Gustave Flaubert, écrivain français.

Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.

Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L’Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois Contes (1877).

D’origine bourgeoise (son père était médecin), il a une enfance peu heureuse car il est délaissé par ses parents qui lui préfèrent son frère aîné. Il est néanmoins très proche de sa sœur cadette, Caroline. Il suit sa scolarité au lycée de Rouen dont il est renvoyé. Il passe seul son bac en 1840.

Dispensé de service militaire, il commence alors des études de droit à Paris en 1841, qu’il abandonne en 1844 à cause de crises d’épilepsie. Il mène une vie de bohème agitée, consacrée à l’écriture et rencontre Maxime Du Camp qui devient son grand ami. En 1846 (c’est aussi l’année de la mort de son père), à la mort de sa sœur, il prend en charge sa nièce âgée de deux mois. C’est à cette époque que commence sa relation avec Louise Colet avec qui il échangera une correspondance considérable.

Il commence à écrire une première version de “La Tentation de saint Antoine”, puis part avec son ami Maxime pour un long voyage en Orient. En 1851, il commence la rédaction de “Madame Bovary” qui parait en 1856. Le livre fait l’objet d’un procès pour outrage aux bonnes mœurs. Flaubert est acquitté. A cette époque, il fréquente les salons parisiens où il rencontre Georges Sand, Baudelaire et Théophile Gautier.

Gustave Flaubert, carte maximum, Rouen, 18/10/1952.

En 1858, il entreprend un voyage en Tunisie afin de se documenter pour “Salammbô”. En 1866, il reçoit la Légion d’honneur et publie “L’Éducation sentimentale” (1869). Le livre est mal accueilli par la critique. Il achève et publie, en 1874, “La Tentation de saint Antoine”, et trois ans plus tard le volume des “Trois contes”, qui comporte trois nouvelles (“Un cœur simple”, “La Légende de Saint Julien l’Hospitalier”, “Hérodias”).

Flamme Rouen RP, Lycée Flaubert (Spécimen Secap).

Ses dernières années sont sombres : ses amis disparaissent et il est assailli par des difficultés financières et des problèmes de santé. Il meurt subitement d’une hémorragie cérébrale, laissant inachevé le satirique “Bouvard et Pécuchet”.

Gaon, épreuve d’artiste.

Son enterrement a lieu au cimetière de Rouen, en présence de nombreux écrivains qui le reconnaissent comme leur maître, qu’il s’agisse d’Émile Zola, d’Alphonse Daudet, d’Edmond de Goncourt, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant.

Sources : Wikipédia, Babelio.