Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers modernes.

Florence Nightingale, née le 12 mai 1820 à Florence, morte le 13 août 1910 à Londres, est une infirmière britannique, pionnière des soins infirmiers modernes et de l’utilisation des statistiques dans le domaine de la santé.


Florence Nightingale est issue d’une famille riche de la haute société britannique. Son père, William Edward Shore (1794-1875), hérite en 1815 de son oncle maternel, Peter Nightingale : il reçoit son domaine de Lea Hurst dans le Derbyshire, mais aussi le nom et les armes de Nightingale. La mère de Florence est Frances Fanny Smith (1789-1880), fille de l’abolitionniste William Smith.

Florence Nightingale, carte maximum, Moldavie.

William Nightingale et Fanny Smith se marient en 1818 et partent pour un voyage en Europe qui va durer deux ans. En 1819, leur premier enfant, une fille, naît à Naples, dans le quartier de Parthenope, nom qui est donné au nouveau-né. Leur deuxième enfant naît en 1820 à la Villa Colombia à Florence, dont elle tient aussi son prénom.

La famille rentre en Angleterre à la fin de 1820 et s’installe à Lea Hurst. En 1825, William Nightingale achète à Romsey (Hampshire) une propriété plus propice au séjour en hiver, Embley Park, qui devient la résidence familiale principale.

Florence est éduquée par ses parents. À l’âge de 9 ans, elle connaît très bien le français, écrivant pour sa mère une prière dans cette langue. À partir de 1831, son père prend en charge son instruction, lui apprenant le latin, le grec, l’allemand, l’italien, ainsi que l’histoire, la philosophie.

Les Nightingale sont membres de l’Église unitarienne, une confession chrétienne libérale et peu dogmatique, dont certains éléments marquent par la suite la vie de Florence : croyance au progrès social, importance de se mettre au service de la communauté. Des lettres des années 1830 indiquent qu’à cette époque, les Nightingale organisent et financent des soins médicaux aux villageois des environs de Lea Hurst. Le journal de Florence montre qu’elle est déjà sensible au problème des conditions de vie des pauvres, notamment en relation avec le suicide d’une jeune mère.

En janvier 1837, une épidémie de grippe frappe le sud de l’Angleterre. Florence, qui n’est pas atteinte, se consacre pendant quatre semaines à des soins intensifs aux malades de son entourage, jouant le rôle « d’infirmière, gouvernante, soutien moral et médecin ». Survient alors un événement important de sa vie : le 7 février 1837, à Embley Park, elle écrit dans son journal : « Dieu m’a parlé et m’a appelée à son service ».

À la fin de 1837, la famille Nightingale part pour un voyage d’un an et demi en France et en Italie, revenant en Angleterre en avril 1839. Au début de mai, Florence est présentée à la cour de la reine Victoria. En juin, elle commence à étudier les mathématiques, durant le séjour à Lea Hurst d’un cousin étudiant cette discipline à Oxford. Ses parents, surtout sa mère qui souhaiterait la voir prendre un mari, sont d’abord assez réticents quant à ce nouveau centre d’intérêt, mais Florence obtient, grâce à l’influence de sa tante Mai Smith, qu’on lui donne un précepteur. Elle est aussi l’élève du mathématicien James Joseph Sylvester.

Des lettres de cette époque montrent qu’elle juge banale la vie qu’elle mène de 1839 à 1844. Les séjours à Lea Hurst et Embley Park sont interrompus par des visites de longue durée chez des parents ou des relations et par les séjours à Londres pendant la saison mondaine (période des bals). Les Nightingale ne parviennent pas à faire venir chez eux des membres de la haute noblesse britannique, mais reçoivent tout de même des visiteurs notables : lord Palmerston, Leopold von Ranke, Charles Darwin, Anne Isabella Milbanke, veuve de lord Byron, et sa fille Ada Lovelace, ainsi que l’ambassadeur de Prusse Christian von Bunsen, dont l’influence sur elle a été grande

L’année 1844 est marquée par sa rencontre avec le médecin américain Samuel Gridley Howe et son épouse Julia Ward, écrivaine. Howe est le fondateur des premières écoles pour aveugles aux États-Unis. À la question de Florence : est-ce qu’il trouverait inconvenant qu’une jeune fille comme elle (de la haute société) devienne infirmière, il répond, que bien que cela soit inhabituel et incongru en Angleterre, si elle a cette vocation, elle doit suivre ce qu’elle juge être son devoir.

