John Ireland, compositeur.

La musique du compositeur britannique John Ireland ressortit au style qu’il est convenu de qualifier d’« impressionnisme anglais » ; Ireland s’est  surtout illustré dans les domaines de la mélodie et de la musique de chambre.

Né le 13 août 1879, à Bowdon, dans le Cheshire, John Nicholson Ireland entre à l’âge de quatorze ans au Royal College of Music de Londres, où il enseignera ultérieurement la composition : parmi ses élèves figureront Benjamin Britten, Ernest John Moeran, Alan Bush, Humphrey Searle, Richard Arnell. Il est, de 1904 à 1926, organiste et maître de chœurs à l’église St. Luke’s de Chelsea. D’abord influencée par Beethoven, Brahms et Dvǒrák, puis par Debussy et Ravel, sa musique n’en est pas moins typiquement britannique. Très attiré par le paganisme et le fantastique des écrits d’Arthur Machen – auteur du Grand Dieu Pan –, John Ireland s’inspire de ce dernier dans certaines de ses pièces, comme le prélude symphonique The Forgotten Rite (1917-1918). Son amour de la campagne

anglaise, notamment du Sussex – où il s’établira en 1953, au moulin de Rock Mill, dans le village de Washington –, et son utilisation de la gamme pentatonique des chants populaires anglais se traduisent dans ses œuvres. Ses mélodies – sur des textes de William Shakespeare, A. E. Housman, Thomas Hardy, Christina Rossetti, Dante Gabriel Rossetti, John Masefield, Rupert Brooke, Ernest Dowson… –, se distinguent par leur subtile évocation des ambiances. Dans son catalogue, il faut encore mentionner deux Sonates pour violon et piano (1908-1909, 1915-1917), le motet pour chœurs et orgue Greater Love hath no Man (1912), un Trio pour violon, clarinette et piano (1913, transcrit pour violon, violoncelle et piano, 1915), les préludes pour piano The Holy Boy (1913-1915), les London Pieces, pour piano (1917-1920), la rhapsodie symphonique Mai-Dun (1921), une Sonate pour violoncelle et piano (1923), un Concerto pour piano (1930), A London Overture, pour orchestre (1936), un Concertino Pastorale, pour cordes (1938), la suite pour piano Sarnia : An Island Sequence (1940-1941). John Ireland meurt le 12 juin 1962, dans son moulin de Rock Mill.

Source : Universalis.

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