La cathédrale Notre-Dame, officiellement cathédrale primatiale Notre-Dame-de-l’Assomption de Rouen, est le monument le plus prestigieux de la ville de Rouen. Elle est le siège de l’archidiocèse de Rouen, chef-lieu de la province ecclésiastique de Normandie. L’archevêque de Rouen portant le titre de primat de Normandie, sa cathédrale a ainsi le rang de primatiale.
C’est une construction d’architecture gothique dont les premières pierres remontent au haut Moyen Âge. Elle a la particularité, rare en France, de conserver son palais archiépiscopal et les constructions annexes environnantes datant de la même époque.
Comme la plupart des grands édifices religieux du gothique normand, la cathédrale est dotée d’une « tour-lanterne » sur la croisée du transept. La flèche en bois couverte en plomb de style Renaissance qui la couronnait fut détruite par un incendie allumé par la foudre en 1822. Elle est à présent surmontée d’une flèche en fonte, construite de 1825 à 1876 qui culmine à 151 mètres de hauteur. La cathédrale Notre-Dame de Rouen est la plus haute de France et était le plus haut bâtiment du monde au moment de son achèvement en 1876, et le restera jusqu’en 1880, détrônée par la cathédrale de Cologne (157 mètres). Elle reste néanmoins la troisième plus haute église du monde, dépassée seulement par celles d’Ulm et Cologne. Elle est également la cathédrale qui, par la largeur de sa façade occidentale de 61,60 mètres, détient le record de France.
Considérée comme « la plus humaine des cathédrales » par le manque de symétrie de sa façade occidentale, elle est mondialement connue, notamment à travers les 28 tableaux de la série des Cathédrales de Rouen, peints par Claude Monet.
La première mention d’un évêque à Rouen remonte à l’an 314. Mais cette date, un an après l’autorisation du culte chrétien dans l’Empire romain, semble trop précoce pour imaginer l’existence d’un édifice religieux. Par contre, quelques dizaines d’années plus tard, un sermon de l’évêque Victrice daté d’environ 395-396 sous-entend la présence d’une cathédrale dans la cité et évoque la construction d’une basilique à proximité. Saint Victrice participa au chantier. En 1986, les fouilles menées dans le périmètre de la cour d’Albane par l’archéologue Jacques Le Maho permettent de confirmer l’existence de cette basilique. Par ailleurs, en 1954, l’archéologue Georges Lanfry effectue des fouilles au niveau de la dernière travée de la nef et découvre les bases d’une crypte construites par l’archevêque Maurille de Rouen en 1063. Sous la tombe du prélat, sont également découverts des vestiges plus anciens constitués de quatre colonnettes qui sont peut-être les bases d’un ciborium préroman. Ce qui confirme l’existence d’une ancienne église bien plus petite que la cathédrale actuelle (peut-être 30 m de long et 15 m de large). Cette dernière est située à quelques mètres au nord de celle de la cour d’Albane. Ainsi, comme dans beaucoup d’autres villes métropolitaines paléochrétiennes comme Genève ou celles de l’Italie du Nord, le groupe épiscopal de Rouen se composait donc d’au moins deux basiliques.
Au Ve siècle, ces deux basiliques sont réunies par des galeries. L’introduction de la réforme de saint Chrodegang au milieu du VIIIe siècle affecte la basilique nord au chapitre canonial. C’est à cette époque que la basilique du sud se trouve dédiée à Notre-Dame.
Vers 841, les destructions occasionnées par les raids vikings et l’incendie de Rouen provoquent des dommages importants qui seront réparés par la suite3. Au IXe siècle, on procéda à plusieurs réaménagements (palais épiscopal, logement canonial, ajout d’un massif occidental ou Westwerk à l’église martyriale), mais en 841, le feu allumé par les hommes du nord détruisit le groupe cathédral. L’ensemble paraît remis en état d’une façon provisoire en attendant le retour de la paix dans la région. Au Xe siècle, après le Traité de Saint-Clair-sur-Epte (en 911), Rouen devint la capitale du jeune duché de Normandie, le chef viking Rollon aurait reçu le baptême en 912 (sous le prénom Robert) dans la basilique primitive. Nécropole de la première dynastie des ducs de Normandie, la cathédrale (le premier édifice carolingien) ne fut agrandie que sous le règne de Richard Ier, ce dernier mourant en 996.
