Giuseppe Tartini, violoniste et compositeur.

Giuseppe Tartini est un violoniste et compositeur italien1 de l’époque baroque, né le 8 avril 1692 à Pirano (actuellement Piran, en Slovénie), près de Trieste, et mort le 26 février 1770 à Padoue.


Destiné à la carrière ecclésiastique par ses parents, Giuseppe Tartini refusa de devenir franciscain ; aussi, l’envoyèrent-ils en 1708 à l’université de Padoue pour y étudier le droit afin d’exercer ensuite la profession d’avocat.

Au cours de ces études, il pratiqua l’escrime et se rendit à plusieurs occasions sur le pré pour des duels. Sa passion pour cette discipline fut si forte, qu’il voulut se rendre à Paris ou à Naples pour devenir un maître des armes.

Il aurait certainement réalisé ce projet s’il n’était pas tombé amoureux de son élève, Élisabeth Premazore, nièce du cardinal et archevêque de Padoue, Giorgio Corner (1658-1722).

Tartini l’épousa secrètement le 27 juillet 1710, après la mort de son père, ce qui attira sur lui la colère de sa belle-famille et du cardinal lui-même. Il n’eut alors d’autre choix, que de laisser son épouse à Padoue, où elle fut enfermée dans un couvent, et de s’enfuir à Rome, déguisé en pèlerin.

Ne trouvant aucune sécurité nulle part, il alla de ville en ville jusqu’à ce qu’il trouvât un refuge sûr dans un monastère d’Assise dont l’abbé, le père Giovanni Battista Torre, était un de ses parents.

Tartini, carte maximum, Slovénie.

Tartini reprit alors ses études de violon qu’il avait complètement négligées à Padoue. Cette retraite imposée métamorphosa son caractère : alors qu’il était violent et orgueilleux auparavant, il devint aimable et humble. C’est là que, selon toute vraisemblance, il reçut une instruction musicale du Tchèque Bohuslav Matěj Černohorský.

Sa cachette resta longtemps inconnue, car il jouait dans l’église du monastère, dissimulé derrière un rideau ; mais un jour, une rafale de vent souleva le rideau, et il fut reconnu.

Tartini se crut perdu, mais il apprit que le cardinal lui avait pardonné, et le recherchait pour le conduire dans les bras de son épouse !

À compter de 1714, il devint musicien d’orchestre, exerçant son activité dans les terres d’origine du franciscanisme : à Assise, et à Ancône où il découvrit le phénomène dit du troisième son ou son résultant.

En 1721, il se vit confier la direction de l’orchestre de la basilique Saint-Antoine de Padoue. Ce poste lui permit d’effectuer plusieurs voyages ; en outre, il séjourna plusieurs années à Prague où il eut l’occasion d’assister au couronnement de Charles VI. C’est à Padoue qu’il rencontra Antonio Vandini, qui était premier violoncelle à la basilique. Il s’en suivit une amitié fidèle de près de 50 ans, et Vandini fut son premier biographe.

De retour à Padoue, il fonda une école de musique réputée qui attira des musiciens venus de toute l’Europe. Un de ses élèves favoris était Pietro Nardini.

Il rédigea de nombreux ouvrages théoriques sur la musique, parmi lesquels un traité sur l’art de l’ornementation qui a pu servir d’exemple à Leopold Mozart pour son École du violon. Les ouvrages théoriques qui parurent par la suite, qui reposaient partiellement sur des spéculations erronées, mais également sur de réelles données de l’expérience, furent l’objet de critiques virulentes et de mises en doute par ses concurrents.

Ces controverses le rendirent malade et il en mourut en 1770.

Source : Wikipédia.

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