Heinrich Böll, écrivain.

Heinrich Böll, né à Cologne le 21 décembre 1917 et mort le 16 juillet 1985 à Kreuzau-Langenbroich, est un écrivain allemand. Il est considéré comme l’un des plus grands auteurs allemands de la période de l’après-guerre.

Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1972 pour sa poésie qui, par la synthèse de sa description clairvoyante des courants de son temps et la puissance créatrice et attentive, a contribué au renouveau de la littérature allemande1. Ses romans, ses nouvelles, ses essais et ses déclarations publiques ont connu une répercussion importante dans le monde littéraire et dans la société de la République fédérale d’Allemagne d’après-guerre.


Böll est né à Cologne dans une famille catholique, pacifiste et progressiste, fils de Viktor Böll, sculpteur et maître ébéniste spécialisé dans les boiseries d’église, qui à la naissance d’Heinrich était, en cette année de pire famine de la Première Guerre mondiale, de faction sur un pont du Rhin, pestant contre l’empereur, et de Maria Böll, sa seconde épouse après la mort de Katharina à l’âge de 31 ans. Heinrich était le huitième enfant, et le troisième fils de la famille Böll.

Ses ancêtres paternels, charpentiers spécialisés en construction navale, venaient des Îles britanniques ; ils avaient préféré émigrer plutôt que d’adopter la religion d’État d’Henri VIII. De la Hollande, ils avaient remonté le Rhin, préféraient vivre en ville qu’à la campagne, et s’étant éloignés de la mer, devinrent menuisiers.

De 1924 à 1928 Böll fréquente l’école élémentaire catholique de Raderthal, un quartier au sud de Cologne, où la famille habite. Il vit son enfance sans contraintes. Il entre ensuite au lycée Kaiser Wilhelm, en section classique. Les années de la crise économique sont perçues comme une période un peu anarchique, où il fallait improviser au jour le jour. À Cologne comme ailleurs, des bandes nazies se livraient des combats de rue avec les communistes; cela faisait partie du tableau. Il a tout juste quinze ans lorsque, le 1er mai 1933, il voit défiler dans sa ville les énormes colonnes de SA investies depuis le début de l’année du pouvoir, un plein pouvoir qui légitime désormais toute forme d’arbitraire. Cette expérience d’un genre tout particulier, et l’arrestation de camarades de ses frères, est pour lui déterminante. Le jeune Böll est opposé au parti nazi et a la possibilité de ne pas s’engager dans les Jeunesses hitlériennes. Puis, fin juin 1934, vient ce qu’on a appelé la nuit des Longs Couteaux qui établit définitivement la terreur, et à la suite de laquelle la Rhénanie est occupée par la Reichswehr, les troupes de défense de l’Empire, qui devient en mars 1935 la Wehrmacht. À Cologne le parti nazi, la NSDAP, ne rassemblait en mars 1934 que 33 % des suffrages; en automne, après l’occupation de la ville, il obtint 78 %. Hermann Göring était l’un des nouveaux citoyens d’honneur de la ville. Böll comptait toujours parmi les très rares élèves qui n’avaient pas adhéré à la jeunesse hitlérienne. Les professeurs de son lycée catholique, calme et dont Böll disait qu’il diffusait – tout comme l’Église – une résistance passive, étaient pour la plupart démocrates. Un de ses professeurs, l’écrivain Gerhard Nebel, qui, à 31 ans, avait un poste de remplaçant, eut le courage de démonter Mein Kampf en cours d’allemand, et attira l’attention de ses élèves sur Ernst Jünger avec lequel il entretint une correspondance soutenue et intense7. Après son baccalauréat, Böll commence en 1937 un apprentissage chez le libraire Matthias Lempertz à Bonn8, qu’il abandonne onze mois plus tard, se doutant que la guerre va bientôt être déclarée. Il fait alors ses premiers pas d’écrivain. En marge d’une édition de Tacite, il note le 1er février 1937 : « Le délire nazi obtient gain de cause. » Dès novembre 1938, il est affecté pour un an au Reichsarbeitsdienst, le service du travail du Reich. À la fin novembre 1938, à Cologne comme ailleurs, la nuit de Cristal, avec ses arrestations, ses pillages et saccages, ses déportations, ses meurtres, annonce déjà la Shoah. Böll écrit : « J’ai toujours eu envie d’écrire et bien que mes premiers essais fussent précoces, les mots ne vinrent que plus tard. » À l’été 1939, il s’inscrit à l’université de Cologne pour y faire ses humanités. Il écrit là son premier roman : Am Rande der Kirche. À la fin de l’été, il est pourtant incorporé dans la Wehrmacht ; il est stationné en Pologne, en France, en Roumanie, en Hongrie puis en URSS. En 1942, il épouse Annemarie Čech (1910-2004), une camarade d’études de sa sœur Mechtild, avant de repartir pour le front9. En fin d’année 1943 il écrit : « L’abrutissement est délirant, c’est vraiment un surplus d’abrutissement de misère. Si au moins j’avais quelqu’un à qui me confier ! », puis en juin 1944 : « Je hais l’enfer de l’uniforme, et en fait l’uniforme en soi ». Sa mère Maria est tuée en 1944 lors d’un raid aérien. Böll est blessé à plusieurs reprises. En hiver 1944-1945, il falsifie un ordre de marche, déserte et passe trois mois auprès de sa femme. De peur d’être fusillé sur ordre de la cour martiale, il réintègre l’armée – toujours avec des ordres de marche falsifiés -, quinze jours avant d’être capturé par les troupes américaines en avril 1945; envoyé dans un camp de prisonniers, il est libéré le 15 septembre de la même année.

