Gunnar Gunnarsson, écrivain.

Gunnar Gunnarsson (né le 18 mai 1889 à Fljótsdalshreppur – mort le 21 novembre 1975 à Reykjavik) est un écrivain islandais.

Il a essentiellement écrit en danois.


Gunnar Gunnarsson naît le 18 mai 1889 à Valþjófsstadur dans la vallée de  Fljótsdalur, dans l’Est de l’Islande. Il est le fils de Gunnar Helgi Gunnarsson et Katrín Thórarinsdóttir. Sa mère meurt le 18 septembre 1897 alors qu’il est âgé de huit ans, sa disparition restera un traumatisme important pendant toute sa vie. En 1907, Gunnar Gunnarsson part au Danemark, où il étudie pendant deux ans à l’Université Populaire de Askov, dans la province du Jutland jusqu’en 1909. À la fin de ses études, il décide de rester au Danemark pour commencer sa carrière d’écrivain.

En 1911, juste après avoir publié le premier tome de la Saga de la Famille  Borg, son premier grand succès, il rencontre sa future épouse lors d’un bal à Copenhague. Il s’agit de Franzisca Antonia Josephine Jörgensen : une jeune danoise originaire du Jutland née en 1891. Ils se marient le 20 août 1912. Ils ont ensemble deux enfants : Gunnar « Gut » né  le 28 mai 1914 et Úlfur « Trold » né le 12 novembre 1919. Gut intègre à seize ans l’école de peinture de Carl Larsen et devient un artiste-peintre reconnu en Europe. Il a d’ailleurs illustré plusieurs œuvres de son père. Trold étudie la médecine en  Allemagne et en Islande et passe la plus grande partie de sa carrière à  l’hôpital d’Isafjördur. Gunnarsson a également un troisième fils, Grímur, né de sa liaison avec Ruth Lange dans les années 1920. Celui-ci est élevé par sa mère et devient un journaliste reconnu au Danemark.

En 1939, Gunnar et sa femme reviennent s’installer en Islande à  Skriduklaustur, près du lieu de son enfance. En 1948, ils vendent la  propriété à l’État islandais et viennent s’installer à Reykjavik, où ils resteront jusqu’à leur mort.

Gunnar Gunnarsson meurt le 21 novembre 1975 à Reykjavik et est enterré dans l’ancien monastère de Videy. Moins d’un an plus tard, sa femme décède à son tour et est enterré à côté de son époux.

Pendant son enfance, son éducation scolaire se limite à quelques semaines de cours par an donnés à la maison par des enseignants itinérants et un hiver passé à l’école de Vopnafjördur. Cependant, Gunnar lit beaucoup de livres : les sagas islandaises mais aussi de la littérature scandinave et  européenne, et commence très tôt à écrire. Ses premiers recueils de poèmes sont édités alors qu’il a seulement dix-sept ans.

En 1907, il part étudier la littérature à l’Université Populaire de Askov au Danemark, ce qui lui permet d’approfondir ses connaissances littéraires. Il décide alors d’écrire ses prochaines œuvres en danois, pour toucher un public plus large.

Entre 1909 et 1911, le succès n’est pas au rendez-vous pour Gunnar  Gunnarsson qui publie plusieurs œuvres passées inaperçues. Puis sa carrière prend son envol avec la Saga de la Famille Borg, qu’il publie entre 1912 et 1914. Cette œuvre devient très populaire au Danemark et est même traduite dans plusieurs langues, faisant de Gunnar Gunnarsson un écrivain désormais reconnu.

À partir de ce moment, les succès s’enchaînent pour l’écrivain : on peut citer Bienheureux sont les simples, publié en 1919 et considéré comme une œuvre phare de la littérature scandinave ou encore L’Église de la Montagne, œuvre en partie autobiographique, dont les cinq volumes sont publiés entre 1923 et 1928. Il devient un écrivain très célèbre, particulièrement au  Danemark et en Allemagne et ses œuvres sont traduites dans de nombreuses autres langues.

En 1939, il décide de revenir s’installer en Islande. À partir de ce moment, sa production littéraire devient moins importante.

Gunnar Gunnarsson a fait partie de la liste des écrivains proposés pour le prix Nobel en 1918, 1921 et 1955, mais ne l’a jamais obtenu.

Source : Wikipédia.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.