Edson Arantes do Nascimento, dit “Pelé”, footballeur.

Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, né le 23 octobre 1940 à Três Corações (Brésil, État du Minas Gerais), est un footballeur brésilien évoluant au poste d’attaquant et de meneur de jeu du milieu des années 1950 au milieu des années 1970. Il est également acteur, scénariste et producteur.

Figure majeure du football et fréquemment présenté comme le meilleur joueur de l’histoire, il est le seul footballeur à avoir été champion du monde à trois reprises, en 1958, 1962 et 1970, avec la sélection brésilienne. Il compte également un palmarès exceptionnel avec les deux clubs professionnels qu’il a connus (Santos FC et New York Cosmos) dont la Coupe intercontinentale (1962 et 1963), la Copa Libertadores (1962 et 1963), le championnat des États-Unis (1977) et, à onze reprises, le championnat de São Paulo dans les années 1950 et 1960 mais également plusieurs récompenses individuelles comme le prix d’athlète du siècle par le CIO, joueur du XXe siècle par la FIFA et le ballon d’Or d’honneur le 13 janvier 2014. Il fait partie de l’équipe mondiale du XXe siècle.

Depuis sa retraite sportive, Pelé est l’ambassadeur pour l’ONU et l’UNESCO à l’Éducation, l’Écologie et l’Environnement. Il continue également à prêter son image à diverses entreprises et a occupé le poste de ministre des Sports du Brésil entre 1995 et 1998. Pour autant, il n’a pas quitté le monde du football puisqu’il a été l’ambassadeur international de la Coupe du monde de 2014 qui s’est déroulée au Brésil. En 2011, il est nommé par Paul Kemsley (en) président d’honneur du Cosmos de New York, son ancien club à New York, mais la franchise peine à offrir un projet convaincant pour intégrer la Major League Soccer, ce qui aboutit à un échec.

En 2020, avec Mário Zagallo, il est le dernier survivant des joueurs brésiliens ayant disputé la finale de 1958.


Pelé quitte sa famille en 1956 à l’âge de quinze ans pour s’installer donc à Santos et jouer au club du Santos FC en devenant professionnel. Il s’entraîne directement avec l’équipe professionnelle mais joue avec les juniors.

Il dispute son premier match avec les professionnels à l’occasion d’une rencontre amicale le 7 septembre 1956 contre les Corinthians de San André et y marque son premier but officiel. Après la blessure d’un titulaire, il prend une place dans l’équipe type très rapidement au début de l’année 1957. Auteur de bonnes prestations, il est convoqué en équipe du Brésil et joue le 7 juillet 1957 lors de la Copa Roca contre l’Argentine au Maracanã, match au cours duquel il inscrit un but (défaite 1-2). Trois jours plus tard, il est titularisé pour la première fois en équipe du Brésil et, grâce à un nouveau but, permet de battre l’Argentine 2-0.

Cette convocation prématurée lui permet de croire en ses chances pour participer à la Coupe du monde 1958 qui se déroule en Suède. Il termine meilleur buteur du championnat de l’État de Sao Paulo avec dix-sept buts qui lui permettent d’être sélectionné dans l’équipe en partance pour la Suède.

Âgé de dix-sept ans seulement, Pelé est appelé à jouer sa première Coupe du monde. Blessé quelques jours avant le début de la compétition8, il ne participe pas aux deux premiers matchs de la sélection, cependant le Brésil bat 3-0 l’Autriche et tient en échec l’Angleterre 0-0. Au troisième match décisif contre l’URSS, Pelé fait ses grands débuts dans la compétition au côté de Garrincha, considéré comme le meilleur joueur de la sélection. Il devient alors le plus jeune participant au tournoi. Le Brésil s’impose grâce à un doublé de Vava et se qualifie pour les quarts de finale. À partir de ce moment-là, Pelé est titularisé à toutes les rencontres, tout d’abord en quarts de finale contre le pays de Galles (1-0, but de Pelé), en demi-finale contre la France (5-2, triplé de Pelé) puis, enfin, en finale contre le pays hôte, la Suède, où le Brésil devient, pour la première fois, champion du monde en les battant 5-2 (doublé de Pelé). Pelé a inscrit six buts en l’espace de trois rencontres au cours de cette compétition où seul Just Fontaine, avec treize buts, fait mieux et devient, à dix-sept ans, le plus jeune vainqueur de ce trophée.

Après cette victoire, Pelé et ses coéquipiers connaissent une véritable médiatisation à leur retour au pays (couvertures de magazines et entretiens notamment). Il s’agit du premier titre du Brésil qui intervient huit ans après la terrible désillusion de 1950 où le Brésil avait perdu la finale chez lui, au Maracanã, face à son voisin l’Uruguay.

