Jan Olieslagers, as de l’aviation.

Jan Olieslagers (4 mai 1883 à Anvers – 23 mars 1942 à Anvers) était un as de l’aviation belge de la Première Guerre mondiale, un pionnier de moto.


Dans sa jeunesse, il se passionne pour le vélo et devient coureur cycliste, puis passe à la moto et accumule les records, premier à passer les 100 km en une heure, champion du monde en 1902.

Le 31 mars 1910, il reçut son brevet de pilote civil belge FAI no 5 à l’école de Bollekens, et gagna plusieurs prix lors de la deuxième édition de la Grande Semaine d’aviation de la Champagne en 1910. Le 7 juillet 1910, il bat le record du monde de distance et de durée en avion soit 392 km et 5,03 heures, le 24 juillet 1910 à Bruxelles, il remporte trois prix au cours d’un meeting aérien : le prix de durée (32 minutes, 3 secondes, 4/5), le prix de la totalisation des hauteurs et le prix quotidien de hauteur (1 140 mètres), le 30 juillet 1910, il bat le record d’altitude, volant à 1 439 mètres de hauteur, lors du meeting national d’aviation de Stockel, avec un biplan 3. Le 3 août 1910, il bat de nouveau le record du monde d’altitude avec 1 524 mètres et en juillet 1911, il établit un nouveau record du monde de distance et de durée avec 625 km et 7,18 heures sur avion Blériot En 1913, il a battu sept records aériens.

Il s’est engagé avec ses deux frères Jules et Max en amenant son Blériot XI, comme observateur, et accepté pour la position d’Anvers.

le 1er août 1914, il est à la disposition du roi, avec son Blériot, sa voiture et ses mécaniciens. Le 3 août 1914 ou le 4, il est fait caporal et entre le même jour dans l’escadrille de Théophile Wahis comme spécialiste de la reconnaissance, et le 13 août 1914 il est promu sergent. Le 1er octobre 1914 ou le 25 novembre 1914, il devient 1er sergent et admis dans la 1re escadrille de chasse d’Arsène Demanet, à Saint-Pol-lez-Dunkerque.

Le 5 janvier 1915, il s’écrase et en sort gravement blessé. Par décision ministérielle du 18 mars 1915, il est commissionné sous-lieutenant pour la durée de la guerre, et désigné pour l’aviation militaire. Le juin 1915, il est à la 2e escadrille sur Nieuport N 10 Scout.

C’est le 6 septembre 1915, qu’il participe à son premier combat aérien. Il devint le premier pilote belge à abattre un avion le 12 septembre 1915 en forçant un Aviatik C.I à atterrir. Son Nieuport 10, baptisé le démon était peint en camouflage. Il obtint quatre autres victoires non confirmées avant de passer sur Nieuport 11 avec lequel il obtint sa deuxième victoire le 17 juin 1916 en détruisant un Fokker D.II au-dessus de la Belgique. Il reçut un Hanriot HD.1 en 1917. Il fit un atterrissage forcé aux Moëres et resta quatre jours dans le coma avant de pouvoir retourner au combat en janvier 1918.

Le 30 juin 1917, il est commissionné lieutenant pour la durée de la guerre à la première escadrille, puis à la 9e escadrille. C’est à Schoore qu’il abat son 5e avion allemand le 19 mars 1918, mais le 10 avril 1918 il est touché à son tour au-dessus de Gand et s’écrase dans un bois. Il abat son 6e avion allemand le 3 mai 1918.

Il avait fait 518 sorties, 97 combats aériens, 6 victoires homologuées et 17 victoires non confirmées.

Olieslagers, carte maximum, Belgique.

Il ne fut démobilisé que le 23 septembre 1919 et continua ensuite à être attaché à l’armée de l’air belge comme lieutenant de réserve. Il ouvrit un garage automobile et travailla à la création de l’aéroport d’Anvers où une statue en son honneur est érigée. En 1919, il est à la 6e escadrille et mis en congé sans solde le 29 septembre 1919, admis dans les cadres de réserve, après retrait de la commission au grade de lieutenant pour la durée de la guerre et pensionné à partir du 1er mars 1923.

Il décéda à Anvers, le 23 mars 1942 d’un cancer alors que son pays était encore sous occupation allemande.

Source : Wikipédia.

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