En décembre 1844, en réaction à la mort d’un malade dans l’infirmerie d’une workhouse, évènement qui fait alors scandale, elle devient la militante principale de l’amélioration des soins médicaux dans les infirmeries et s’attire immédiatement le soutien de Charles Villiers, alors président du Poor Law Board. Ceci la conduit à participer activement à la réforme des Poor Laws, qui va bien au-delà des soins médicaux. Elle joue par la suite un rôle décisif de mentor auprès d’Agnes Elizabeth Jones et d’autres infirmières en formation avant de les envoyer à la Liverpool Workhouse Infirmary.

C’est durant l’été 1845 qu’elle annonce à ses parents sa décision de se consacrer au métier d’infirmière. Ayant été témoin peu avant de la mort d’un malade en raison de l’incompétence d’une soignante, elle estime qu’il y a un besoin pressant d’instituer une formation d’infirmière ; elle a l’intention de suivre une formation de trois mois à l’hôpital de Salisbury, puis de fonder elle-même un établissement de soins où travailleraient un équivalent protestant aux sœurs soignantes catholiques.

Ce projet rencontre d’abord une opposition absolue. Le principe dans la bonne société est que les malades sont soignés chez eux ; les hôpitaux sont pour les pauvres.

Elle réitère sa demande au début de 1846, en s’adressant cette fois par écrit à son père, ne voulant pas s’exposer aux tracas d’une discussion directe. Mais ses parents refusent de nouveau.

En juin 1846, elle visite cependant l’hôpital fondé à Londres par Christian von Bunsen, le premier hôpital où elle soit allée. Elle lit des ouvrages sur les hôpitaux et les questions de santé publique, sujets qui sont l’objet d’une intense réflexion dans les années 1840 ; elle a probablement lu le rapport d’Edwin Chadwick Report on the Sanitary Conditions of the Labouring Class of Great Britain, publié en 1842.

Au milieu des années 1840, Florence Nightingale est courtisée par Richard Monckton Milnes, homme politique et poète. Elle apprécie sa personnalité et son engagement dans la lutte contre la famine en Irlande. Remettant sa décision à une date ultérieure, elle part en voyage à Rome avec un couple ami des Nightingale, Charles et Selina Bracebridge. Ceux-ci lui laissent une grande liberté et elle en profite pour visiter plusieurs hôpitaux.

À Rome, elle rencontre Sidney Herbert, un brillant homme politique qui a été Secrétaire à la Guerre de 1845 à 1846, poste qu’il occupera à nouveau lors de la guerre de Crimée. Herbert est déjà marié, mais Florence et lui éprouvent immédiatement une attirance réciproque et resteront très proches tout au long de leur vie. Herbert jouera un rôle décisif dans la carrière de Florence Nightingale en aidant ses actions pionnières en Crimée dans le domaine des soins infirmiers, et elle sera pour lui une conseillère essentielle pour sa carrière politique.

Au retour de Rome, elle repousse le projet de mariage de Milnes, mais de façon peu catégorique. Leur relation prendra réellement fin seulement en 1851, lorsque Milnes se fiancera avec Annabel Crewe.

À cette époque, Florence Nightingale entretient également des relations étroites avec Benjamin Jowett, en particulier vers l’époque où elle envisage de faire un legs afin d’établir à l’université d’Oxford une chaire de statistiques appliquées.

À la fin de 1849, elle part de nouveau en voyage avec les Bracebridge, cette fois en Grèce et en Égypte. Elle a laissé sur ces voyages des écrits assez abondants. En janvier 1850, par exemple, elle remonte le Nil jusqu’à Abou Simbel dont elle écrit : « Je pense que je n’ai jamais rien vu qui m’ait plus touché ». À Thèbes, elle ressent de nouveau avec force un appel divin.