Vers 1030, l’archevêque Robert le Danois reconstruisit le chœur dans un style roman et inséra une crypte en dessous afin d’agrandir la basilique Notre-Dame existante. La construction de la cathédrale de Rouen menée par l’archevêque Robert, tout comme celle de l’abbatiale de Bernay, jette les fondements de l’école romane normande, prototypes de l’architecture religieuse en Normandie, puis en Angleterre. Les travaux s’interrompent à la mort de l’archevêque Robert en 1037. Un autre archevêque, Maurille (1055-1067), achève le chantier ainsi que la reconstruction de la nef en 1063. Il est dit que Maurille aurait fait ériger une tour-lanterne en pierre en forme de pyramide qui aurait porté son nom. Il procède à sa dédicace le 1er octobre 1063, en présence du duc Guillaume et des évêques suffragants Odon de Bayeux, Jean d’Ivry, Hugues d’Eu, Guillaume Flaitel, Yves de Bellême et Geoffroy de Montbray. C’est à cette époque que sont transférés dans la cathédrale les corps de Rollon et de Guillaume Longue-Épée.
En 1144, Hugues III d’Amiens assiste à la dédicace de l’abbatiale de Saint-Denis sur l’invitation de son ami Suger. L’année suivante, il met en chantier la « Tour neuve », un beffroi à six mètres au nord de l’ancien massif de la façade romane. D’autres travaux sont authentifiés dans la cathédrale même, mais dans une lettre de 1145 dans laquelle il fait part de travaux à l’intérieur, mais sans en préciser la localisation ; néanmoins des fouilles de la crypte laissent à penser qu’il s’agissait de la décoration du chœur. Mais il aurait pu aussi s’agir de travaux concernant la chapelle nord du déambulatoire, celle-ci devenant lieu où repose la dépouille d’Hugues d’Amiens. Achevée en 1164, la tour Saint-Romain introduit l’art gothique pour la cathédrale de Rouen. Vers 1170, la façade principale est refaite, percée de trois portails : un central dédié à saint Romain (aujourd’hui disparu) et deux latéraux dédiés à saint Jean et saint Étienne. Les travaux continuent avec la démolition de la nef romane et l’élévation des premières travées de la nef, commencée vers 1185 par l’archevêque Gautier de Coutances. Le transept et le chœur encore debout restent ouverts au culte. La nuit de Pâques 1200, un incendie détruit le quartier de la cathédrale, mais épargne la tour nouvellement construite, la façade et les nouvelles travées de la nef.
L’archevêque Gautier lance les travaux pour relever la cathédrale, notamment grâce aux dons de Jean sans Terre. L’allongement du chœur est envisagé, la crypte est arasée et comblée. En 1204, Philippe II Auguste assiste à la célébration dans la nef reconstruite. Le chœur de la cathédrale devait être utilisable en 1206 car c’était l’année de la consécration de l’évêque de Bayeux Robert des Ablèges. Dès 1214, Enguerran, qui a succédé à Jean d’Andely, travaille sur la chapelle axiale. La construction du chœur est en cours en 1220. La nef est achevée entre 1234 et 1237 avec la dernière clef de voûte signée du maçon Durand. Vers 1237, la cathédrale semble être achevée lors de la consécration de l’archevêque Pierre de Colmieu et la vente de la maison qui abritait Jean d’Andely et Durand.
Vers 1265/1275, des chapelles sont ajoutées aux bas-côtés de la nef sous la pression des confréries et corporations28. Le mur gouttereau est détruit et reconstruit quatre mètres plus loin, entre les culées des arcs-boutants. En 1280, Guillaume de Flavacourt concède l’espace entre le transept nord et la rue Saint-Romain. Cette cession a permis la réalisation du portail des Boursiers (actuel portail des Libraires), précédé d’une avant-cour. Un portail est réalisé au sud du transept : le portail de la Calende. Ses deux réalisations sont l’œuvre de Jean Davy. Les deux tours qui encadrent les portails, lesquels à l’origine devaient être coiffés de flèches, ne seront jamais réalisés. C’est à cette période qu’est construit un cloître dans la cour d’Albane, dont seule la galerie orientale surmontée de vastes salles et l’amorce de la galerie méridionale sont réalisés. La cour d’Albane vient d’un collège fondé au XIIIe siècle par l’archevêque Pierre de Colmieu, nommé par la suite cardinal-évêque d’Albano. En 1302, Guillaume de Flavacourt décide la réalisation sur un plan plus vaste d’une nouvelle chapelle axiale dédiée à la Vierge.
