La lutte contre l’alcoolisme.

L’alcoolisme, alcoolodépendance, ou éthylisme, est l’addiction à l’éthanol (alcool éthylique) contenu dans les boissons alcoolisées.

Porte-timbre avec 10c. Semeuse.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît depuis 1978 l’alcoolisme comme une maladie et le définit comme des « troubles mentaux et troubles du comportement » liés à l’ingestion fréquente d’alcool éthylique.

Cette perte de contrôle s’accompagne généralement d’une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l’arrêt de la consommation (pharmacodépendance), une dépendance psychique, ainsi qu’une tolérance (nécessité d’augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l’une des caractéristiques majeures de cette addiction. L’usage sans dommage (appelé usage simple) précède l’usage à risque et l’usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L’alcool est une substance psychoactive à l’origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L’alcoolodépendance est à l’origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.


Depuis 1978, l’alcoolisme est reconnu comme une maladie par l’Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L’OMS classe l’alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l’alcoolisme aigu) et l’alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière. L’OMS définit l’état de dépendance lorsque « certains symptômes du trouble ont persisté au moins un mois ou sont survenus de façon répétée sur une période prolongée ; au moins trois des manifestations [selon une liste de six] sont présentes en même temps au cours de la dernière année. ».

La forme aiguë se manifeste par une consommation occasionnelle, plus ou moins intense (comme le « binge drinking ») et ne comporte pas en règle générale de phénomène de dépendance, contrairement à la dipsomanie et à l’alcoolisme chronique. La forme chronique se manifeste par une consommation répétée (quotidienne, de façon générale) et habituelle, au-delà des seuils de toxicité (deux à trois verres standards par jour), et n’a pas forcément comme objectif l’ivresse.

Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) classe l’alcoolisme dans les troubles liés à l’utilisation d’une substance (l’alcool). Il caractérise la maladie alcoolique comme une dépendance. Selon le DSM-IV, la « dépendance est un mode d’utilisation inapproprié d’une substance, entraînant une détresse ou un dysfonctionnement cliniquement significatif, comme en témoignent trois (ou plus) manifestations [selon une liste de sept items], survenant à n’importe quel moment sur la même période de douze mois ». La classification du DSM-IV fait une distinction entre dépendance physique (signes de tolérance ou de sevrage) et sans dépendance physique (pas de signes de tolérance ou de sevrage). D’autres formes de classifications de la maladie alcoolique existent : une forme associée à des conduites impulsives et antisociales, à des consommations de toxiques autres (héroïne, cocaïne), à début précoce, associée à des antécédents familiaux nombreux et probablement sous-tendue par des facteurs génétiques (type II de Cloninger) ; une forme à début plus tardif, sans conduites antisociales ni consommation de toxique et sans antécédents familiaux, probablement sous-tendue par des facteurs environnementaux (type I de Cloninger).

La notion de maladie tend à être remise en question, la personne alcoolique étant plutôt considérée comme sous l’emprise d’une drogue. Ce point de vue ouvre la voie à de nouvelles méthodes de sevrage qui ne déresponsabilisent pas la personne dépendante et ne considèrent plus l’alcoolisme comme une fatalité contre laquelle un individu doit lutter toute sa vie. L’alcool est à la fois une substance toxique et psycho-active (à l’origine d’une dépendance, qui dépend de son usage, mais aussi du patrimoine génétique du buveur). L’usage était autrefois considéré comme :

  • simple : également appelé « usage d’alcool à risque faible ». Il peut être expérimental, occasionnel ou régulier, à condition qu’il soit modéré ;
  • à risque : susceptible d’entraîner des dommages à plus long terme dont la dépendance ;
  • nocif : est caractérisé par la consommation répétée d’alcool au-delà de la modération ;
  • avec dépendance : avec perte de contrôle de sa consommation par le sujet pouvant entraîner une tolérance plus ou moins marquée avec des signes de sevrage plus ou moins importants.

La consommation excessive d’alcool et l’installation d’une dépendance est, dans la plupart des cas, facilitée par des facteurs psychologiques favorisants qui déclenchent et entretiennent le comportement de consommation. Des exemples plus fréquemment rencontrés chez les individus en difficulté avec l’alcool sont notamment : un ou plusieurs troubles anxieux, des déficits dans les capacités à gérer le stress et l’anxiété ; un état dépressif ; des déficits dans les habiletés de communication avec autrui (la consommation peut être amplifiée par des difficultés à refuser les incitations à boire ou les frustrations liées aux conflits interpersonnels) et une intolérance à la frustration plus ou moins marquée. Dans une moindre mesure, il existe également un trouble de la personnalité (personnalité borderline en particulier, mais également antisociale, dépendante, schizoïde, histrionique, trouble bipolaire), des troubles de perception et d’expression émotionnelle (alexithymie) et un état psychotique (schizophrénie).