Il retrouve son épouse dans le petit village de Neßhoven près de Cologne, où il doit enterrer son fils Christoph âgé de tout juste trois mois et qu’il n’a vu que quelques semaines à l’hôpital. Les forces lui manquent et il envisage de passer l’hiver dans ce coin de campagne perdu et de donner des cours aux enfants des villages avoisinants pour vivre, tant bien que mal. Mais le couple se ravise, la ville lui manque, et en novembre 1945, ils sont de nouveau à Cologne. Annemarie se réjouit à l’idée de pouvoir travailler dans une librairie, et Böll travaille avec plus d’ardeur qu’il ne s’en sentait la force, du matin jusqu’à la nuit, dans l’atelier familial de menuiserie avec un de ses frères avec lequel il s’entend à merveille. Dans Cologne en ruines, le travail ne manque pas. Le frère qui a pris la succession du père vieillissant, a même quelques apprentis, mais les ouvriers qualifiés et les matières premières sont rares. Néanmoins, ils s’affairent au futur domicile de la famille. Heinrich Böll écrit : « Je ne peux penser renouer avec la « vie académique » qu’avec frayeur ».

Böll s’inscrit de nouveau à l’université, surtout dans le but de bénéficier d’une carte de ravitaillement, mais aussi afin d’avoir quelques semestres d’études à son actif. Il travaille aussi dans l’atelier de menuiserie de son frère Alois. Le rôle de soutien de famille est cependant tenu par Annemarie Böll, qui avant de devenir une traductrice littéraire renommée, jouissait d’un emploi stable d’enseignante. Böll écrit ses deux premiers romans, Kreuz ohne Liebe et Der Engel schwieg, ainsi que de nombreuses nouvelles, dont le sujet traite des expériences de la guerre et des problèmes de l’époque. En 1947, Böll envoie ses premières nouvelles à différents journaux et périodiques. Il interrompt ses études pour un semestre, mais ne les reprendra pas. Annemarie lui donne un fils, Raimund, et démissionne de l’enseignement à titre temporaire. Les époux traduisent ensemble des textes de langue anglaise et entrent en relation avec la maison d’édition Friedrich Middelhauve, d’Opladen. Puis, c’est la naissance du second fils, René. En 1948, il devient écrivain à plein temps, mais ne commence à vivre de son art qu’à partir de 1951. En 1949 paraît le premier roman Le train était à l’heure (Der Zug war pünktlich). Les honoraires des publications ne lui permettent cependant pas de nourrir sa famille honorablement, il postule pour divers emplois. Dans une lettre adressée au lecteur de la maison d’édition, il écrit : « Il m’est en tout cas impossible de répondre de sacrifices répétés devant ma famille, et bien que parfois je croie avoir à m’acquitter d’un devoir, la littérature ne vaut, tout compte fait, pas une seule heure de désolation de ma femme et de mes enfants ». En 1950, alors