František Palacký, historien et homme politique.

František Palacký (17 juin 17981 – 26 mai 1876) est un historien et homme politique morave, né à Hodslavice (Hotzendorf) en Moravie. En 1827, il épouse Terezia Mechurova, fille d’un propriétaire terrien.


Descendant d’une famille protestante hussite qui avait maintenu sa foi en secret pendant la période de persécution religieuse, František Palacký est le fils d’un maître d’école municipale. Son père l’envoya faire ses études à Kunvald (1807-1809) puis l’école latine de Trenčín (1809-1812) et enfin au lycée évangélique luthérien de Bratislava (jusqu’en 1818) où František étudia intensément les langues slaves. Il y rencontra le philologue Šafařík et devint un ardent étudiant en langues slaves ; il est reconnu comme polyglotte maîtrisant 11 langues et ayant des notions dans quelques autres.

Après avoir enseigné pendant quelques années comme professeur privé, il arriva à Prague, en 1823, où il fut embauché et protégé par Josef Dobrovský, dont les bonnes relations avec les autorités autrichiennes le protégèrent contre l’hostilité affichée par le Gouvernement contre les étudiants en questions slaves. Dobrovský le présenta au comte František Šternberk (ou Franz von Sternberg) qui l’engagea à son tour pour écrire les annales de l’histoire tchèque et rédiger la revue du musée de l’histoire tchèque (mensuel en allemand Monatsschrift des böhmen Museums et trimestriel en tchèque Časopis společnosti vlastenského museum v Čechách) fondé par Šternberk avec, en tête, l’idée de favoriser un renouveau national tchèque. Ce fut la première revue rédigée en tchèque et en allemand et l’édition tchèque survécut pour devenir l’organe littéraire le plus important de Bohême.

En 1829, il devint archiviste et historiographe des États de la couronne de Bohême avec un maigre salaire attenant mais sans l’assentiment de Vienne qui l’appointa à ce titre seulement en 1838. Il entreprit, néanmoins, la publication (1836-1867) de son œuvre capitale, L’Histoire du peuple tchèque en Bohême et Moravie, tout d’abord publiée en allemand et par la suite traduite en tchèque.

Palacky, carte maximum, Tchécoslovaquie.

De 1839 à 1844, il fut secrétaire de la Société royale tchèque pour l’éducation et, de 1841 à 1851, directeur de la Société muséale tchèque.

En 1848, il fut élu président du Parlement slave de Prague, lors du Printemps des peuples, puis élu au Parlement qui siégeait alors à Kroměříž (Kremsier) où il défendit une conception fédéraliste de l’empire d’Autriche. Il refusa le poste de ministre de l’Éducation par deux fois ainsi que de participer au Parlement de Francfort en expliquant qu’un Slave n’a pas à s’ingérer dans les affaires allemandes.

En 1850, il devint président du Comité pour la création du Théâtre national tchèque. Il fut surveillé par la police et se retrouva isolé. En 1860, il signa la pétition-memorandum destinée à l’Empereur pour protester contre les discriminations, linguistiques essentiellement, dont faisait l’objet le peuple tchèque et demanda le droit de fonder un journal politique en langue tchèque.

En 1861, il est élu au Parlement tchèque.

Il décède à Prague chez lui, au palais Mac Neven.

Source : Wikipédia.

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