Des facteurs psychosociaux peuvent exercer également une influence notable comme l’isolement ou le sentiment de solitude, le chômage, les violences conjugales. Des représentations cognitives de l’alcool comme symbole de convivialité, de plaisir ou de virilité sont aussi fréquemment retrouvées. Au niveau du fonctionnement cognitif, un faible sentiment d’efficacité personnelle est perçu (donc une faible confiance à résister à l’envie d’alcool) et des attentes élevées envers l’alcool. Les attentes envers une substance représentent la prédiction que fait l’individu de l’effet qu’il va obtenir en la consommant. Les attentes positives envers l’alcool concernent six domaines principaux : amélioration des relations sociales, diminution des sentiments et émotions négatifs, changements positifs globaux, plaisir social et physique, amélioration des performances sexuelles, agressivité et stimulation physique. Boire à l’excès peut résulter de l’évitement inconscient de l’affrontement des émotions liées à l’activation de certains schémas cognitifs fondamentaux. L’alcoolisme est l’objet de nombreuses études en psychologie expérimentale avec l’approche cognitivo-comportementale. D’un point de vue simplifié, le comportement de prise d’alcool est facilité par certaines pensées caractéristiques liées à celui-ci : anticipatoires, soulageantes et permissives, et va se trouver renforcé par l’effet anxiolytique de l’alcool qui apaise un éventuel malaise émotionnel. Ces pensées sont généralement automatiques et échappent la plupart du temps à la conscience explicite de la personne.

Publibel, publicité pour l’alcool, Belgique.

Selon ce modèle, les pensées anticipatoires représentent les attentes d’effets positifs de l’alcool (« Boire quelques verres va me rendre plus drôle »), les pensées soulageantes concernent les attentes d’apaisement apporté par l’alcool (« Je me sentirai plus détendu si je bois un coup ») et les pensées permissives autorisent la consommation (« Allez, juste pour un verre, je l’ai bien mérité après le boulot… »). Il est à noter que ces pensées relèvent de processus cognitifs normaux au départ et ne sont pas spécifiques de l’alcoolisme.

Il est nettement établi qu’une dépendance à l’alcool est fortement accompagnée d’un haut niveau d’anxiété et de dépression qui amplifient encore davantage la consommation. Elle s’accompagne aussi fréquemment de perturbations dans l’identification des expressions émotionnelles d’autrui, notamment d’une hypersensibilité à la colère. La prise en charge psychologique cognitivo-comportementale, généralement proposée après sevrage, peut comprendre un programme de prévention de la rechute (identification des situations à risque, résolution de problème pour améliorer le sentiment d’efficacité personnelle), un entraînement à la relaxation, à l’affirmation de soi (apprendre à refuser l’alcool, à faire face aux critiques, etc.) et un accompagnement psychologique individualisé.

Toute consommation d’alcool a des effets néfastes pour la santé. L’alcoolique remplace jusqu’à 50% de ses calories quotidiennes par de l’éthanol16, ce qui entraîne, outre une hépatotoxicité, des carences nutritionnelles souvent d’ailleurs compliquées par une malabsorption des nutriments17. Ceci explique des niveaux inférieurs de molécules antioxydantes alimentaires clés (Lieber 2000) et un statut antioxydant globalement diminué. L’éthanol est absorbé via les muqueuses et le tube digestif. Il passe directement dans le sang (comme le montre l’augmentation rapide de l’alcoolémie après ingestion ou inhalation), et diffuse dans le corps, dont jusque dans le cerveau. L’l’industrie de l’alcool est souvent critiquée pour la publicité qu’elle fait et pour avoir freiné la diffusion vers le public d’une information complète sur les effets de l’alcool, dont sur son caractère cancérigène, en vantant même un effet positif pour la santé.

Un rapport d’experts remis le 4 mai 2017 confirme que “l’option la plus sure” pour les femmes enceintes, les jeunes et les adolescents19 est l’abstinence. Le vendredi 24 août 2018 la revue médicale internationale The Lancet publie une méta-analyse sur la fréquence et l’impact de la consommation de boisson alcoolisée chez 28 millions de personnes dans 195 pays entre 1990 et 2016 qui démolit l’idée préconçue qu’« un petit verre d’alcool » tous les jours serait bon pour la santé. Selon le Dr Emmanuela Gakidou de l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé de Chicago « Le mythe selon lequel un ou deux verres par jour sont bons pour vous n’est qu’un mythe ». C’est la drogue dure qui occasionne la plus forte mortalité, tuant plusieurs millions de personnes par an.

