Elisabeth Mann-Borgese, écrivaine.

Elisabeth Mann-Borgese, née le 24 avril 1918 à Munich et morte le 8 février 2002 à Saint-Moritz, est une universitaire, écrivaine, défenseure des ressources marines et fondatrice de l’International Oceans Institute (Institut international des océans). Elle est aussi la plus jeune fille de Thomas Mann et de son épouse Katia Pringsheim, la sœur de Klaus, Erika, Golo, Monika et Michael Mann et la nièce du romancier Heinrich Mann.


Elisabeth Mann naît à Munich, en Allemagne. Elle est la cinquième des six enfants des écrivains Thomas Mann et Katia Pringsheim Mann.

La famille Mann part en exil après l’arrivée au pouvoir de Hitler et s’installe d’abord en Suisse1. Elisabeth étudie le piano et le violoncelle et souhaite devenir musicienne ; elle étudie notamment pour cela au Conservatoire de musique de Zurich (en Suisse), dont elle reçoit un diplôme en 1938. Elle obtient également un Baccalauréat ès arts en lettres classiques2. La même année, en 1938, la famille émigre à nouveau et s’installe aux États-Unis. Elisabeth Mann prendra la citoyenneté américaine en 1941, puis la citoyenneté canadienne en 1983.

En 1939, elle épouse l’écrivain italien antifasciste Giuseppe Antonio Borgese (1882-1952), qui est alors professeur à l’université de Princeton.

Elisabeth Mann-Borgese s’installe, ainsi que son époux, à Chicago, aux États-Unis, où elle mène ses recherches et exerce des activités journalistiques (comprenant des activités d’éditrice). Avec d’autres chercheurs, elle contribue à la formation du The Committee to Frame a World Constitution, pour lequel elle édite le mensuel Common cause. Elle occupe également pendant deux ans les fonctions de secrétaire exécutive du bureau de l’Encyclopædia Britannica, au milieu des années 1960. De 1964 à 1978, elle est chercheuse principale au Center for the Study of Democratic Institutions de Santa Barbara (Californie) ; c’est durant cette période qu’elle commence à considérer les lois maritimes comme un sujet important au niveau international. Elle publie des recherches liées au sujet de l’océan et tente de sensibiliser les décideurs mondiaux à la question de leur gouvernance.

Elle s’engage très tôt en faveur de la protection de l’environnement et est l’un des membres fondateurs — et pendant longtemps le seul membre féminin — du Club de Rome.

Experte reconnue en droit et en politique maritime, elle travaille, à partir de 19791, en tant que professeure à l’Université Dalhousie d’Halifax (Canada) — elle y est professeure de sciences politiques puis professeure auxiliaire de droit.

Elisabeth Mann-Borgese est aussi consultante pour la Banque mondiale, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (UNIDO) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Après la mort de son mari, elle élève seule ses enfants et écrit des nouvelles de science-fiction féministe. Elle publie trois nouvelles de science-fiction en 1959, des histoires ténébreuses et pessimistes à propos des dangers des avancées technologiques qui se reflètent dans le délabrement des corps et des esprits des humains. Ses nouvelles sont rassemblées en 1960 dans une anthologie : To Whom It May Concern. En 1963, elle publie Ascent of Woman, affirmant que les tendances sociologiques produiraient des femmes « supérieures » qui deviendraient égales aux hommes.

Elle meurt à 83 ans lors de vacances aux sports d’hiver à Saint-Moritz, en Suisse.

Source : Wikipédia.

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