Joseph Peyré, écrivain.

Joseph Peyré est un écrivain français, né le 13 mars 1892 à Aydie (Pyrénées-Atlantiques), mort le 26 décembre 1968 à Cannes (Alpes-Maritimes). Plusieurs de ses ouvrages ont été récompensés par un prix.


Joseph Peyré naît en 1892 en pays de Vic-Bilh, à Aydie, village béarnais où son père et sa mère sont instituteurs. Il fait ses études au lycée de Pau (aujourd’hui lycée Louis-Barthou) puis à Paris, où il est l’élève du philosophe Alain en khâgne au lycée Henri-IV, et à Bordeaux : licence de philosophie et doctorat en droit (mention Sciences politiques et économiques). Après une brève carrière d’avocat au Barreau de Pau et de chef de cabinet à la préfecture de Limoges, il se dirige ensuite vers le journalisme avec Georges et Joseph Kessel. C’est alors, à la fin des années vingt, que ce dernier, soutenu par le poète, journaliste et écrivain Francis Carco, pousse Peyré à écrire. Alain avait vu juste, qui avait prédit à son élève une carrière littéraire ! Celle-ci durera près de quarante ans et donnera naissance à plus de quarante quatre ouvrages romans, nouvelle, essais et livres pour enfants.

Joseph Peyré, carte maximum, Garlin, 20/10/2017.

Trois thèmes animent l’œuvre de ce « romancier de la solitude et de l’exaltation de l’homme » :

  • le désert et les méharées à travers le sable, du cycle saharien qui compte notamment L’Escadron blanc, Le Chef à l’étoile d’argent, La Légende du goumier Saïd.
  • l’Espagne, qui revit dans Sang et Lumières ou Guadalquivir2 ; les deux ouvrages ont pour sujet la corrida et la tauromachie.
  • la haute montagne, avec Matterhorn (1939), Mont Everest (1942) et Mallory et son dieu (1947).

Joseph Peyré a aussi consacré plusieurs livres à son Béarn natal (Le Puits et la Maison, De mon Béarn à la mer basque) et au Pays basque : Jean le Basque (illustré par Ramiro Arrue) et Le Pont des sorts.

Romancier de l’action, romancier de l’énergie, Joseph Peyré s’était présenté à l’Académie française en 1956 sur les instances de Pierre Benoit et du duc de Lévis-Mirepoix, au fauteuil du baron Seillière. Sans atteindre le succès, malgré un nombre important de voix. Le duc de Lévis Mirepoix écrit à ce propos : « C’était l’écrivain le moins porté à faire une campagne. Il n’était capable que d’attirer et de ressentir l’amitié. Il se montrait peu et venait rarement à Paris.[…] À cette amitié de vingt ans toujours présente mais glissée au domaine des ombres, qu’il me soit permis de renouveler cette voix qui n’a pas abouti, mais qui demeure un fidèle hommage.».

Joseph Peyré est officier de la Légion d’honneur et officier du Mérite saharien.

Source : Wikipédia.

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