Les travaux sur la façade occidentale reprennent à partir de 1370, pour se terminer vers 1450. C’est alors qu’une série d’arcatures sont construites et remplies de plus de 60 statues. Ce parti de remplir la façade de statues semble être une inspiration anglaise, comme il peut être vu à Wells, Lichfield ou Salisbury, œuvres de Jean Périer, poursuivie par Jean de Bayeux et Jenson Salvart. Jenson Salvart remplace les fenêtres hautes de la cathédrale afin d’y apporter davantage de lumière. Les nouveaux vitraux sont l’œuvre de Jehan de Senlis.
Guillaume Pontifs, qui devient maître-d’œuvre de la cathédrale en 1462, poursuit le travail de Jenson Salvart et Geoffroi Richier dans le réaménagement du fenestrage du croisillon nord du transept. Il achève également la tour Saint-Romain par la réalisation d’un étage haut, couvert d’un toit en hache aux pans d’ardoise incurvés, de 1468 à 1478. Elle abritait neuf cloches, auxquelles se sont ajoutés en 1467 la Marie d’Estouteville et en 1470, la Guillaume. La présence de ces nombreuses cloches y a donné le surnom de la « tour aux onze cloches ». De 1477 à 1479, il reprend complètement la librairie des chanoines (bibliothèque du chapitre) réalisée par Jenson Salvart, et construit l’« escalier des Libraires » qui permet son accès depuis le transept de la cathédrale, en 1479. L’avant-portail de la cour des Libraires est achevé en 1484.
La façade occidentale, visuellement déséquilibrée par la présence unique de la tour Saint-Romain, Guillaume Pontifs commence fin 1485 une tour au sud de la façade, la tour de Beurre, sous l’archiépiscopat de Robert de Croismare. Elle est financée par les aumônes versées pour compenser le droit d’user de laitages lors du Carême.
Jacques Le Roux achève la tour du Beurre en 1506. Seul le couronnement de la tour reste inachevé. À sa base vient s’établir la paroisse Saint-Étienne en février 1497. La réalisation de la tour désordonne beaucoup la façade. Des fissures apparaissent et la rose de Jean Périer réalisée vers 1370 menace de se ruiner. Elle cause la reconstruction du portail central entre 1508 et 1511 par Roulland Le Roux. Le décor du portail et de son tympan est confié à Pierre des Aubeaux.
La flèche gothique d’origine, dite « l’aiguille » ou « tour grêle » du XIIIe siècle, subit un incendie le 5 octobre 1514. L’année suivante, Roulland Le Roux consolide la tour-lanterne, et y rajoute un étage en prévision d’une nouvelle flèche. Son projet d’une flèche en pierre est refusée. Le charpentier darnétalais Robert Becquet réalise une flèche en bois en forme de pyramide, recouverte de plomb doré, du style Renaissance. Commencée en 1538, achevée en 1557, elle culmine à 135 mètres de haut.
La cathédrale est saccagée par les huguenots en 1562. Les statues manquantes sont un témoignage de cette période troublée. Les tombeaux du duc de Bedford et du cardinal d’Estouteville sont détruits, les statues de saints et d’archevêques sur la façade sont décapitées.
En 1683, un ouragan dévaste la façade occidentale, détruit la rosace et renverse trois des quatre tourelles du couronnement qui crèvent les voûtes et ruinent l’orgue. Un don de Louis XIV permet de restaurer ce qui a été détruit.
