Jean Tinguely, sculpteur, peintre et dessinateur.

Jean Tinguely, né le 22 mai 1925 à Fribourg et mort le 30 août 1991 à Berne, est un sculpteur, peintre et dessinateur suisse.

Parmi ses inventions les plus originales, on compte les Méta Matics ou sculptures animées dont il a commencé la réalisation en 1954 sous le nom de Méta-mecaniques qui étaient alors des tableaux animés de façon électrique. Les Méta Matics sont des machines à dessiner.

Avec sa deuxième épouse, Niki de Saint Phalle, il a créé de gigantesques sculptures, dans des parcs de sculptures, notamment le Jardin des tarots en Toscane. Durant toute leur carrière commune leur couple n’a cessé de susciter l’intérêt des médias.

Tinguely possédait le don d’attirer l’attention et d’établir ainsi une communication avec ses mécanismes détournés de leur sens et de leur finalité. Avec Euréka, une énorme machine conçue pour l’exposition nationale suisse de 1964, cette particularité est apparue comme une caractéristique essentielle de son art. Imprégné des œuvres de Marcel Duchamp (Ready-made ou objets usuels ironiquement promus œuvres d’art), il s’inscrit dans l’esprit dadaïste qui se manifeste par la provocation et la dérision souvent au cours de manifestations publiques. En 1959, son premier triomphe public a lieu lors de la Biennale de Paris, inaugurée par André Malraux, au musée d’art moderne de la ville de Paris, avec des machines produisant des peintures en série dont il a pu faire la démonstration devant le public.

Il remet en question l’académisme de l’art créant des machines construites en partie avec des objets de récupération, sciemment imparfaites, s’opposant au culte de l’objet neuf et pratiquant le recyclage déjà utilisé avant lui par l’art brut. Ces matériaux de récupération auxquels il redonne vie en les animant avec des moteurs comptent parmi les innovations les plus vivantes de la sculpture du XXe siècle.


Jean naît à Fribourg ; son père, Charles Tinguely, est ouvrier. Sa mère, Jeanne-Louise Ruffieux (1899-1980), est née dans une famille d’agriculteurs aux nombreux enfants. En 1928, la famille s’installe à Bâle. Jean parle en français à la maison, en allemand à l’école.

Sa biographie témoigne très tôt de tiraillements et de tensions entre lui et ses parents. En réaction contre l’ambiance familiale autoritaire, Jean délaisse l’école et devient un lecteur assidu de Lord Byron, Alexandre le grand, Napoléon et trouve refuge dans les bois où il réalise ses premières méta-mécaniques :

« Alors, j’ai commencé à faire une chose très bizarre : plusieurs samedis et dimanches de suite, j’ai commencé à construire de jolies petites roues en bois, bricolées comme ça, le long d’un ruisseau […]. Aucune idée d’art […]. Dans la forêt, j’utilisais un ruisseau : il faut dire que c’était une forêt de sapins qui formaient une sorte de cathédrale, avec les qualités sonores d’une cathédrale […], les sons s’amplifiaient formidablement bien. J’ai fait jusqu’à deux douzaines de petites roues dont chacune avait sa propre vitesse, et parfois cette vitesse était variable selon la vitesse de l’eau, variable elle aussi. Chaque roue avait une came […]. Une came, c’est une chose qui assure une irrégularité à la roue – tu vois ! Ça frappait, ça actionnait sur un petit marteau qui tapait sur différentes boîtes de conserve rouillées ou pas, des sonorités différentes. Ces sons, ces tonalités, à des rythmes différents, étaient répartis tous les cinq à six mètres, et ces concerts s’allongeaient parfois jusqu’à cent mètres dans la forêt. J’imaginais alors le promeneur solitaire lui aussi dans la forêt, qui entend d’abord ce concert avant d’entendre les bruits de la forêt. Parfois, ça fonctionnait jusqu’à quinze jours, c’était évidemment fragile mais il y en avait quelques-uns qui fonctionnaient pendant des mois. »

En 1939 il tente de se rendre en Albanie par le train pour soutenir le peuple albanais dans sa résistance contre l’agression de l’Italie fasciste. Il a alors quatorze ans. Arrêté par la police à la frontière suisse, il est renvoyé dans ses foyers.

