La lutte contre la racisme.

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Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat sans fondement scientifique de l’existence de races au sein de l’espèce humaine, considère que certaines catégories de personnes sont intrinsèquement supérieures à d’autres. C’est sa différence avec le racialisme qui part du même postulat,

mais ne considère pas les races comme inégales. Cette idéologie peut amener à privilégier une catégorie donnée de personnes par rapport à d’autres. Le Petit Larousse a deux définitions du racisme, au sens strict du terme, comme « idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie », et au sens large du terme, comme « une attitude d’hostilité répétée voire systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes ».

Cette hostilité envers une autre appartenance sociale (que la différence soit culturelle, ethnique – ou tout simplement due à une couleur de peau) – se traduit aussi par des formes de xénophobie ou d’ethnocentrisme. Certaines formes d’expression du racisme, comme les injures racistes, la diffamation raciale, la discrimination, sont considérées comme des délits dans plusieurs pays.

Selon certains sociologues, le racisme s’inscrit dans une dynamique de domination sociale à prétexte racial. Les idéologies racistes ont servi de fondement à des doctrines politiques conduisant à pratiquer des discriminations raciales, des ségrégations ethniques et à commettre des injustices et des violences pouvant aller, dans les cas extrêmes, jusqu’au génocide selon Abraham Maslow et la pyramide de la haine. Ces idées s’appuyaient initialement non sur des faits scientifiques, mais sur la malédiction de Canaan dans le Livre de la Genèse et sur la « Table des peuples » qui en dérive. Le « racisme inversé » est pour sa part une expression qui use du terme « racisme », mais décrit un acte ou un propos venant non des membres d’un groupe social dominant, mais d’un groupe anciennement ou actuellement dominé et sans adhérer aux idées racistes sous-tendant le suprémacisme blanc.

Si la notion de « race humaine » et le concept du racisme sont partie liée, l’étude de leurs relations nécessite d’opérer une première distinction entre la race en tant que concept biologique et la race en tant que Constructivisme social que l’on peut définir comme « un signe ou un ensemble de signes par lesquels un groupe, une collectivité, un ensemble humain est identifié, dans certains contextes historiques précis, cette apparence socialement construite variant suivant les sociétés et les époques ».

Au cours de l’histoire, les définitions sociales de la « race » se sont souvent appuyées sur de présupposés caractères de nature biologique. La race (en tant que construction sociale) est cependant devenue largement indépendante des travaux menés sur la classification biologique des êtres humains qui ont montré que la notion de race humaine n’est pas pertinente pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l’espèce humaine, car la variabilité génétique entre individus d’un même sous-groupe est plus importante que la variabilité génétique moyenne entre sous-groupes géographiques.

Lutte contre la racisme, essais de couleurs, Haute Volta.

Le consensus scientifique actuel rejette l’existence d’arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de race, reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels ou

politiques. Cette autonomie se manifeste pleinement depuis la seconde moitié du XXe siècle où les effets du système de perception raciste perdurent en dépit d’un usage moins fréquent, et malgré le rejet du concept de race par la communauté scientifique.

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Sources : Wikipédia, YouTube.