Jaume Plensa, sculpteur et graveur.

Jaume Plensa est un sculpteur et graveur contemporain espagnol de renommée internationale né en 1955 à Barcelone en Espagne. Il est représenté par la Galerie Lelong & Co. [archive] à Paris et à New York.


Jaume Plensa est né le 23 août 1955 à Barcelone. Il y a fait ses études d’art à l’école de la Llotja, puis travaillé à la fondation Henry Moore et à l’atelier Calder à Saché.

Après une formation classique, travaillant le bronze, la fonte et le fer forgé, il incorpore dans ses travaux différents objets, dont des objets de  récupération, avant de revenir par la suite à une technique bien plus classique.

Il abandonne ensuite la figuration pour travailler uniquement sur les formes et les volumes, et introduit des matériaux ou dispositifs technologiques, principalement afin d’ajouter de la lumière ou des oppositions entre la transparence et l’opacité.

Enfin, conservant cet acquis et ce savoir-faire, il abandonne l’abstraction et revient vers la figuration qu’il réintroduit peu à peu pour faire naître des jeux de sens avec les dispositifs lumineux qu’il a choisis.

Il a entrepris de nombreuses collaborations avec l’Opéra Garnier. En 2007, il confectionne les costumes et crée les décors pour Le Château de Barbebleue de Béla Bartok et le Journal d’un disparu de Leoš Janáček. En 2003, il réalise les décors et les costumes de La Flûte enchantée de Mozart pour l’Opéra-Bastille et le théâtre Real de Madrid. Il fait aussi les décors pour Les murs de la solitude de Tahar Ben Jelloun pour le théâtre Metastasio-Fabbricone en Italie. En 1999, il crée les décors et costumes pour La damnation de Faust d’Hector Berlioz à Salzbourg en Autriche et pour le Bochum en Allemagne. En 1997, il fabrique les décors et les costumes pour Le martyre de Saint Sébastien de Claude Debussy pour le Théâtre de l’Opéra de Rome. En 1996, il intervient pour les décors et costumes de L’Atlantide de Manuel de Falla mis en scène au Festival de Grenade.

Pour l’exposition « L’âme des mots » à Antibes en 2010, 91 dessins réalisés entre 1998 et 2009 sont présentés. Il emploie pour le dessin des techniques mixtes, n’hésitant pas à manier simultanément le crayon, la photo, les peintures aérosols, le cirage et à créer des effets de relief. Certains dessins ont des dimensions hors du commun jusqu’à deux mètres de hauteur et 6 mètres de large. Quand il trace sur le papier, l’artiste se révèle plus un écrivain qu’un dessinateur car il écrit plus qu’il ne dessine. C’est sur ce rapport entre ce qui est écrit et ce qui est représenté que souhaite faire réfléchir l’artiste. Par exemple, il prend une photographie en noir et blanc souvent un visage, il l’étire quelquefois et le couvre en partie de coulures sombres sur lesquelles il inscrit des lettres en capitales. La série Face de 2008 est réalisée à partir visages de tous les coins du monde en les reliant aux articles essentiels de la Déclaration des Droits de l’Homme. Un seul mot peut être inscrit sur une bouche ou sur un front. Une citation de Shakespeare est marquée sur un agrandissement d’une photo érotique trouvée dans la rue au Japon.

Source : Wikipédia.

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