Selon la dose ingérée et l’habitude, il diminue la vigilance puis conduit à l’ivresse aiguë, caractérisée par un ralentissement des réflexes, une perte totale de vigilance, un état d’euphorie ou, au contraire, de tristesse, une mauvaise appréciation des situations, des troubles de l’équilibre ainsi qu’une vasodilatation. À dose élevée, l’ivresse peut conduire au coma éthylique puis au décès.

Même sans ivresse, l’alcoolisation aggrave le risque d’accident, notamment d’accident de la route et d’accident du travail dans les métiers dangereux. Par exemple sur 600 pêcheurs de Boulogne-sur-Mer médicalement suivis, 50 % des éthyliques avaient subi un accident du travail entraînant une incapacité permanente partielle (IPP), contre 20 % chez les non éthyliques.

À court terme, la consommation d’éthanol peut provoquer gastrite, reflux gastro-œsophagien, hépatite aiguë alcoolique, nausées, vomissements et le syndrome de « gueule de bois » en effet secondaire.

L’alcool a un effet dit anxiolytique à court terme mais à long terme, il engendre souvent angoisses, troubles dépressifs, dépression et anxiété qui tendent à renforcer la situation de dépendance. La dépendance est caractérisée lorsque la personne est devenue incapable d’arrêter ou réduire sa consommation.

La consommation régulière d’alcool augmente le risque de contracter un cancer, pour plusieurs types de cancers des voies aérodigestives supérieures. Dès 1910, Lamy (sur la base de l’étude de 134 cas de cancers dont 114 hommes et 20 femmes) avait clairement identifié l’alcoolisme comme facteur de risque : 80 % de ces cancers de l’œsophage détectés l’étaient chez des alcooliques.

En 1951, on montre en Chine que ceci vaut aussi pour le cancer du cardia35 et le cancer de l’estomac. En 1955, des observations similaires seront ensuite faites au Japon36. Des conclusions similaires sont tirées d’études plus récentes qui montrent en outre que ce risque est fortement aggravé par le tabagisme : l’analyse de 200 cas masculins de cancers de l’œsophage comparés à 778 témoins a, en 1977, montré que la consommation d’alcool et/ou de tabac augmentent de façon indépendante le risque de cancer de l’œsophage, mais que l’exposition conjointe à ces deux cancérigènes a un effet multiplicateur sur le plan des risques, qui explique certaines différences homme/femme et ville/campagne observées dans la seconde moitié du xxe siècle. Ces données seront confirmées par de nombreuses études, dont en 1962 par une enquête rétrospective.

On estime en 2011 qu’environ un cancer sur dix chez l’homme et un sur trente chez la femme sont attribuables à l’alcool. Ce sont essentiellement des cancers du foie, cancers du pancréas, cancers des voies aérodigestives supérieures (cancer de la bouche ; langue, rhinopharynx, lèvres), cancer de l’œsophage et cancer de l’estomac. Chez les femmes, l’alcool augmente aussi le risque de cancer du sein (Selon le CIRC, une femme consommant 50 grammes d’alcool par jour (5 demis (0,25 l) de bière, 5 verres de vin (0,10 l)) augmente ce risque de 50 %. Pour 18 g/jour (2 verres) son risque se voit augmenté de 7 %.

En France on observe dans les années 2000-2010 une diminution spectaculaire du risque de cancers de la bouche, du pharynx, de l’œsophage et du larynx, attribuée par des chercheurs de l’Inserm en (2017) à une baisse de la consommation d’alcool (un français adulte de plus de 15 ans buvait en moyenne 36 verres par semaine en 1950, et n’en boit plus que 18 ; quantité qui est encore excessive par rapport à la recommandation de 11 verres/semaine à ne pas dépasser, en réalité déjà mauvaise pour l’organisme comme précisé plus haut).

Le principal risque lié à l’alcool est celui des effets fœtaux de l’alcoolisation (EFA), qui désignent les troubles des apprentissages et/ou du comportement au cours de la petite enfance, et dont la survenue est reliée à une ou des prises d’alcool occasionnelles par la mère (quelle qu’elle soit) durant sa grossesse. Plus rare est le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), observé parfois et dès la naissance chez l’enfant né d’une mère souffrant d’un problème chronique d’alcoolisation, et qui se traduit par un ensemble de signes cliniques morphologiques et neurologiques, susceptibles de handicaper l’avenir de l’enfant.

D’une manière générale, la quantité d’alcool susceptible d’être nocive pour l’enfant à naître est mal connue, et le risque pourrait exister même pour des quantités faibles. Il est ainsi recommandé aux femmes enceintes de s’abstenir de toute consommation pendant la durée de la grossesse (à tous les trimestres) ainsi que durant l’allaitement.

L’idée que des consommations faibles de certains alcools, notamment le champagne, seraient moins nocives est une légende urbaine n’ayant aucun fondement scientifique.

