La confrérie des Saintes-Maries de la mer.

La Confrérie des Saintes est née en 1315 avec l’approbation de l’Archevêque d’Arles, Gaillard de Falguières et reconnue offcicellement sur la charte n°38 datée du 29 novembre 1338 avec pour but d’honorer les Saintes Maries et de se mettre sous leur protection.

Les buts de la Confrérie ont été précisés par le Président Henri VICENTE devant Mgr DUFOUR, Archevêque d’Aix et Arles, lors de sa visite pastorale en octobre 2011 :

 

  • Participer à l’animation et travailler au rayonnement des pèlerinages.
  • Faire connaitre cette association et demeurer en lien avec les autres Confréries.
  • Entretenir la Chapelle Haute, et prévoir les travaux et réparations nécessaires.
  • Dévolopper une fonction sociale en apportant aide et réconfort aux personnes en difficulté.
  • Dévolopper des liens de respect et de confiance avec le peuple des Gens du Voyage.

Confrérie des Saintes-Maries, carte maximum, 29/03/2015.

Après la construction de l’église fortifiée, commencée en l’an 810 et terminée vers 1100 par Guillaume 1er Comte de Provence, une foule immense de pèlerins et de gitans se rendaient en pèlerinage aux mois de mai et d’octobre afin de vénérer sainte Marie Jacobé, et sainte Marie Salomé, ainsi que leur fidèle Sara. En 1315, la confrérie des Saintes Maries s’organise avec l’approbation de l’Archevêque d’Arles : Gaillard de Falguières. Elle est officiellement reconnue sur la charte n° 38 datée du 29 novembre 1338. Le but de la confrérie était d’honorer les Saintes Maries et de se mettre sous leur protection. Elle connait tout de suite la faveur de la Provence, et en peu de temps compte dans ses rangs, les plus grands seigneurs et notables de la région, mais aussi les plus humbles, paysans, commerçants, marchands de Camargue et d’ailleurs. L’influence de la confrérie et sa puissance son tellement importantes que, tour à tour, le Roi Robert en 1332 et la Reine Jeanne en 1381 accordent des privilèges à ses membres. La crypte ou chapelle basse, ne fut construite qu’en 1391, par Dame Blanquette veuve Pailhade, sur les ruines de l’ancien oratoire. A cette époque, l’Archevêque d’Arles Aicard confie la direction de l’église et des pèlerinages aux moines de Montmajour et aux sœurs bénédictines…

Le pape Benoit XIV dans une bulle publiée en 1443, accorde aux confréries des indulgences particulières. Après les fêtes de la révélation des Saintes Reliques en 1448, le roi René d’Anjou, confirme à la ville tous les privilèges dont elle jouit et en 1548, le roi Henri II exempte la ville des Saintes Maries de tout impôt. Cela confirme la grandeur et la renommée dont jouit la confrérie jusqu’à la révolution Française. Sous le règne de la terreur, la confrérie est dissoute en 1792 et tous ses privilèges abolis. Les confrères cependant, fidèles à leurs croyance continuent leurs dévotions, les pèlerins ne cessent jamais de venir prier les 25 mai et 20 octobre sur les reliques des Saintes, sauvées de l’incendie allumé par les révolutionnaires le 5 mars 1794. La confrérie renait en 1862, grâce au zèle et au courage de l’abbé

Escombard. Les processions à la mer peuvent reprendre. Elle prend une part très active aux fêtes de la plantation de la croix de Jérusalem le 10 octobre 1899. Elle poursuit ses activités jusqu’à la grande guerre de 1914/1918 qui provoque sa mise en sommeil. Les 24 et 25 mai 1995 la foule des pèlerins est si importante que s’impose la nécessité de réorganiser le pèlerinage pour lui conserver sa tradition Chrétienne de prières et de recueillement.

En octobre 1996 l’antique confrérie des Saintes Maries de la mer est relancée par l’abbé Jean Morel sous sa forme actuelle.

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Sources : Confrérie des Saintes-Maries, YouTube.

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