qu’il travaille pour le service des statistiques de Cologne, paraît son premier recueil de nouvelles La Mort de Lohengrin. Puis son troisième fils, Vincent voit le jour. 1951 est l’année de son vrai début sur la scène littéraire. Invité par le Groupe 47 à Bad Dürkheim, il en est le lauréat de l’année pour sa nouvelle Les Brebis galeuses (de). Son roman Où étais-tu, Adam ? est édité. Il signe un contrat d’auteur avec la maison d’édition Kiepenheuer & Witsch de Cologne.

Dans cette période de son œuvre littéraire, Böll traite des problèmes d’actualité de la République fédérale d’Allemagne. La situation politique devient, de plus en plus, le sujet de ses nombreux essais. Son roman Les Enfants des morts (Haus ohne Hüter) est édité en 1954. Il entreprend son premier voyage en Irlande. Le prix des Éditeurs français pour Les Enfants des morts lui est décerné en 1955 pour le meilleur roman étranger. La même année il devient membre du PEN allemand. L’insurrection de Budapest et les évènements de 1956 qui s’ensuivirent, ainsi que la Crise du canal de Suez mobilisèrent 105 personnalités de la vie culturelle parmi lesquelles étaient Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Pablo Picasso et Heinrich Böll. 1957 voit la parution du Journal irlandais. Un an plus tard, Böll remporte plusieurs prix. Par contre, sa Lettre à un jeune catholique qui devait passer à la radio, n’est pas diffusée, sa critique envers le catholicisme de l’après-guerre étant considérée comme trop massive. Le Silence concentré du docteur Murkes et autres satires, sont éditées en 1958. L’année suivante, le roman Les Deux sacrements paraît. Böll, de nouveau, reçoit en 1959 divers prix littéraires. Il devient cofondateur de la bibliothèque Germania Judaica de Cologne, qui regroupe des documents historiques du judaïsme allemand. Son père décède à Cologne. Au début des années 1960 Böll va encore accentuer sa critique envers l’Église catholique, à laquelle il reproche un engagement politique unilatéral. Il est coéditeur du magazine Labyrinth dans lequel, sur des bases chrétiennes, il formule un contre-projet au système social et politique en vigueur. En 1961 il est invité d’honneur de l’Académie allemande à la Villa Massimo de Rome. Après la construction du mur de Berlin, survient une virulente controverse publique concernant l’engagement des écrivains en tant que « consciences de la nation ». Un appel est lancé par 23 écrivains, parmi lesquels se trouve Böll, afin que tous les secteurs de Berlin  deviennent siège de l’ONU. 1962 voit la parution des deux nouvelles : Quand la guerre éclata (Als der Krieg ausbrach) et Quand la guerre fut finie (Als der Krieg zu Ende war). Böll entreprend un voyage en Union soviétique. 1963 paraît Ansichten eines Clowns, La Grimace.

