La Société nationale des chemins de fer belges SNCB.

La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), en néerlandais : Nationale Maatschappij der Belgische Spoorwegen (NMBS), est l’entreprise de droit public, créée en 1926, responsable du transport ferroviaire de voyageurs en Belgique.

La SNCB est présente dans le transport intérieur de voyageurs dans ce pays, effectué dans le cadre du service public, le transport international de voyageurs par trains classiques ou par trains à grande vitesse, en partenariat avec la SNCF (Thalys, Eurostar et TGV), avec la DB (ICE) et avec les Nederlandse Spoorwegen, et le transport de marchandises.


La Belgique a été le premier pays du continent européen à se doter d’un réseau de chemin de fer, décidé par la loi du 1er mai 1834. En effet, le 5 mai 1835 fut mise en service la première ligne ferroviaire entre Bruxelles (gare de l’Allée Verte) et Malines. La compagnie exploitante s’appelait « Chemins de fer de l’État belge ».

La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) fut créée en 1926. La nationalisation des chemins de fer est alors justifiée par le fait que l’État belge, dès 1870, a dû à maintes reprises combler les pertes financières des compagnies ferroviaires privées.

Le monogramme de la SNCB, représentant un B dans un ovale est l’œuvre d’Henry Van de Velde et apparaît en 19305. Ce monogramme, intentionnellement neutre au point de vue linguistique[réf. nécessaire], explique pourquoi le sigle UIC désignant la SNCB à côté du numéro UIC des voitures, wagons et locomotives est simplement B (parfois représenté par le B dans un ovale) plutôt qu’un sigle bilingue tel que SNCB-NMBS qui serait analogue au SBB-CFF des chemins de fer suisses.

Les critères de convergence européens (Traité de Maastricht), adoptés en 1992, imposèrent un cheminement inverse et lancèrent des réformes structurelles entraînant la transformation de la SNCB en entreprise publique autonome.

Publicité SNCB, entier postal, Belgique.

Le 1er janvier 2005, l’État belge met en place une nouvelle organisation des chemins de fer belges avec la création du Groupe SNCB organisé avec une société mère dénommée SNCB-Holding chapeautant deux filiales : la nouvelle SNCB, qui a pour objet de transporter les personnes et les marchandises, et Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure. Il s’agit d’une « nouvelle SNCB », l’héritière juridique de l’ancienne SNCB étant la société mère SNCB-Holding. Société anonyme de droit public, la nouvelle SNCB conserve son nom et son logo pour ne pas désorienter ses clients, son objet étant l’exploitation des trains qu’ils soient de voyageurs ou de marchandises.

Le 1er janvier 2014, la SNCB-Holding fait une fusion avec sa filiale SNCB, qui disparait et change de nom en reprenant la dénomination SNCB. Elle devient une entreprise ferroviaire au statut d’entreprise publique autonome détenue par l’État Belge, en parallèle Infrabel conserve sa qualité de gestionnaire du réseau mais devient également une entreprise publique autonome détenue par l’État Belge. Une troisième entreprise SA de droit public, dénommée HR Rail, est créée. C’est une filiale à parts égales de la nouvelle SNCB et d’Infrabel, dont au moins 2 % des actions et 60 % des droits de vote sont détenus par l’État Belge. Elle est l’employeur unique de l’ensemble du personnel de la SNCB et d’Infrabel.

Le réseau belge compte 3 602 km de lignes, dont 3 064 électrifiées. L’électrification est faite principalement en courant continu 3 000 V, à l’exception des lignes nouvelles à grandes vitesse (Lille – Bruxelles, Louvain – Liège, Liège – frontière allemande et Anvers – Bréda), mais aussi la ligne 42 Rivage – Gouvy et l’Athus-Meuse (lignes 165, 166 et 167), qui sont électrifiées en courant alternatif 25 000 V 50 Hz. Sur certaines lignes transfrontalières (p.ex. la ligne 24 vers Aix-la-Chapelle-Ouest ou la ligne 94 vers Lille), il arrive que le changement de tension ne coïncide pas avec le passage de la frontière.

391 865 voyageurs ont été contrôlés sans billet en 2017, contre 266 500 en 2016. Cette augmentation serait liée à un renforcement des contrôles, qui atteignaient un taux de 68 % en 2016.

Suite au remboursement prévu pour les voyageurs ayant subi des retards, certains abonnés envoient des demandes de compensation frauduleuses pour obtenir des réductions sur leurs abonnements futurs. En effet, malgré le fait que la SNCB utilise la même carte MOBIB que la STIB, De Lijn et le TEC, contrairement à ces derniers elle n’impose pas la validation lors de l’entrée dans un train. Cela permet aux fraudeurs d’indiquer de faux trajets dans leur demandes de compensation.

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Sources: Wikipédia, YouTube.

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