Le 2 mai 1941 il commence un apprentissage de décorateur au grand magasin Globus, sous la tutelle de E. Theo Wagner. Le 25 août 1943, Jean est licencié du Globus avec effet immédiat pour indiscipline et manque de ponctualité. À partir de septembre, engagé comme apprenti chez Joos Hutter, décorateur. Il ne fréquente pas régulièrement les cours de la Kunstgewerbeschule (« école des arts appliqués »), mais il suit particulièrement les cours de Julia Ris qui attire son attention sur le mouvement comme moyen d’expression artistique.

Oeuvre de Jean Tinguely, carte maximum, Bâle, 26/05/1987.

Après la guerre, Jean habite au Burghof, immeuble voué à la démolition, près du Musée des Beaux Arts, au no 2 de St. Alban Vorstadt. Bâle devient le lieu de rencontres des réfugiés politiques : syndicalistes, anarchistes, ex-communistes se retrouvent chez le libraire Heinrich Koechlin. Tinguely participe aux discussions, et fait ainsi son éducation politique. Il réalise la mise en page de livres pour Koechlin, il s’intéresse en particulier à Yves Tanguy, Salvador Dalí, Joan Miró, Paul Klee et à tous les travaux du Bauhaus. À cette même époque, il se lie d’amitié avec Daniel Spoerri, ancien danseur du ballet de Berner Staatsoper, avec lequel il partage le même goût pour les moyens d’expression anti conventionnels. En 1951, il épouse Eva Aeppli, étudiante à l’école des arts appliqués de Bâle dont il a une fille, Myriam, née deux ans plus tard, en 1953.

Jean part pour Paris en 1952 avec Eva Aeppli. Il rejoint son ami Daniel Spoerri avec lequel il conçoit un décor pour un spectacle de danse : Prisme, un ballet de Nico Kaufmann. Le ballet est présenté à un concours de danse organisé par Serge Lifar. Mais au moment où le premier danseur doit faire son entrée, le décor s’effondre et se disloque. À la répétition générale, lorsque nous avons tiré sur les ficelles, alors que la musique avait déjà commencé, toute notre installation est tombée sur la tête des danseurs, c’était la catastrophe. Le ballet s’est poursuivi sans décor, avec la musique seulement.

Eva et Jean s’installent en 1953 à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne) puis ils emménagent la même année dans un hôtel 12 rue Pierre-Leroux, dans le 7e arrondissement de Paris. Tinguely expose ses œuvres dans la salle désaffectée du café de l’hôtel. Eva, qui fabrique des marionnettes, donne naissance à leur fille Myriam. Cette année-là, Jean réalise des constructions spatiales en utilisant uniquement du fil de fer soudé avec de petites feuilles de tôles qui prennent la forme de reliefs muraux. Il a alors l’idée de mettre en mouvement ces formes pour les dégager de leur inertie. Lorsqu’il crée la première de ces roues, l’artiste va découvrir la mécanique du hasard.

À partir de 1954, Jean réalise de petites sculptures en fil de fer intitulées Moulins à prières : Moulin à prière II, 1954, 75 × 53,5 × 35,5 cm, Museum of fine arts (MFAH), Houston, Texas.

Le 27 mai 1954 a lieu le vernissage de sa première exposition à la galerie parisienne Arnaud, située au 34 rue du Four. C’est une des deux galeries d’avant-garde de Paris avec la galerie Denise René qui va ouvrir en 1955. L’exposition comprend les tableaux mobiles aux formes géométriques blanches : les Méta Mécaniques, et des constructions en fil de fer et plaques de tôle (Moulins à prière) qui reçoivent un accueil très favorable de la part des critiques. À La fin de cette même année, Jean présente à Milan ses Automates, sculptures et reliefs mécaniques au Studio d’Architetturab. Il ne les récupère que dix ans plus tard, en parfait état.

