Götz von Berlichingen, chevalier et mercenaire.

Götz von Berlichingen (nommé aussi Gottfried von Berlichingen, ou encore Godefroy de Berlichingen) est un chevalier allemand ainsi qu’un mercenaire, surnommé Main de fer. Il est né vers 1480, dans une famille noble, au château de Jagsthausen dans le Wurtemberg, et mort le 23 juillet 1562 dans son château de Hornberg.


Il prit part aux guerres que se livrèrent les électeurs de Brandebourg et les ducs de Bavière au commencement du XVIe siècle, ainsi qu’à la guerre des Paysans à la tête de ces derniers. La justice impériale prononça contre lui une mesure de mise hors la loi (Reichsexekution). Ayant perdu une main, il fit forger une prothèse en fer qui valut le surnom de Main de Fer.

Dans sa vieillesse, à moitié aveugle, il a dicté son autobiographie dans le style d’un roman de chevalerie. Il y présente ses activités de mercenaire sous des motifs altruistes, qui le montrent comme un défenseur des personnes privées de leurs droits ou insultées. Malgré sa présentation parfois maladroite et ses nombreuses imperfections, son récit reflète fidèlement les valeurs de son époque, en particulier celles de la noblesse. L’histoire de ses aventures fut publiée en 1731 et 1858.

Goethe l’a pris pour héros d’une de ses premières pièces de théâtre (1773) où la fidélité historique n’est nullement respectée, de même que, plus tard, Jean-Paul Sartre (Le Diable et le Bon Dieu, 1951) et Jean Ray (La Main de Goetz von Berlichingen, 1961).

La culture populaire allemande a retenu une citation de la pièce de Goethe, défi lancé par Götz, en un langage souabe très direct, à l’adresse d’un capitaine qui doit venir le capturer : « Er aber, sag’s ihm, er kann mich im Arsche lecken ! » (« Celui-là, va donc lui dire qu’il peut me lécher le cul ! »).

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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