Le Phoque moine de Méditerranée.

Le phoque moine de Méditerranée (Monachus monachus) est une espèce de pinnipèdes rencontrée en Méditerranée, mais aussi dans l’Atlantique sur les côtes de Madère, du Sahara occidental et de Mauritanie. Il est en danger, c’est la plus menacée des espèces de pinnipèdes.


Le mâle mesure en moyenne 2,4 m de long, la femelle est légèrement plus petite. Le mâle pèse environ 315 kg et la femelle 300 kg.

Le phoque moine se nourrit de poissons, crustacés, de seiches, poulpes, langoustes et des homards. Il peut aussi se nourrir d’algues.

La saison de reproduction a lieu de septembre et novembre. La période de gestation dure 11 mois. La femelle donne naissance à un seul petit qui mesure entre 80 et 100 cm et pèse de 17 à 24 kg.

Dans l’Antiquité, le phoque-moine méditerranéen, espèce relique de la période glaciaire würmienne, était omniprésent dans les bassins méditerranéen et pontique où les navigateurs ont nommé la Phocide, Phocée et bien d’autres sites d’après son nom.

Autrefois abondant en Méditerranée et sur une partie de la côte ouest de l’Afrique, Monachus monachus a été victime de la pollution, de l’appauvrissement de son habitat et, avant tout, de la chasse.

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La Tourterelle des bois.

La famille des Columbidés est une vaste famille d’oiseaux terrestres présente sur tous les continents excepté le continent antarctique. Elle est forte de 49 genres et près de 350 espèces de taille petite à moyenne. La famille présente des affinités avec celle des Ptéroclidés (les gangas).


Chez cette petite tourterelle, les deux sexes sont identiques. La tête et la calotte sont gris-bleu, les plumes de l’arrière du capuchon et de la nuque présentant souvent de vagues bordures brunes. Les côtés du cou portent des raies blanches et noires réparties sur 3 ou 4 rangées. Les scapulaires, le manteau et les couvertures alaires affichent une teinte marron-roux mais avec le centre des plumes noir, ce qui donne à ces parties un aspect  fortement écailleux. La longue queue arrondie noire est bordée de blanc, hormis les rectrices centrales. Les rémiges gris-bleu sont particulièrement visibles en vol. Le cou et la poitrine sont gris rosâtre. Le ventre et le reste des parties inférieures sont blanchâtres, plus clairs que ceux de la Tourterelle turque. L’œil jaune est entouré d’un anneau rouge. Le bec est sombre, les pattes rosâtres.

Les juvéniles sont plus ternes et bruns. Le gris de la tête et du cou, le violacé de la poitrine sont remplacés par du brun éteint. Les liserés chamois roux pâle sont plus étroits aux scapulaires, aux rémiges tertiaires et aux couvertures alaires. Le centre noir des plumes est moins net. Tous ces caractères rendent l’aspect écailleux moins évident. Le cercle orbital est rosé et non rouge.

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Le Bouvreuil des Açores.

Le Bouvreuil des Açores (Pyrrhula murina) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Fringillidae. Considérée auparavant comme la sous-espèce Pyrrhula pyrrhula murina du Bouvreuil pivoine, elle a aujourd’hui le statut d’espèce à part entière.


Cet oiseau mesure environ 17 cm de longueur pour une masse de 30 g. Il est pourvu d’un bec noir, court et puissant. Il présente un faible dimorphisme sexuel. Le plumage de son dos est gris-bleu, les ailes et la queue sont noires ainsi que le dessus de la tête. Le mâle a la poitrine et le ventre plutôt gris orangé tandis qu’ils sont beiges chez la femelle.

Trente-sept plantes différentes, au moins, ont été répertoriées dont treize vraiment importantes d’où un échelonnage quasi mensuel des diverses essences végétales exploitées. En été, il collecte des graines de plantes herbacées (Polygonum capitatum, Prunella vulgaris, Hypericum  humifusum, Leontodon filii) ; en automne, il prélève les graines des fruits charnus (Vaccinium cylindraceum, Rubus ulmifolius, R. hosttstetorum, Leicesteria formosa) ; en hiver, il se nourrit de graines d’arbre (Clethra arborea) et de sporanges de fougère (Woodwardia radicans, Culcita macrocarpa) et, au printemps, de boutons floraux (Ilex perado azorica), de sporanges de fougère (Osmunda regalis), de frondes de fougère (O. regalis, Pteridium aquilinum) et de capsules de mousse. La végétation indigène représente la plus grande partie de l’alimentation en août et en septembre (Leontodon sp.) et (Vaccinium cylindraceum) et en avril (I. perado azorica) (Ramos 1995).

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