La cerise.

La cerise est le fruit comestible du cerisier. Il s’agit d’une drupe (fruit charnu à noyau), de forme sphérique, de couleur généralement rouge plus ou moins foncé jusque noire, plus rarement jaune. Ce petit fruit compte environ 50 calories pour 100 grammes. La fleur est généralement blanche.

Il en existe plus de 600 variétés, dont les plus connues sont la Burlat et la Bigarreau. Les cerises se récoltent de fin mai à mi-août.


Le cerisier sauvage ou merisier, Prunus avium est présent en Europe dès l’époque néolithique, comme l’attestent les découvertes archéologiques.

Les cultivars de cerises douces sont très proches des formes du Prunus avium sauvage que l’on trouve dans toute l’Europe tempérée, dans le Caucase et le Nord de la Turquie. Les fruits de ce merisier sauvage sont de la même couleur rouge foncé. Mûrs, ils ont une chair sucrée mais qui peut être amère, sans être acide. Avant d’être cultivées, ces merises sauvages étaient récoltées comme l’attestent les noyaux trouvés sur des sites néolithiques et de l’Âge du Bronze, en Europe centrale.

Cerises, carte maximum, Portugal, 2015.

La culture du cerisier pour ses fruits remonterait au ive siècle avant notre ère, d’après les traces archéologiques trouvées en Asie Mineure (Caucase, Anatolie). Les premières cultures seraient grecques puis romaines. La cerise aurait été rapportée de Cerasus du Pont à Rome par Lucullus, après sa campagne contre Mithridate.

Jules Verne, dans un ouvrage peu connu Kéraban-le-Têtu, fait passer ses héros le long de la mer Noire en direction d’Istanbul, ils traversent alors une ville nommée Kérésoum où « le cerisier abonde ». L’auteur mentionne aussi le fait que le bois de ces arbres est utilisé également pour faire des pipes.

Les termes français cerise, anglais cherry (issu du normand cherise, avec [z] pris pour un pluriel), espagnol cereza, allemand Kirsche, vieil anglais cirse procèdent tous du latin vulgaire *cerĕsia, issu lui-même du bas latin ceresium pour cerasium, emprunt au grec κερἀσιον. La cerise a donné son nom à des villages et à des familles.

En France, le cerisier fut cultivé pour le commerce dès le haut Moyen Âge ; ses fruits délicats et sucrés étaient appréciés, mais aussi son bois, à la texture et à la finesse délicates.

Jean Morelot, de Fontenoy-le-Château, qui rapporta de ses voyages en Asie Mineure des plants de cerisiers, fut anobli en 1585 par le duc de Lorraine ; lui ont été octroyées des armes parlantes portant un « cerisier de sinople fruité de gueules ».

Cependant, c’est à Louis XV, qui aimait beaucoup ce fruit, que l’on doit l’optimisation et la culture intensive du cerisier moderne en France.

La récolte des fruits se fait en général entre fin mai et mi-août, selon les variétés. Il faut généralement compter 45 jours entre la date de floraison et la date de maturité des fruits.

Les ravageurs principaux de la cerise sont la Drosophila suzukii et la mouche de la cerise. La lutte se fait par insecticide ou par traitement biologique (argile blanche, pulvérisation d’ail liquéfié, agent entomopathogène de type Beauveria bassiana).

Les premières cerises de l’année viennent systématiquement de la région de Céret (Pyrénées-Orientales) dès le mois de mars et un cageot des premières cerises de l’année est envoyé chaque année au président de la République depuis 1932.

En 2017 la production française est de 39 936 tonnes. La surface cultivée est de 8 009 hectares, soit un rendement de 5 tonnes à l’hectare. Les principaux départements producteurs sont le Vaucluse (13 900 tonnes) le Gard, le Rhône, la Drôme. Le commerce extérieur est déficitaire ː 2 664 tonnes produites sont exportées mais 6 404 tonnes sont importées.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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