En 1736, le chapitre de la cathédrale entreprend de surélever le chœur et dégager les tombeaux qui l’encombrent, comme pour la chapelle de la Vierge. Le chœur est doté d’un nouveau maître-autel, œuvre de Cartault livrée le 14 décembre 1734. Le trumeau du portail central est détruit pour laisser un passage au dais processionnel. La clôture de cuivre jaune qui entourait le chœur depuis 1526 est remplacée par des grilles de cuivre doré. Le jubé du XIIIe siècle disparaît en 1772 ; il est remplacé en 1775 par un jubé classique en marbre, œuvre de l’architecte Guillaume-Martin Couture.
Lors de la Révolution française, la cathédrale devient le temple de la Raison. Les cloches sont brisées et la Georges d’Amboise fondue. La Révolution conserve convenablement la cathédrale par l’utilisation de la chapelle de la Vierge comme grenier à foin, tandis que le reste de l’édifice a servi de salle de concert. Elle retrouve son statut de cathédrale en 1796.
La foudre frappe le 15 septembre 1822, brûlant la flèche de style Renaissance. L’architecte Alavoine propose la construction d’une flèche en fonte dans le style gothique. Commencée en 1825, elle est achevée en 1884 avec la pose de quatre clochetons en cuivre, œuvres de Ferdinand Marrou, en suivant des dessins de Barthélémy. Diverses campagnes de restaurations sont entreprises au cours du XIXe siècle, menées par Alavoine, Barthélémy, Desmarest et Sauvageot. Elles se poursuivent au XXe siècle avec Chaîne, Colin et Auvray.
Au cours du XIXe siècle, différents travaux ont été réalisés pour valoriser la cathédrale. Le 26 novembre 1792, le mur d’enceinte qui clos le parvis est démoli. Au fur et à mesure, les travaux sont interdits sur les maisons qui jouxtent la cathédrale. Deux maisons en 1822 sont détruites à la suite de l’incendie et de la chute de la flèche, leur reconstruction est refusée. En 1851, le préfet signale au ministre « les inconvénients qui résultaient pour cet édifice du voisinage des maisons et échoppes qui y sont adossées ». Le ministre lui répond qu’il « paraît convenable et même nécessaire de dégager un édifice, tel que la cathédrale de Rouen, des constructions parasites qui l’obstruent » ; réponse complétée, après un incendie en 1855 au pied de la tour Saint-Romain, par son désir de « dégager un monument aussi précieux ». Un décret d’utilité publique est signé le 30 juillet 1861 en vue de l’expropriation des immeubles attenants à la cathédrale. Ainsi, sont démolies toutes les constructions touchant la cathédrale, que ce soit la rue du Change et rue des Bonnetiers au sud, ou la rue des Quatre-Vents et rue Saint-Romain pour la cour d’Albane au nord. Seule, la maison de l’Œuvre attenante au cloître des chanoines est rescapée de cette opération.
Un incendie touche la charpente du bas-côté sud le 9 juin 1940 après l’incendie du quartier compris entre la cathédrale et la Seine. Dans la nuit du 18 au 19 avril 1944, la cathédrale est éventrée par sept torpilles dont une, tombée dans le chœur, n’explosera pas. Les bas-côtés de la nef et les chapelles du collatéral sud, sauf une, sont détruites. De plus, un des quatre piliers soutenant la flèche est gravement endommagé. Le pilier sera rapidement renforcé et étayé par l’entreprise Lanfry, pour empêcher la flèche de s’abattre sur l’ensemble de la structure. La nef restera debout grâce aux arcs-boutants de la chapelle Sainte-Catherine qui l’ont soutenue à eux seuls. Le souffle des explosions éventre les grandes roses du transept et de la façade occidentale. Lors de la semaine rouge, le 1er juin, la tour Saint-Romain s’enflamme, causant la chute des cloches. L’incendie se propage aux bas-côtés, à la nef, jusqu’à la cour des Libraires.
Les travaux de restauration sont menés par Albert Chauvel, architecte en chef des monuments historiques, des architectes Franchette et Grégoires et de l’entreprise de Georges Lanfry. Après déblaiements et consolidations, la restauration se met en place. La cathédrale est finalement rouverte, ainsi que le nouveau maître-autel consacré par l’archevêque Martin le 17 juin 1956 en présence de René Coty. Des travaux de restauration permettent à la tour Saint-Romain de retrouver sa toiture en hache couverte d’ardoises en 1987.