Installé au début de l’année 1955 dans un atelier de l’Impasse Ronsin, Jean a pour voisins le sculpteur Constantin Brâncuși et d’autres artistes, et il fait la connaissance d’Yves Klein.

En avril 1955, Jean Tinguely expose à la galerie Denise René. L’exposition s’appelle Le Mouvement, elle réunit les sculptures mobiles de Marcel Duchamp et Alexander Calder, les peintures de Victor Vasarely, et les œuvres de Pol Bury, Yaacov Agam, Jesús-Rafael Soto et Jean Tinguely. L’exposition est très bien accueillie. C’est la première fois depuis la guerre qu’une nouvelle forme d’expression artistique voit le jour. Jean Tinguely y expose deux machines sonores qui seront développées en 1958 dans l’exposition Mes étoiles, Concert pour sept peintures.

Ces deux machines sont des reliefs Méta Mécaniques, annonciatrices de Méta Matics et qu’il va développer pour le Salon des réalités nouvelles, où les sonorités sont produites par des casseroles, des bouteilles, des boîtes de conserve, des entonnoirs, des verres, frappés régulièrement par de petites marteaux. L’accueil du public va de l’enthousiasme à l’indignation : à Stockholm où les œuvres sont exposées ensuite, une visiteuses menace d’appeler la police.

Oeuvre de Tinguely, carte maximum, Bâle, 25/11/1988.

En septembre 1955 il trouve à Stockholm un atelier dans les locaux de la revue Blandaren où il développe des travaux qu’il expose le mois suivant à la galerie Samlaren. Ce sont des reliefs et sculptures qu’il va développer dès son retour à Paris et qui portent le nom de Méta-Kandinsky, ou bien Méta-Herbin (Auguste Herbin) ou encore Méta-Malevitch. La plupart des œuvres de Stockholm et celles de Paris de cette période appartiennent à des collections privées12. Un Méta-Kandinsky III était exposé au palais Grassi en 1987 : 39 × 132 × 35 cm, collection privée, Suisse. Ces travaux, ainsi que les grandes sculptures de la série Balouba l’occupent pendant les deux années suivantes qui sont marquées en octobre 1957 par un grave accident automobile de l’artiste, fou de vitesse de voitures. Mais aussi par les liens qu’il va tisser avec Yves Klein et avec le sculpteur-guitariste vénézuélien Soto.

Les Machines sonores exposées pour la première fois à la galerie Denise René lors de l’exposition L’Art en mouvement, en compagnie d’Alexander Calder, Soto, Pol Bury, sont développées dans les années suivantes pour aboutir à l’exposition Mes étoiles, Concert pour sept peintures à la galerie Iris Clert du 9 au 15 juillet 1958, puis à Dusselforf l’hiver suivant.

Le 17 novembre 1958, il présente dans la même galerie, en étroite collaboration avec Yves Klein, l’installation Vitesse pure et stabilité monochrome, composée de six disques bleus monochromes tournant à vitesse différente, et de deux grandes machines : Escavatrice de l’espace et Perforateur monochrome.

Le 14 mars 1959, il lance d’un avion au-dessus de Düsseldorf, son manifeste « Für Statik » (Pour la Statique). Il réalise cette même année deux grands reliefs destinés au foyer de l’opéra de Gelsenkirchen, tandis que ses Méta Matics sont exposés à la galerie Iris Clert de Paris.

