La Gaillarde.

Un peu oubliée, la gaillarde est une plante vivace qui anime gracieusement les massifs. Elle forme rapidement des touffes lâches, au feuillage légèrement velu, d’un vert grisé, et se couvre durant toute la belle saison d’une quantité impressionnante de fleurs. Évoquant les marguerites, celles-ci sont composées de pétales dentés à leur extrémité, souvent bicolores, aux coloris chauds.

Elle pousse au soleil, dans tous les terrains ou presque, préférant néanmoins les sols légers, bien drainés, même sableux ou caillouteux. Atout supplémentaire, elle supporte la sécheresse comme le froid (jusqu’à – 20 °C).

Les plants vendus en godet s’installent de préférence au printemps. Facile à réussir, le semis se fait au chaud, à 15 °C, et la levée a lieu au bout de 10 jours. Espacer de 30 à 40 cm lors de la plantation ou du repiquage. Multiplier par division au mois de mars. Les graines peuvent être récoltées sur les capitules fanés ; il faut les faire sécher quelques jours avant de les ressemer ou de les stocker. La gaillarde est parfois touchée par l’oïdium. Cette maladie se traduit par un feutrage blanc sur les feuilles.

Sa floraison est si abondante que la gaillarde a souvent du mal à  reconstituer ses réserves nutritives au cours de l’été. Pour conserver cette plante en beauté plusieurs années durant, il est donc presque indispensable de sacrifier la floraison automnale en rabattant la touffe à 10 cm du sol dès septembre.

En vasque, dans les massifs, en bordure, au potager… il y a toujours un petit endroit du jardin pour accueillir la gaillarde. Elle s’installe avec bonheur près de plantes aux fleurs bleues (cerinthe, buglosse ou limonium…), qui contrastent avec ses coloris chauds.

 

Source : Rustica

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