Le 26 décembre 1999, la tempête fait chuter le clocheton nord-est qui perce les voûtes du chœur. L’écrasement au sol des voûtes du chœur et de la pointe du clocheton détruit une partie des stalles du XVe siècle. Une première phase de travaux d’urgence, lancée par la Conservation régionale des Monuments historiques et l’architecte des Bâtiments de France, a permis d’étayer les voûtes percées et déstabilisées, reconstruire l’arc-doubleau et des voûtains, ainsi que raccommoder les fissures. Cette étape s’est achevée au début de l’été 2000.
Une deuxième phase, commencée en 2010, doit permettre la reconstruction du clocheton détruit et la remise en état des charpentes, couvertures et arcs-boutants. Pierre-André Lablaude, architecte en chef des Monuments historiques, prévoit la restauration des trois clochetons encore en place et la reconstruction du clocheton disparu. Le coût de cette opération, entièrement financée par l’État, est estimé à 7 600 000 euros.
Déposés après les bombardements de 1944, les tableaux (propriétés de l’État) qui ornaient l’ensemble de la cathédrale retrouvent leur place depuis les années 1970 après un programme de conservation-restauration. Neuf tableaux, restaurés pour un coût de 96 073 euros, ont ainsi été reposés dans la cathédrale, parmi lesquels se trouvent les toiles de Saint Jean-Baptiste au désert et la Mort de saint Joseph, rapportés d’Avignon par Frédéric Fuzet. Il reste aujourd’hui encore quelques tableaux toujours en réserve qui attendent d’être remis en place.
Depuis le 30 mai 2015, les travaux de restauration de la façade occidentale sont achevés et les échafaudages retirés, permettant d’apprécier pour la première fois depuis de nombreuses années la façade nettoyée et libérée de tous échafaudages.
De nouveaux échafaudages sont élevés à la fin 2015 au-dessus du chevet. Les travaux concernent la restauration des charpentes et couvertures du chœur (hors décors), des élévations des parties hautes nord, sud, est et du chevet, des décors de la couverture du chœur ainsi que des voûtes du chœur. Les travaux, financés par le ministère de la Culture et de la Communication pour un montant total de 4 725 000 €, sont prévus en six tranches sur 74 mois. Les travaux sont sous la direction de l’architecte en chef des Monuments historiques Richard Duplat. La première tranche de 12 mois, d’un montant de 1 150 000 €, concernera « la révision et la réparation de la charpente actuelle conservée du haut comble du chœur selon ses dispositions établies en 1823, puis son rehaussement pour rétablir son volume antérieur de 1539 », « la réfection en plomb de la couverture du chœur, à l’identique de celle du vaisseau principal de la nef, dans ses dispositions des XVe et XVIe siècles, avec rétablissement des trois lucarnes de versants et de croupe » et « la réparation des arases en pierres endommagées par la chute d’un clocheton de la flèche en 1999 ».
La Direction régionale des Affaires culturelles poursuit les travaux de restauration de la cathédrale. En 1974, des travaux de consolidation de la flèche sont entrepris par Eiffel par la mise en place d’un tabouret et le renforcement par doublement interne de la flèche en fonte par une structure de 300 T en acier Corten.
Mais le programme n’est pas conduit à son terme. En 2009, des études sont réalisées pour la restauration définitive de la flèche. Le projet, qui commence en 2016 et doit s’achever en 2022, est divisé en 7 tranches. Il est financé par le ministère de la Culture et de la Communication pour un montant total de 14 500 000 €. Cette opération comprend la restauration des éléments de structure et de décor en fonte, la restauration de la structure en acier Corten, la réfection des liaisons d’assemblage entre les deux structures, la protection de la flèche par peinture de la structure en Corten en gris ou vert clair et des éléments en fonte en vert-de-gris selon la teinte d’origine, la couverture en cuivre de la dalle du tabouret au pied de la flèche et une mise en valeur par l’éclairage de l’ensemble.
Au cours de l’année 2015, des travaux de mise en accessibilité de la cathédrale ont été réalisés. Il a ainsi été réalisé des rampes pour l’accès au baptistère et au portail des Maçons.
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Sources : Wikipédia, Youtube.