La région “Auvergne”.

Auvergne-Rhône-Alpes est une région administrative française. Située dans la partie centrale et orientale du sud de la France, elle a été créée par la réforme territoriale de 2015. Mise en place après les élections régionales de décembre 2015, elle regroupe les anciennes régions Auvergne et Rhône-Alpes. Elle se compose de 12 départements et d’une métropole à statut de

collectivité territoriale, s’étend sur 69 711 km2 et compte 7 877 698 habitants en 2015. Lyon est le chef-lieu de la région.

Cette nouvelle région regroupe des espaces très différents les uns des autres, tant sur le plan géographique (relief, climat), que sociologique, économique ou même culturel (langues régionales, traditions populaires), comme c’était déjà le cas pour Rhône-Alpes et, dans une moindre mesure, pour l’Auvergne. Si les anciennes régions Rhône-Alpes et Auvergne bénéficient chacune d’une cohérence liée aux axes de communication et à l’attraction de leur métropole respective, le nouvel ensemble apparaît hétérogène et a suscité une vive opposition de certains élus locaux ainsi que des populations lors de sa création.

Volcans d’Auvergne, carte maximum, Clermont-Ferrand, 2/09/2006.

En 2018, la région Auvergne-Rhône-Alpes a rejoint le mouvement Fab City, suivant l’appel lancé par le maire de Barcelone, Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennent autosuffisantes pour 2054.

À l’est de Clermont-Ferrand, les blocs cristallins ont été soulevés le long de failles et délimitent de petits fossés : la plaine d’Ambert, surplombée par le massif du Livradois (Bois Noirs, 1 218 mètres), et les monts du Forez (1 634 mètres à Pierre-sur-Haute) qui surplombent la plaine du même nom. Ces hosts granitiques sont prolongés au nord par la Montagne bourbonnaise et les monts de la Madeleine. Du nord-ouest au sud-ouest, les masses cristallines conservent une allure de plateau. Le bocage bourbonnais et les Combrailles sont profondément entaillées par l’érosion fluviatile (gorges de la Dordogne et de la Sioule). L’érosion glaciaire intense est à l’origine desnombreux lacs de l’Artense pouvant rappeler la topographie scandinave. Au sud-ouest, la Châtaigneraie offre un paysage de collines et un climat adouci, aux accents méditerranéens. Au sud, les monts de la Margeride (Signal de Randon, 1 552 mètres) se prolongent dans la Lozère.

Les volcans d’Auvergne sont apparus à l’ère tertiaire, lors des dislocations du socle primaire, consécutives à l’orogenèse des Alpes. À l’ouest, sur les rebords de la Limagne, les monts Dôme alignent 80 volcans. Tous les types y sont représentés, même si les volcans de type strombolien sont les plus nombreux. Ce sont des volcans récents et bien conservés ; ils sont dominés par le Puy-de-Dôme (1 463 mètres). Ils ont été classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2018. Au sud, se situent ensuite les monts Dore qui culminent au Puy de Sancy (1 886 mètres), point culminant du Massif central. Ce sont de grands stratovolcans plus anciens qui ont été démembrés par l’érosion fluviatile et glaciaire. Ils emprisonnent des lacs d’origines diverses : lacs de cratère comme le lac Pavin, lacs de barrage volcanique comme le lac d’Aydat ou le lac Chambon, ou lacs morainiques comme le lac de Guéry.

Plus au sud, s’enchaînent d’abord le plateau basaltique du Cézallier, pouvant évoquer les paysages écossais, puis le puissant ensemble volcanique du Cantal. Avec ses 40 km de diamètre, d’où rayonnent, à partir du Puy Mary (1 783 mètres) et du Plomb du Cantal (1 858 mètres), des vallées en auge (Cère, Maronne, Rhue, Alagnon). Celles-ci séparent de vastes plateaux basaltiques, aux sols fertiles : les planèzes. La plus grande est la planèze de Saint-Flour. Cet ensemble bénéficie de la protection du Parc des volcans d’Auvergne. Au sud de la Truyère, l’Aubrac conserve une allure de plateau où terrains granitiques et volcaniques se mêlent.

Au sud-est, le Velay a été buriné par l’érosion, le massif du Devès est une coulée de laves sans cratère et, plus à l’est, ne subsistent que les sucs phonolitiques du massif du Mézenc : mont Gerbier de Jonc (1 551 mètres), mont Mézenc (1 753 mètres), prolongés au nord par le massif du Meygal.

À l’est, se succèdent, du nord au sud, les monts du Beaujolais (mont Saint-Rigaud, 1 009 mètres), les monts du Lyonnais (Crêt Malherbe, 946 mètres), le massif du Pilat (Crêt de la Perdrix, 1 432 mètres), les Boutières et les Cévennes vivaroises (serre de la Croix de Bauzon, 1 548 mètres). Plus à l’est encore, le plateau volcanique du Coiron marque la limite du Massif central.

Les terrains sédimentaires forment le troisième ensemble du relief auvergnat. Le terme de « Limagne » désigne les zones d’une très grande fertilité du Tertiaire qui s’opposent aux montagnes. Deux grands axes, de direction sud-nord, apparaissent avec évidence : celui de la Loire qui draine la plaine du Forez et celui de l’Allier qui draine les petites Limagnes de Brioude et d’Issoire au sud, la Grande Limagne de Clermont et, au nord, la Limagne bourbonnaise plus sableuse. Enfin la Sologne bourbonnaise, vaste région de bas plateaux, est sillonnée par de nombreuses rivières.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

 

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