Pour la première Biennale de Paris, qui se tient au Musée d’art moderne de la ville de Paris, et qui est inaugurée par André Malraux Tinguely construit de très grands Méta Matics, tableaux-machines actionnés par un petit moteur à essence et dont certains se déplacent « avec la rapidité d’un rouleau de papier ». C’est un triomphe absolu. Jean Tinguely est invité à faire une démonstration dans les salles de la biennale ce qui provoque la colère des autres artistes. Jean est aussi autorisé à exposer dans la cour. Le 12 novembre Tinguely organise la soirée « Cyclo matic » à l’ICA (Institute of Contemporary Arts) à Londres fondé en 1948 pour faire connaître l’art moderne en Grande-Bretagne. Il s’agit d’une sorte de happening, avec un amalgame de machines à dessiner et d’éléments improvisés. La période des Méta Matics s’achève avec une conférence intitulée Art, machines et mouvements, une conférence de Jean Tinguely.

Le 17 mars 1960 il organise un autre évènement, « Hommage à New York », manifestation faisant intervenir une machine autodestructrice dans le jardin du Museum of Modern Art, à New York. Sa première exposition à la Kunsthalle de Berne a lieu cette année-là. Le directeur du musée expose Franz Meyer ainsi que Kricke, Luginbühl . Le 27 octobre, à Paris, des artistes fondent le groupe des Nouveaux réalistes. Parmi eux se trouvent Arman, François Dufrêne, Raymond Hains, Yves Klein, Pierre Restany, Jacques Villeglé, Gérard Deschamps, ainsi que Martial Raysse, Daniel Spoerri et Niki de Saint Phalle avec laquelle Jean vit dans l’impasse Ronsin.

Tinguely participe ensuite aux expositions « Bewogen Beweging » (« Le Mouvement dans l’art ») au Stedelijk Museum d’Amsterdam, et « Rörelse i konsten » au Moderna Museet de Stockholm, dont le directeur est Pontus Hultén. Le 22 septembre une de ses œuvres Étude pour une fin du monde no 1 est présentée au musée d’art moderne Louisiana, Danemark.

En 1962 après sa première exposition particulière à Bâle, à la galerie Handschin, il présente le 21 mars Study for end of the World No.2, près de Las Vegas, dans le désert du Nevada, États-Unis. En 1963-1964 il réalise pour l’exposition nationale suisse en 1964 à Lausanne la grande sculpture Euréka. En 1966 il conçoit le rideau de scène et les décors de l’« Éloge de la folie », ballet de Roland Petit, à Paris. Au Moderna Museet de Stockholm, cette même année, avec Per Olof Ultvedt il réalise la Nana géante, visitable, habitable, d’après la maquette conçue par Niki de Saint Phalle Hon/Elle, et dont la destruction va constituer un spectacle durant trois jours.

Oeuvre de Tinguely, épreuve de luxe.

Après sa première exposition particulière à Zurich, à la Gimpel & Hanover Galerie, Jean Tinguely réalise avec Niki de Saint Phalle un travail collectif pour une œuvre démesurée : Le Paradis fantastique. C’est une commande de l’État français pour l’exposition universelle de Montréal dans laquelle les machines de Tinguely affrontent les Nanas de Niki de Saint Phalle : un groupe de six grandes machines cinétiques attaquent neuf grandes sculptures de Niki. Raspoutine, machine compliquée qui se déplace sur des rails, attaque la sculpture Le Bébé Monstre, et Le Piqueur fait des trous méthodiquement dans une grande Nana « dont les fesses ont la taille d’un navire de guerre. »

Jean Tinguely a également reçu une commande pour le pavillon Suisse dans lequel il présente Requiem pour une feuille morte, un énorme relief, long de 11,3 mètres, haut de 3 mètres, à l’aspect solennel, parfois même sinistre, entièrement recouvert de noir à l’exception d’une feuille morte blanche.

En 1968, avec Bernhard Luginbühl, Tinguily conçoit le projet d’un « Gigantoleum », station culturelle multifonctionnelle et à Noël de cette même année, il acquiert l’ancienne auberge « L’Aigle noir » à Neyruz, dans le canton de Fribourg.

Le 28 novembre il crée La Vittoria, sur le parvis de la cathédrale de Milan, festival organisé pour le dixième anniversaire des nouveaux réalistes.

