La Société protectrice des animaux (SPA).

L’association Société protectrice des animaux (ou SPA) est, en France, la plus ancienne des sociétés de protection des animaux, sociétés œuvrant dans le domaine de la protection animale.

Créée le 2 décembre 1845 et reconnue d’utilité publique en 1860,  l’association recueille les animaux en détresse, abandonnés, perdus ou maltraités dans ses 55 refuges et 7 maisons SPA sur le territoire français. Les animaux sont pris en charge par l’équipe du site à la suite d’un abandon, d’un retrait pour maltraitance ou d’une sortie de fourrière. Les animaux (chiens, chats et AAC : autres animaux de compagnie) sont identifiés, stérilisés, vaccinés, hébergés, soignés, éduqués et socialisés pour être proposés à l’adoption.

Elle aide également les propriétaires démunis par le biais de ses 12 dispensaires, qui permettent aux personnes à faibles ressources (sans domicile fixe, allocataires des minima sociaux…) de faire soigner, vacciner, stériliser et identifier leur animal.

La SPA intervient également contre la maltraitance animale grâce à un réseau de 700 délégués-enquêteurs bénévoles et d’inspecteurs, et poursuit en justice les personnes coupables de mauvais traitements envers les animaux. Sa cellule anti-trafic (CAT) mène des enquêtes sur les  professionnels pour mettre à jour les différents trafics d’animaux, sources de maltraitance. Elle sensibilise le grand public au bien-être animal et à l’adoption responsable, et lutte pour faire avancer la cause animale. Elle éduque en parallèle les générations de demain avec pédagogie au respect de l’animal à travers ses clubs Jeunes et ses interventions dans le milieu scolaire et parascolaire. De plus, elle soutient les associations et les collectivités dans leurs projets de protection animale.


En septembre 1843, Pierre Dumont de Monteux, médecin, est horrifié du spectacle qui s’offre à lui : un charretier malmène un cheval épuisé attelé à une carriole dans une rue de Paris, voyant l’homme le fouetter, le battre pour qu’il se relève et marche. « Où est la justice, où est la pitié, où sont enfin tous les sentiments moraux qui doivent caractériser l’homme social ? » s’indigne-t-il.

L’association est créée le 2 décembre 1845 par Pierre Dumont de Monteux, le préfet de police de Paris Gabriel Delessert, le vicomte Valmer et le docteur Étienne Pariset, médecin à l’hôpital de la Salpêtrière. Le docteur Étienne Pariset en est le premier président. Faisant suite à la création en Angleterre, en 1824, de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux, elle est fondée comme elle, au départ, afin de protéger les chevaux d’attelage contre les abus. Elle est reconnue d’utilité publique, par décret du 22 décembre 1860. Le sigle « S.P.A. » symbolise la dénomination et la devise de l’association : « sauver – protéger – aimer ».

En 1903, le premier refuge de la SPA ouvre à Gennevilliers (92).

Depuis 1905, l’association lutte contre les expérimentations animales sur les chiens. Camille du Gast préside l’association avant la Seconde Guerre mondiale.

En 1945, le premier dispensaire de la SPA ouvre à Paris (75).

Pour la SPA, le respect de l’animal passe par la sensibilisation dès le plus jeune âge des protecteurs de demain. Dès 1948, elle a donc créé la première section de Club Jeunes permettant de rendre le bénévolat accessible aux jeunes de 11 à 17 ans dans les refuges.

En 1976, l’association dépose la « charte de l’animal » à l’Assemblée  nationale, soutenue par Roland Nungesser, qui deviendra un des présidents de l’association. En 1982, elle démarre la publication de la revue Animaux Magazine qui lui permet de mener des campagnes, à plus grande échelle. En 1987, un groupe parlementaire d’étude est mis en place pour la protection animale à l’Assemblée nationale grâce à Roland Nungesser, son président de l’époque. En 1992, elle crée la cellule anti-trafic pour démanteler les élevages clandestins. En 1993, elle travaille avec ses homologues européens et crée officiellement un service européen qui permet de faire évoluer les textes de lois au niveau de la Commission européenne et du Parlement.

En 1994, le nouveau Code Pénal réprime les actes de cruauté envers les animaux de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende, et les mauvais traitements d’une amende allant de 457 € à 762 €.

En juillet 2014, les membres de l’association, réunis lors de l’assemblée générale annuelle, proclament leur opposition à toute euthanasie non  justifiée par des raisons médicales.

En 2015, l’association fête ses 170 ans, ouvre ses premières « Maisons SPA » et change son identité visuelle.

En 2016, le grand refuge situé à Pervenchères (61) dédié aux équidés ouvre ses portes et la SPA obtient le label « Don en confiance ».

Le 16 juillet 2018, le conseil d’administration élit Jacques-Charles Fombonne à la présidence de la SPA. Le 22 juin 2019, un nouveau conseil d’administration est élu pour 3 ans et Jacques-Charles Fombonne en est réélu président.

En 2021, l’association porte toujours le nom « Société protectrice des animaux ». Elle a déposé la marque « Maison Société Protectrice des Animaux » le 7 mai 2014, son nouveau logotype (« marque semi-figurative ») le 23 janvier 2015, le 12 mai 2015 la marque « La cani-course pour les animaux » et le 12 juin 2015 la marque « Allo animal perdu ».

Source : Wikipédia.

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