La caille.

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Les cailles sont de petits oiseaux migrateurs (15 cm de longueur environ) de la sous-famille des Perdicinae. Elles ressemblent beaucoup aux perdrix, bien que plus petites. Ce terme serait d’origine germanique. Ces oiseaux sont un gibier recherché.

Elles se nourrissent de graines au sol, d’insectes et parfois de petites proies.

Le Roi caille est un synonyme populaire du râle des genêts. Il existe également de nombreuses espèces du genre Ortygospiza.

L’élevage des cailles s’appelle la coturniculture, terme dérivé du nom de l’un des genres Coturnix.

La caille margote (ou carcaille/courcaille) en accompagnant chacune de ses émissions sonores d’un hochement de tête.

En France, la caille n’est pas une espèce menacée, sa survie étant  directement liée aux dates d’ouverture de la chasse, en général postérieures au début de sa migration.

Les comportements naturels de la caille d’élevage (Coturnix japonica) consistent à prendre des bains de poussière, explorer son environnement, gratter la terre à la recherche de nourriture (grains, larves, insectes, végétaux…), former des nids dans le sol et les herbes, et dormir la nuit. C’est un animal relativement calme, mais des conflits peuvent survenir (principalement entre mâles). La caille du Japon est très peu craintive envers l’homme et tolère bien sa présence. La caille d’élevage ayant perdu la quasi-totalité de son instinct sauvage, ne couve pas et ne s’occupe pas des cailleteaux.

Environ 90 % des cailles élevées en France connaissent l’élevage intensif. Elles y vivent entassées les unes sur les autres, à plus de 80 par m2 pour les pondeuses et plus de 100/m2 pour les cailles de chair, les règlements des élevages de poules ne s’appliquant pas aux cailles. Elles pondent jusqu’à 300 œufs par an (contre 7 à 14 œufs/an pour les cailles sauvages). Elles y subissent des picages sévères, les têtes et pattes sont parfois déformées par les tumeurs ou les maladies de peaux. Certaines meurent avant d’être envoyées à l’abattoir.

Selon Alexandre Dumas : « Une caille bien grasse plaît également par son goût, sa forme et sa couleur. On fait acte d’ignorance culinaire toutes les fois qu’on la sert autrement que rôtie et en papillote, parce que son parfum est très fugace et que, toutes les fois que l’animal est en contact liquide, son parfum se dissout, s’évapore et se perd. »

Source : Wikipédia.

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