Durant le trajet de retour, les voyageurs passent deux semaines à Kaiserswerth, près de Düsseldorf en Prusse, où se trouve un hôpital établi par Theodor Fliedner et géré par un ordre de diaconesses), dont Christian von Bunsen lui avait parlé dès 1846. Elle est profondément impressionnée par la qualité des soins ainsi que par le dévouement et les pratiques des sœurs.

Au début de 1851, elle obtient enfin l’autorisation de ses parents pour suivre une formation de trois mois en tant que sœur de Kaiserswerth. Cette autorisation résulte sans doute d’une crainte de ses parents pour la vie de Florence, étant donné qu’elle a sombré dans une grave dépression après son retour de voyage. Pendant son stage à Kaiserwerth, elle apprend à soigner les blessures, à préparer les médicaments ; elle rencontre les mourants et est assistante à des opérations. Elle rentre convaincue de pouvoir mener à bien ses projets. Elle rapporte avoir éprouvé la plus importante et intense expérience de son appel divin.

Un peu plus tard au cours de l’année, elle publie son premier livre : The Institution of Kaiserswerth on the Rhine, for the Practical Training of Deaconesses.

C’est à la fin de 1852 que les parents Nightingale acceptent pleinement ses projets. Elle part alors faire des stages hospitaliers à Paris, qu’elle interrompt en mars 1853 pour assister sa grand-mère mourante. En avril, elle accepte l’offre qui lui a été faite, quelque temps avant, de diriger un centre de soins à Londres.

Le 22 août 1853, Florence Nightingale prend donc le poste de surintendante à l’Institute for the Care of Sick Gentlewomen (Institut pour les soins aux dames malades), situé au 1, Upper Harley Street à Londres, où elle loge. Elle n’est pas rémunérée ; elle vit grâce à la pension que son père lui verse (500 livres par an), ce qui lui permet de vivre confortablement.

Cette institution, fondée en 1850, doit permettre un accès aux soins à des femmes de bonne famille, mais dont les revenus sont insuffisants pour couvrir le coût de soins privés. Les patientes sont souvent des gouvernantes, une des rares professions féminines considérées comme respectables, ainsi que des épouses de pasteurs, de petits commerçants, d’officiers. Au départ, l’institut ne compte que 27 lits.

Elle y introduit un certain nombre de pratiques qu’elle juge nécessaire et acquiert rapidement une certaine renommée : en 1854, elle est en pourparlers en vue de devenir infirmière-chef à l’hôpital de King’s College à Londres (Southwark).

La guerre de Crimée, commencée en 1853, oppose la Russie à une coalition formée de l’Empire ottoman, du Royaume-Uni, de la France et du Royaume de Sardaigne. Les troupes britanniques commencent à partir au début de 1854. Avant même d’atteindre le front, elles subissent des pertes considérables dans le camp de transit de Varna où sont regroupés 60 000 soldats français et britanniques. Environ 20 % sont atteints par le choléra, la dysenterie ou d’autres affections. Plus de 1 000 soldats britanniques meurent à ce moment. Après la bataille de l’Alma en septembre, les blessés sont victimes des lacunes dans le transport vers l’hôpital militaire installé à Scutari (aujourd’hui Üsküdar à Istanbul). Mais contrairement à ce qui se passait auparavant, il y a maintenant des correspondants de presse pour informer l’opinion publique, en particulier William Howard Russell, du Times, un des premiers correspondants de guerre modernes. Celui-ci insiste notamment sur la différence entre les services sanitaires de l’armée britannique et ceux de l’armée française, mieux organisés.

En réaction à ces informations, Florence Nightingale projette une intervention humanitaire pour laquelle elle obtient l’appui des autorités, en particulier de lord Palmerston, ministre de l’Intérieur, de lord Clarendon, ministre des Affaires étrangères et surtout de Sidney Herbert, secrétaire d’État à la Guerre. Au début, elle envisage une mission de seulement 20 infirmières, mais tombe d’accord avec Sidney Herbert, pour un effectif double. Les infirmières choisies proviennent des ordres soignants catholiques (intéressés parce qu’un grand nombre de soldats britanniques sont irlandais), ainsi que du groupe de bénévoles de la philanthrope Felicia Skene et du groupe des sœurs anglicanes liées au mouvement d’Oxford. Quatorze sont des infirmières des hôpitaux. Durant la période des préparatifs, le courrier des lecteurs du Times montre le scepticisme de l’opinion publique quant à l’intérêt d’exposer des « dames » (ladies) aux dures réalités des hôpitaux militaires et à la grossièreté des soldats.