L’engagement politique d’Heinrich Böll s’accentue encore. Il écrit surtout des essais et des discours politiques, au détriment de ses romans et nouvelles. La nouvelle Loin de la troupe est éditée. Heinrich Böll donne des cours de poétique à l’université de Francfort-sur-le-Main, dans lesquels il développe son Esthétique de l’Humain. Aux attaques de la presse de la République démocratique allemande, (RDA) contre le poète et chansonnier Wolf Biermann, Heinrich Böll répond par une série d’articles. En 1966 la nouvelle Fin de mission est éditée. Böll reçoit en 1967 le Prix Georg-Büchner de l’Académie allemande pour la langue et la littérature. Böll tombe gravement malade. Lors d’une manifestation contre les mesures d’exception prévues, Böll prend la parole devant 70 000 personnes. Avec Louis Aragon et Jean-Paul Sartre, il est invité, la même année, par la Fédération des écrivains tchécoslovaques, à participer à un séjour en URSS. Böll accepte l’invitation en août, et il devient témoin de l’invasion de la Tchécoslovaquie par les autres membres du pacte de Varsovie, qui met fin aux tentatives de démocratisation entreprises par le gouvernement d’Alexander Dubček. Le 8 juin 1969, lors de l’assemblée constitutive de la Fédération des écrivains allemands, qui regroupait écrivains, critiques et traducteurs littéraires, Böll tient un discours sur la « Fin de la modestie ».

Avec le succès aux élections de 1969 des sociaux-démocrates et le nouveau gouvernement de Willy Brandt, Böll voit une ouverture de la politique sur des bases morales plus fortes que par le passé. Cependant, la situation politique en République fédérale allemande connaît des tensions dues au terrorisme naissant de la RAF. Avec d’autres écrivains, Böll se voit confronté à une droite et à ses organes de presse qui les présentent parfois comme les pères nourriciers du terrorisme. Les mesures de sécurité en République fédérale allemande sont renforcées. Lors du premier congrès de la Fédération des écrivains allemands, Böll, en présence de Willy Brandt, parle de l’« unité des solitaires ». Böll est élu président du centre du PEN de la République fédérale allemande. Un an plus tard il est élu président du PEN club international. Son roman Portrait de groupe avec dame est édité. En 1972, alors que le terrorisme et la RAF font la une des journaux, un chauffeur de taxi dénonce à la police deux passagers qu’il a conduits chez les Böll. Il s’agissait en fait d’un professeur d’université et de son épouse. La maison de Böll et le village sont cernés par des forces de police armées et le domicile de l’écrivain est perquisitionné. Le 10 septembre 1972, Heinrich Böll obtient le Prix Nobel de littérature à Stockholm. Au regard de la recrudescence des poursuites d’écrivains et d’intellectuels dans le monde entier, Böll revendique, à l’Ouest comme à l’Est, l’abandon du concept hypocrite de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres états. Parmi les pays dans lesquels les intellectuels sont poursuivis, il cite l’Union soviétique, la Turquie, l’Espagne, le Brésil et le Portugal. L’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne, arrêté en 1974 et expulsé d’Union soviétique à la suite de vives protestations, trouve refuge chez les Böll. La nouvelle L’Honneur perdu de Katharina Blum, sous-titrée Comment peut naître la violence et où elle peut conduire est éditée. Böll obtient la médaille Carl von Ossietzky de la Ligue internationale des droits de l’homme. La nouvelle de Böll L’Honneur perdu de Katharina Blum est adaptée pour le cinéma par Volker Schlöndorff et Margarethe von Trotta. En 1976, Böll se détourne de l’Église catholique. 1977: Première du film Portrait de groupe avec dame. Après l’enlèvement et le meurtre de Martin Schleyer, une nouvelle campagne de presse replace Heinrich Böll et autres intellectuels au centre de l’actualité. En 1978, un Comité international, dont Böll est membre, demande au président de la Corée du Sud, au nom de l’humanité, de libérer l’auteur Kim Ji-ha, détenu en isolement cellulaire. En 1979, le journaliste Rupert Neudeck fonde l’organisation humanitaire Un bateau pour le Vietnam15, à laquelle Böll adhère16, et d’où naît en 1982 le Comité Cap Anamur/SOS Médecins allemands. Le but de cette initiative est d’affréter un navire permettant le sauvetage en mer de vietnamiens fugitifs. Böll refuse la croix fédérale du Mérite que le président Walter Scheel doit lui décerner. Le roman Protection encombrante (Fürsorgliche Belagerung) est édité. En décembre 1979, alors que Böll voyage en Équateur, une maladie vasculaire le contraint à subir une opération à Quito. Après une entrevue avec une délégation de femmes boliviennes, Böll se prononce pour l’intervention d’une commission internationale afin d’enquêter sur la situation en Bolivie après le putsch de la junte militaire. De retour en Allemagne, il est à nouveau opéré.

