La gymnastique rythmique et sportive.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Sports
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Temps de lecture :9 min de lecture

La gymnastique rythmique (GR) est une discipline sportive à composante artistique proche de la danse classique et de la gymnastique, principalement féminine, utilisant plusieurs engins d’adresse : corde, ruban, cerceau, ballon, massues.

En compétition, chaque enchaînement est noté par des juges selon la  chorégraphie, l’adresse et le degré de difficulté. Les gymnastes peuvent évoluer individuellement ou en ensemble. Les gymnastes peuvent commencer à tout âge mais la plupart des grandes championnes commencent vers l’âge de 3 – 4 ans.


C’est dans les années 1940, au sein des clubs de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), que se développe ce sport sous le nom de gymnastique rythmique et sportive (GRS). En 1948, le premier championnat national soviétique est organisé à Moscou.

Un an plus tard, la Fédération internationale de gymnastique (FIG) homologue officiellement la gymnastique rythmique, en tant que sport de compétition chez les femmes.

En 1963, les premiers championnats du monde de gymnastique moderne attirent à Budapest 28 athlètes représentant une dizaine de pays.

En 1983, la France accueille pour la première fois les championnats du monde, à Strasbourg.

La discipline devient une épreuve olympique l’année suivante lors des Jeux olympiques d’été de 1984 en catégorie individuelle et lors des Jeux olympiques d’été de 1996 pour les ensembles.

En 1998, la GRS prend le nom de gymnastique rythmique.

Le code de pointage de la FIG définit les règles à appliquer pour les compétitions. Il est remis à jour au début de chaque cycle olympique.

Dans certains pays, on applique des ajustements au code FIG pour les compétitions à l’intérieur du pays, en fonction des catégories.

La gymnastique rythmique est un sport très exigeant. Il est considéré comme un véritable mode de vie par les gymnastes. Ce sport demande force physique, assouplissements quotidiens et régimes alimentaires stricts pour les gymnastes de haut niveau.

Cinq engins sont utilisés par les gymnastes dans leur enchaînement : la corde, le cerceau, le ballon, les massues et le ruban, qui doivent  continuellement être maniés par la gymnaste.

En compétition internationale, les cinq engins ne sont jamais utilisés dans un même enchaînement. Les individuelles présentent quatre  enchaînements, avec un engin différent par enchaînement ; les ensembles présentent deux enchaînements, un avec un seul type d’engin et un mixte avec deux types d’engins : trois d’une sorte et deux d’une autre.

En France, les individuelles présentent, selon leur fédération et leur catégorie, de un à quatre enchaînements et les ensembles, un ou deux enchaînements, à engins identiques ou mixtes.

Il peut exister dans certaines fédérations des catégories particulières où un enchaînement en ensemble comporte plus de deux types d’engin ; il s’agit généralement d’enchaînements où les engins sont préalablement posés sur les bords du praticable et les gymnastes rentrent, sortent du praticable, récupèrent et déposent les engins au gré de la composition. Il existe également des enchaînements en ensemble sans engins (en mains libres) qui se rapprochent alors d’une discipline légèrement différente de la GR : la gymnastique esthétique.

Selon le code pointage de la FIG, un exercice de gymnastique rythmique peut être exécuté individuellement ou en ensemble de quatre gymnastes ou plus 2. Il doit durer entre 1 min 15 s et 1 min 30 s pour les individuelles et entre 2 min 15 s et 2 min 30 s pour les ensembles.

Alors que les prestations étaient totalement instrumentales, depuis 2013 la FIG tolère l’utilisation d’une musique avec paroles par gymnaste et par ensemble. Avec le code de pointage de 2017, les individuelles peuvent dorénavant présenter deux enchaînements sur les quatre avec une musique comportant des paroles.

Dans les différentes fédérations, les durées des enchaînements peuvent varier selon les catégories mais en règle générale, un enchaînement individuel reste plus court qu’un enchaînement en ensemble. De la même manière, les fédérations tolèrent ou non les musiques avec paroles, selon les catégories.

Chaque enchaînement est noté de la manière suivante : la note finale est donnée par la somme des trois notes (exécution, artistique et difficulté) après soustraction des éventuelles pénalités. Le total de points atteignable peut varier selon les pays et les catégories, en fonction des divers ajustements.