Le 21 octobre 1854, Nightingale et un groupe de 38 infirmières volontaires sont envoyées (avec l’autorisation de Sidney Herbert) en Turquie, à environ 545 kilomètres de Balaclava en Crimée, de l’autre côté de la mer Noire, où est basé le camp britannique.

Nightingale arrive début novembre 1854 à la Caserne Selimiye à Scutari. Les infirmières trouvent des soldats blessés négligés par un personnel médical débordé face à l’indifférence des officiers. Les réserves de médicaments sont limitées, l’hygiène négligée et les infections de masse courantes, la plupart d’entre elles étant fatales. Il n’y a de plus aucun équipement pour préparer la nourriture des patients.

Nightingale et ses compatriotes commencent par nettoyer complètement l’hôpital et l’équipement et par réorganiser les soins aux patients. Cependant, au début de son séjour à Scutari, la mortalité ne diminue pas ; au contraire, elle se met à augmenter. Le nombre de morts dépasse celui de tous les autres hôpitaux de la région. Pendant l’hiver 1854-1855, 4 077 soldats trouvent la mort à Scutari, dix fois plus en raison de maladies, telles que le typhus, la fièvre typhoïde, le choléra et la dysenterie, que de leurs blessures de combat. Les conditions régnant à l’hôpital militaire temporaire sont fatales aux patients à cause du surnombre, d’égouts défectueux et d’un manque de ventilation. En mars 1855, près de six mois après l’arrivée de Nightingale, le gouvernement britannique doit envoyer une commission sanitaire à Scutari. Les égouts sont nettoyés et la ventilation améliorée ; le taux de mortalité diminue alors rapidement.

Nightingale continue de penser que la mortalité est due à la médiocrité de l’alimentation et des réserves, ainsi qu’au surmenage des soldats. Ce n’est qu’après être revenue en Grande-Bretagne et avoir rassemblé des informations auprès de la Commission royale pour la santé dans l’armée qu’elle se met à penser que la mort de la plupart des soldats hospitalisés était due aux mauvaises conditions de vie. Cette expérience influence sa carrière : par la suite elle affirme l’importance des conditions sanitaires. Elle contribue ainsi à réduire le nombre de morts au sein de l’armée en temps de paix et dirige son attention vers la conception sanitaire des hôpitaux.

Une réunion publique, organisée le 29 novembre 1855 et visant à faire reconnaître le travail qu’elle avait effectué pendant la guerre, conduit à l’établissement du Nightingale Fund (Fonds Nightingale) pour la formation des infirmières. Les donations affluent. Sidney Herbert est nommé secrétaire honoraire, et le duc de Cambridge président du fonds.

Nightingale est également considérée comme une pionnière du concept de tourisme médical, comme l’indiquent ses lettres de 1856 adressées à des stations thermales turques, dans lesquelles elle précise les conditions de santé, descriptions physiques, régimes alimentaires et autres détails vitaux des patients qu’elle dirige vers ces stations, bien moins onéreuses que celles que l’on pouvait trouver en Suisse. Elle oriente de toute évidence des patients disposant de peu de moyens vers des traitements abordables.

Nightingale est accueillie en héroïne à son retour en Grande-Bretagne en août 1856. D’après la BBC, elle est probablement la femme la plus célèbre du royaume après la Reine Victoria elle-même.

Elle quitte la résidence de sa famille à Middle Claydon, dans le Buckinghamshire, pour s’installer au Burlington Hotel à Piccadilly. Elle est atteinte par une fièvre, probablement due à une forme chronique de brucellose (fièvre criméenne), contractée lors de la Guerre de Crimée, peut-être combinée à un syndrome de fatigue chronique ou une fibromyalgie. Elle interdit à sa mère et à sa sœur d’entrer dans sa chambre et ne la quitte que rarement.