Heinrich Böll, malade et toujours affaibli, s’engage de toute sa personne pour le pacifisme et soutient le parti écologiste des Verts fondé un an plus tôt.

La première biographie détaillée de Böll est éditée en 1981 : Mais que va-t-il devenir, ce garçon ?. Böll soutient l’appel des écrivains européens contre la bombe à neutrons et l’augmentation du potentiel militaire. Le 10 octobre 1981, Böll, lors d’une manifestation pour la paix, parle devant environ 300 000 personnes à Bonn. Une partie de sa maison dans l’Eifel est incendiée par malveillance. Lors d’une conférence de presse à Bonn, Böll proteste en 1982 contre les conditions politiques intérieures polonaises et le régime militaire au pouvoir. Raimund, 35 ans, le second des quatre fils qu’on eus les Böll, meurt d’un cancer. Après quelques querelles au sujet de la formulation, le Conseil de la ville de Cologne nomme Heinrich Böll citoyen d’honneur. Le land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie lui décerne le titre de professeur. En 1983, Böll demande dans une lettre ouverte au chef du parti soviétique Iouri Andropov de lever le bannissement du prix Nobel Andreï Sakharov. Dans une déclaration, des écrivains de six pays, dont Böll, s’opposent aux tentatives ostensibles du gouvernement des États-Unis de renverser le gouvernement sandiniste au Nicaragua. Böll s’engage lors de la campagne électorale pour les Verts. En septembre, il prend part à Mutlangen au blocus d’une base militaire américaine abritant des armes atomiques. En 1984, Heinrich Böll est fait Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la culture français Jack Lang. Il reçoit la même année le Prix danois Jens-Bjørneboe de l’Odin Teatret. Il remet le montant du prix au comité allemand de SOS Médecins.

En 1985, enfin, à l’occasion du quarantième anniversaire de la capitulation de la Wehrmacht, les Lettres à mes fils ou quatre vélos de Böll sont éditées. Début juin, Böll doit de nouveau être hospitalisé et opéré. Le 15 juillet on le laisse sortir de l’hôpital, afin qu’il se prépare à l’opération suivante. Heinrich Böll meurt au matin du 16 juillet dans sa maison du petit village de l’Eifel Langenbroich, sa femme Annemarie étant seule à son chevet. Böll avait, avec sa femme, quitté l’Église catholique qu’il considérait comme une collectivité de droit public, mais n’a jamais cessé d’être croyant. Cependant, la déclaration d’un prêtre, selon laquelle il aurait accompagné Heinrich Böll dans ses dernières heures et aurait reconnu chez le mourant des « signes d’un repentir », ce qui lui aurait permis de l’inhumer avec les sacrements de l’Église, est contestée17. Heinrich Böll est inhumé le 19 juillet à Bornheim-Merten, en présence d’une foule nombreuse, de collègues, d’hommes et de femmes de la vie politique, parmi lesquels le président fédéral allemand Richard von Weizsäcker. Après sa mort, de nombreux écoles, collèges et lycées ont pris le nom « Heinrich Böll ». En novembre 1987, la fondation Heinrich Böll18 a été créée à Cologne sur l’initiative d’amis de l’écrivain et de la famille.

Source : Wikipédia.

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