Il y a une forte corrélation entre dépendance à l’alcool et dépendance au tabac (85 à 90 % des alcooliques sont fumeurs). Boire donne envie de fumer : la stimulation cérébrale de l’alcool est plus faible que celle liée à l’absorption de nicotine et une stimulation faible induit une envie de toujours plus fumer. Certaines techniques d’arrêt du tabagisme peuvent être utiles pour le sevrage à l’alcool. En cas de dépendance conjointe, il peut être envisagé d’arrêter le tabac en même temps, avant ou après l’alcool. Tout dépend de la situation.

L’alcoolisme est souvent lié à la consommation abusive de benzodiazépines. Selon différentes études, entre 3 % et 41 % des personnes alcooliques disent avoir eu recours à une consommation abusive de benzodiazépine à un moment donné de leur addiction, souvent pour tenter de gérer l’intoxication alcoolique ou mitiger les effets du sevrage à l’alcool. La consommation de benzodiazépines peut s’associer à une consommation d’alcool, celle-ci augmentant de façon nocive l’effet sédatif des produits et le risque du développement d’une dépendance à plusieurs substances.

Il existe depuis l’Antiquité un certain nombre d’idées reçues relativement tenaces selon lesquelles l’alcool améliorerait les performances sexuelles, ces attentes sont d’autant plus marquées chez les alcoolodépendants.

En réalité, l’alcool produit un effet sédatif sur l’appareil sexuel dès le premier verre, faisant ainsi diminuer la réactivité sexuelle physique. À l’opposé, l’alcool provoque dans le même temps une excitation psychologique subjective inversement proportionnelle.

Il est nettement établi que l’alcool facilite les comportements sexuels à risque (rapports sexuels non protégés, agression sexuelle, etc.).

Une consommation d’alcool, même légère peut être responsable de morts violentes, notamment par accident de la route, accident du travail, homicides ou suicides. En France, entre 2002 et 2003 les décès par accident de la route imputables à une ivresse alcoolique représentent un total de 2 200 personnes.

Le syndrome de sevrage alcoolique survient six à douze heures après la dernière prise d’alcool chez une personne dépendante et chez qui ce risque n’a pas été prévenu. Il évolue spontanément vers la disparition de la dépendance physique en une semaine. Il peut néanmoins rester une dépendance psychologique. Cette dernière peut être forte et conduire à une réalcoolisation ou rechute. Dans les formes mineures, de façon plus ou moins associée, sont notés des nausées, des céphalées, une agitation, des trémulations, une tachycardie, une hypertension artérielle, des sueurs, une fièvre, des symptômes anxieux et dépressifs, des troubles de la concentration. Dans les formes sévères, il y a des crises convulsives avec ou sans hallucinations. Ces formes sévères peuvent être inaugurées par des troubles visuels, auditifs et sensitifs, favorisés par des stimuli sensoriels (gène de la lumière, du bruit, démangeaisons), des idées délirantes et hallucinatoires. Elles nécessitent une hospitalisation pour surveillance.

Les éléments qui permettent de détecter les formes sévères, permettant ainsi un repérage dans le but d’une meilleure prise en charge, sont la consommation prolongée de quantités importantes en alcool, des antécédents de crises convulsives et de délirium tremens, la nécessité de boire rapidement de l’alcool après le réveil afin de soulager les formes débutantes de sevrage. L’administration de benzodiazépine, une hydratation restent les traitements de choix pour prévenir le delirium tremens. Ces traitements peuvent être pris à domicile de manière préventive. Les vitamines souvent données n’ont pas comme rôle de diminuer le délirium tremens mais de corriger les carences fréquentes.

L’éducation, la réglementation de la publicité, mais aussi l’augmentation des prix des boissons alcoolisées (par la taxation) sont des moyens permettant de diminuer la consommation globale d’alcool. En France, la « loi Evin » vise à réduire les publicités sur le tabac et les alcools dans une optique de prévention.

En Amérique du Nord, au Québec plus précisément, l’organisme indépendant et à but non lucratif Éduc’alcool mène des actions de prévention et d’éducation depuis sa création en 1989. Ce type d’initiative apparaît comme étant une solution efficace et complémentaire aux efforts entrepris par les gouvernements pour diminuer l’alcoolisme au sein de leurs sociétés. Effectivement, en observant conjointement les données de 2014 de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’Institut national de santé publique du Québec, les Québécois consommaient en moyenne 8,5 litres d’alcool pur par personne, contre 13,30 litres pour un Américain et 13,20 litres pour un Canadien. À titre de comparaison, un Français consommait 12,9 litres et un Allemand 14,7 litres d’alcool pur par an et par personne pour cette même année.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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