En réponse à une invitation de la Reine Victoria, malgré les contraintes imposées par son confinement, Nightingale joue un rôle central dans l’établissement de la Commission royale pour la santé dans l’Armée, dont Sidney Herbert devint président. En tant que femme, elle ne peut en être membre, mais rédige un rapport de plus de mille pages, incluant des données statistiques détaillées et joue un rôle décisif dans l’application de ses recommandations. Le rapport de la Commission conduit à une révision majeure des soins aux soldats et à l’établissement d’une école de médecins militaires et d’un vaste système d’archives médicales de l’armée.

En 1859, le Fonds Nightingale met à sa disposition la somme de 45 000 livres, avec laquelle elle crée le 9 juillet 1860 la Nightingale Training School (École de formation N.) au St Thomas’ Hospital. L’école s’appelle aujourd’hui Florence Nightingale School of Nursing and Midwifery (École d’infirmières et de sages-femmes) et fait partie du King’s College de Londres. Les premières infirmières formées commencent à travailler le 16 mai à la Liverpool Workhouse Infirmary. Nigthingale fait également une campagne de levée de fonds pour le Royal Buckinghamshire Hospital à Aylesbury, près de la résidence de sa famille.

En 1860, Nightingale publie Notes on Nursing, un petit livre de 136 pages servant de pierre d’angle au programme de la Nightingale School et des autres écoles fondées ensuite. Le livre connaît également le succès auprès du grand public et est considéré comme un texte classique d’introduction aux soins infirmiers.

Nightingale passe le reste de sa vie à encourager l’établissement et le développement de la profession d’infirmière et à la faire évoluer vers sa forme moderne.

Ses travaux inspirent les infirmières durant la Guerre de Sécession (1861-1865). Le gouvernement nordiste fait appel à ses conseils pour organiser les soins médicaux dispensés sur le terrain. Bien que ses idées rencontrent de la résistance de la part des officiers, elles inspirent le corps de volontaires de la United States Sanitary Commission (Commission sanitaire des États-Unis).

En 1869, Nightingale et Elizabeth Blackwell ouvrent le Women’s Medical College.

Dans les années 1870, Nightingale est la mentor de Linda Richards, « la première infirmière formée d’Amérique », et lui permet de retourner aux États-Unis avec une formation et des connaissances lui permettant de fonder des écoles d’infirmières de qualité. Linda Richards continuera dans cette voie et deviendra une grande pionnière des soins infirmières aux États-Unis et au Japon.

En 1882, les infirmières de Nightingale ont une position d’influence croissante au sein de la profession naissante. Un certain nombre d’entre elles sont devenues infirmières en chef de plusieurs hôpitaux notables, dont le St Mary’s Hospital, le Westminster Hospital et la St Marylebone Workhouse Infirmary à Londres, ainsi que l’Hospital for Incurables à Putney. On peut également citer, en Grande-Bretagne, le Royal Victoria Military Hospital de Netley, l’Edinburgh Royal Infirmary, la Cumberland Infirmary, et la Liverpool Royal Infirmary, et en Australie, le Sydney Hospital en Nouvelle-Galle du Sud.

En 1883, Nightingale est décorée de la Royal Red Cross par la reine Victoria. En 1907, elle devient la première femme à être décorée de l’Ordre du mérite. En 1908, l’Honorary Freedom of the City of London lui est décerné.

En 1896, Nightingale doit s’aliter. Il est possible qu’elle ait été victime du syndrome de fatigue chronique (SFC). Pendant ces années d’alitement, elle réalise des travaux pionniers dans le domaine de la gestion des hôpitaux, travaux qui se propagent rapidement à travers l’Angleterre et le reste du monde.

Elle meurt le 13 août 1910 dans sa maison de South Street, Mayfair, Londres. Ses proches refusent la proposition d’inhumation à l’Abbaye de Westminster, et elle est aujourd’hui enterrée au cimetière de la St Margaret Church d’East Wellow dans le Hampshire.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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