on connaît l’aptitude à fleurir.

En moyenne la sénescence arrive à partir de 40-50 ans. Certains sujets centenaires sont mentionnés en Angleterre, en France avec des troncs creux pouvant aller du mètre à 3,20 m de circonférence…

Source : Wikipédia.

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