En 1970, avec Niki de Saint Phalle, Daniel Spoerri, Bernhard Luginbühl, Larry Rivers et d’autres artistes, il commence Cyclop à Milly-la-Forêt, sculpture promenade géante, réalisée en équipe. Les travaux sont exécutés avec l’aide des assistants de Tinguely, Sepp Imhof et Rico Weber. Le 13 juillet 1971 il épouse Niki de Saint Phalle dont il a fait la connaissance en 1956, avec laquelle il a noué des liens étroits tant artistiques que sentimentaux.

Entre 1973 et 1974 on verra naître la Grande Spirale ou Double Hélice, dans la cour de l’institut d’immunologie de Bâle de la société F Hoffmann-La Roche SA. Plusieurs rétrospectives de ses œuvres ont lieu à Paris (CNAC), Bâle (Kunsthalle), Hanovre (Kestner Gesellschaft), Humlebaek (Louisiana Museum), Stockholm (Moderna Museet) et Amsterdam (Stedelijk Museum). Tinguely inaugure le Chaos No. 1, au Civic Center de Columbus/Indiana, États-Unis23. Il reçoit le 4 janvier 1976 le prix Wilhelm Lehmbruck de la ville de Duisbourg.

En juin 1977 a lieu l’inauguration du Fasnachtsbrunnen (Fontaine du carnaval), à Bâle. Construction du Crocrodrome de Zig & Puce au Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou à Paris, une installation de Jean Tinguely, Bernhard Luginbühl et Niki de Saint Phalle. Daniel Spoerri y installe son «Musée sentimental». En 1979, Jean crée Klamauk, une sculpture sonore montée sur un tracteur et destinée à l’exposition « Tinguely Luginbühl » au Städel de Francfort.

En 1981, lors de l’exposition collective patronnée par la Régie Renault, dans l’espace « Art Incitation à la création », Tinguely montre pour la première fois des sculptures de crânes.

De 1983 à 1991, date de sa mort, Jean Tinguely a produit de nombreuses œuvres, notamment: la Fontaine Jo Siffert offerte à la ville de Fribourg en 198425, Fatamorgana dans des locaux désaffectés de l’usine sidérurgique Von Roll SA à Olten en 1985, Mengele Totentanz (Danse macabre Mengele), œuvre créée à partir de poutres calcinées, de machines agricoles, d’ustensiles de ménage et de crânes d’animaux carbonisés, à la suite de l’incendie d’une ferme à Neyruz en 1986, Grande Méta Maxi Maxi- Utopia, dans un atelier de Von Roll SA Klus en 1987. Cette même année, il fait don du Cyclop à l’état français et l’année suivante, il inaugure à Château-Chinon la fontaine construite avec Niki de Saint Phalle à la suite d’une commande passée par le président François Mitterrand.

L’artiste fait l’objet de plusieurs rétrospectives : à Munich, à Zurich (Kunsthaus), à Londres (Tate Gallery), Bruxelles (palais des beaux-arts) et Genève (musée d’art et d’histoire). Il reçoit plusieurs prix dont le prix de l’université de Bologne, et le prix de l’État de Berne, ainsi que des titres honorifiques : docteur honoris causa par la Royal Academy of Arts, à Londres en 1989, et son exposition de Moscou, dans une version augmentée, est présentée au musée d’art et d’histoire de Fribourg.

Jean Tinguely meurt le 30 août 1991 à l’hôpital de l’île à Berne, il repose à Neyruz, dans le canton de Fribourg.

En 1992, Milena Palakarkina donne naissance à son fils Jean-Sébastien.

Le 30 septembre 1996, le musée Tinguely de Bâle, créé à l’initiative de Niki de Saint Phalle qui y a fait un don de cinquante cinq sculptures de Jean ainsi qu’une Nana26. Le bâtiment est conçu par l’architecte tessinois Mario Botta, l’inauguration est dirigée par Pontus Hultén.

En 1998, l’Espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle est ouvert à Fribourg dans un ancien entrepôt de tramways à proximité du Musée d’art et d’histoire de Fribourg.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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