La Flexographie.

La flexographie est un procédé d’impression en relief, proche de la typographie. La forme imprimante (clichés ou manchons) est en photopolymère.

L’utilisation de ce procédé se retrouve dans l’impression de cartons ondulés, sacs plastique, étiquettes, etc., ainsi que pour certains journaux en Allemagne.

Ce procédé d’impression est en pleine croissance grâce à son faible coût et à son côté écologique. La partie la plus importante de l’impression est l’application des encres.


La flexographie existe bien avant les années 1970. À l’origine, on parlait d’impression d’encre à l’aniline, puisque dans les premiers stades de la flexographie, on utilisait le colorant d’encre aniline. En raison de sa  toxicité, son utilisation dans les emballages alimentaires a été interdite. Il y avait également des problèmes de résistance au frottement et à la  migration. Finalement, des améliorations et des changements ont été apportés : remplacement de l’aniline par des résines polyamides et autres (nitrocellulose, polyuréthane) qui accélèrent le processus de séchage et améliorent l’ensemble des impressions.

Les encres à solvants (base pigmentaire) ont commencé à être utilisées. Elles présentaient moins de risques pour l’emballage alimentaire mais elles étaient nuisibles à l’environnement. La loi américaine de protection de l’environnement de 1980 a amené les imprimeurs à tester les encres à l’eau. Aujourd’hui, grâce à la recherche et au développement, la plupart des imprimeurs ont pu adapter leurs besoins en utilisant des encres à l’eau, ce qui permet de recycler les encres pour une utilisation ultérieure.

Les premières presses à « tambour central de contrepression » sont apparues en France au milieu des années 1970. La quadrichromie a  commencé dans les années 1980, avec l’arrivée du cliché photopolymère en remplacement du cliché caoutchouc. Ceci a bouleversé la photogravure, qui a eu pour ce faire recours à l’infographie, aux scanners et aux tables de montage électroniques. Les cylindres qui permettent de transférer le volume d’encre aux clichés s’appellent des « aniloxs ».

La précision des points de quadrichromie s’est améliorée au milieu des années 1980 grâce à un revêtement céramique gravé au laser.

Le remplacement des cylindres « barboteurs » par des chambres à racles a permis à la flexographie de concurrencer l’impression par héliogravure qualitativement, à un coût bien inférieur.

Source : Wikipédia.

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