Selon le code de pointage 2017-2020, la note de difficulté est composée de quatre parties : les difficultés corporelles, les combinaisons de pas de danse, les éléments dynamiques avec rotation et lancer (aussi appelés risques) et les difficultés d’engin.

Les difficultés corporelles d’une chorégraphie sont répertoriées dans 3 catégories : les sauts, les équilibres et les rotations. Chaque famille d’éléments techniques — aussi appelée « groupe corporel » — doit être représentée. Le groupe « souplesses et ondes » présent dans les codes de pointages antérieurs a disparu du code de pointage 2013-2016. Les difficultés de cet ancien groupe sont réparties entre les équilibres et les rotations.

Ils peuvent être effectués debout (maintien sur une jambe et sur demi-pointe) ou au sol (maintien sur un genou ou la poitrine). Historiquement, un équilibre doit être nettement maintenu (minimum une seconde) mais depuis l’arrivée d’une partie des difficultés du groupe corporel souplesses et ondes dans le groupe équilibre, certains équilibres peuvent être réalisés de façon dynamique, la position doit néanmoins être bien définie.

Il existe également plusieurs sortes d’équilibres : en retiré, sur le côté, attitude, boucle, fouetté, etc. Ceux-ci peuvent se mettre en place de deux façons : en relevé ou en piqué. Le relevé consiste à se placer en équilibre sur jambe tendue par une flexion du genou et de la cheville. On part d’un appui du talon au sol à une élévation sur demi-pointe.

Le groupe corporel rotations est composé de toutes les difficultés du groupe corporel pivot des codes de pointages précédents, ainsi que des anciennes difficultés souplesse et ondes qui comportaient une rotation.

Un pivot s’exécute en tournant sur une jambe et sur demi-pointe ou non, de façon à faire au minimum un tour (360° ou 180° selon les formes). Les pivots ont les mêmes noms que les équilibres : en retiré, sur le côté, attitude, arabesque, boucle, fouetté, etc.

La gymnaste effectue une figure en l’air en sautant. Il existe plusieurs sortes de sauts : enjambé, 1 ou 2 boucles, carpé, cabriole, cosaque, saut de biche, saut ciseau, saut groupé, biche boucle, biche battu, saut manège, etc. Ils sont en général précédés d’un pas chassé et/ou d’un pied d’appel.

Tous les sauts se réalisent en trois phases : impulsion, suspension, réception. En fin d’impulsion, il y a une extension complète de la jambe du sol. Lors de l’envol, la position est clairement définie. En réception, il y a une flexion de la cheville et du genou pour amortir.

L’exécution est très importante car elle détermine la moitié de la note finale de la gymnaste. Cette partie représente les fautes commises par la gymnaste. Le code de pointage 2013-2016 ayant entraîné la disparition de la note artistique, la note d’exécution comporte désormais les fautes artistiques et les fautes techniques (qui sont jugées par deux jurys différents depuis 2017), c’est-à-dire par exemple les chutes d’engin et les déplacements de la gymnaste, maniements incorrect de l’engin (ballon griffé, altération du dessin du ruban, etc.), technique corporelle incorrecte (pointes, bras ou jambes non tendus, perte d’équilibre, synchronisation, etc.).

L’unité de la composition, l’harmonie entre la musique et le mouvement, l’expression corporelle et l’utilisation de l’espace sont autant de domaines ou des fautes artistiques peuvent entraîner des déductions en exécution.

Gymnastique, rythmique, carte maximum, Portugal.

La chorégraphie de la gymnaste doit être aussi variée que possible, c’est-à-dire utiliser les changements de niveau, d’énergie, de direction, de déplacements et mettre en œuvre tous les groupes corporels et maniements possibles : mouvement en huit, circumductions, lancers, échappés, roulés, etc. Pour les enchaînements en ensemble, en plus de tout cela, un nombre de formations (en cercle, diagonale, quinconce, etc.) est demandé.

La gymnaste doit absolument être accompagnée de musique lors de son passage devant le jury. Les musiques utilisées peuvent être instrumentales ou contenir des paroles. Le manque de relation entre la musique et la chorégraphie est sévèrement pénalisé.

Source : Wikipédia.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.