Deuxième titre de champion du monde en 1962 et épopée du Santos FC
Malgré ce titre à 17 ans, Pelé poursuit sa carrière à Santos sans que celui-ci soit le joueur le mieux payé. En raison de la superficie du Brésil et la difficulté de mettre en place un championnat national, Santos FC dispute le championnat de São Paulo qui est, avec le championnat de Rio de Janeiro, l’un des plus difficiles championnats régionaux, ensuite les meilleurs clubs de ces deux championnats disputent le Tournoi Rio-São Paulo qui désigne, alors, le champion du Brésil. Santos FC remporte le titre du championnat pauliste où Pelé termine meilleur buteur avec 58 buts (en 33 matchs) puis, pour la première fois de l’histoire du club, le tournoi Rio-Sao Paulo en 1959, puis deux nouveaux titres du championnat de São Paulo (1960, 1961). Par ailleurs, le club effectuait de nombreuses tournées à travers le monde, notamment en Europe pour y rencontrer les meilleurs clubs européens qui n’hésitaient pas à proposer des offres pour attirer Pelé. Cependant, le Congrès brésilien décide de mettre un terme à ces spéculations en le déclarant « Trésor national non exportable ».

Titulaire indiscutable en équipe du Brésil, Pelé participe en 1962 à la seconde Coupe du monde qui se déroule au Chili. Le 30 mai 1962, le Brésil affronte le Mexique qu’il bat 2-0 par Mario Zagallo et un but de Pelé. Le 2 juin, ils affrontent la Tchécoslovaquie. Pelé se blesse tout seul musculairement à la 25e minute mais reste sur le terrain jusqu’à l’issue du match car les remplacements ne sont pas autorisés. Le match se termine sur un score nul et vierge de 0-0. Pelé, qui était resté sur le terrain, rend hommage aux défenseurs tchèques pour leur fair-play en ne cherchant pas à le blesser plus sérieusement. Malgré cela, Pelé ne se remet pas de sa blessure et ne prend part à aucun autre match dans le tournoi. Mais la sélection auriverde, menée à nouveau par un Garrincha insaisissable et irréprochable, triomphe une seconde fois.

De retour au Brésil, il se rétablit et rejoint son club qui s’est qualifié pour la finale de la Copa Libertadores, il ne joue que le troisième match décisif contre le CA Peñarol qui voit la victoire de Santos FC sur le score de 3-0 (doublé de Pelé). Ce titre permet au club brésilien de rencontrer le champion d’Europe, le Benfica Lisbonne d’Eusébio en Coupe intercontinentale. Au match aller, Santos FC s’impose 3-2 (doublé de Pelé) au Maracanã. Au match retour à Lisbonne, Santos mène 5-0 avant que Benfica ne marque deux buts pour un score final de 5-2 (triplé de Pelé) et remporte son premier titre intercontinental.

L’année suivante, Santos parvient une nouvelle fois en finale de la Copa Libertadores, cette fois-ci contre Boca Juniors, et remporte pour la deuxième fois le titre après une victoire au Maracanã à l’aller 3-2, puis une autre au retour à la Bombonera 2-1 dont le but victorieux inscrit par Pelé à la 82e minute. Ce succès permet donc au Santos de disputer également la Coupe intercontinentale contre l’AC Milan. Au match aller, Milan gagne 4-2 à San Siro malgré le doublé de Pelé, mais Santos remporte le match retour 4-2 (blessé, Pelé ne joue pas), c’est donc au troisième match décisif que le titre est décerné, titre gagné par Santos pour la deuxième fois grâce à une victoire 1-0.

Cependant, cette célébrité de Pelé (âgé seulement de 25 ans en 1966) ne lui attire pas seulement les faveurs du public et des médias. Rapidement, l’attaquant de Santos devient la cible de tous les défenseurs du monde. Une cible très exposée puisqu’il dispute un nombre incroyable de matchs, pas toujours essentiels pour construire sa légende. Son club, souhaitant rentabiliser le phénomène (et justifier son salaire), multiplie ses apparitions, jouant plus de 20 matchs amicaux par an. Pour la seule année 1960, Pelé joue 116 matchs. Il est souvent blessé, mais récupère rapidement. Néanmoins, les blessures, qu’elles soient consécutives à sa surexposition ou aux agressions, finissent par lui poser des problèmes. De plus, le Brésil, fort de ses deux titres, pense que le titre de la Coupe du monde 1966 est déjà acquis.

Lors de cette compétition organisée en Angleterre, ce sont les agressions adverses qui vont finalement avoir raison du joueur. Contre la Bulgarie, il est agressé par Dobromir Zhechev sans que l’arbitre ne le sanctionne, défenseur d’une équipe battue par 2 à 0, dont un but de Pelé, l’autre étant inscrit par Garrincha. Au match suivant, les Brésiliens décident de préserver Pelé et le laissent sur le banc contre la Hongrie qui s’impose 3-1. Au pied du mur, Pelé est finalement titularisé au troisième match décisif contre le Portugal. Cependant, le Portugal fait rapidement la différence par Eusébio et Pelé est blessé sur des tacles de João Morais, après avoir subi, tout au long du match, bon nombre d’agressions peu, voire pas, sanctionnées par les arbitres. Le Portugal s’impose 3-1 et élimine le Brésil. Zhechev, le défenseur bulgare, dira plus tard : « J’ai commencé le travail. Morais l’a terminé. »

Déçu du laxisme du corps arbitral et du traitement des défenseurs adverses, Pelé ne se concentre dans un premier temps que sur son club, qui ne parvient pas à remporter le championnat pauliste en 1966 mais le reconquiert en 1967. En 1968, le club réalise le doublé championnat pauliste-Coupe du Brésil, en même temps Pelé participe aux nombreuses tournées du club et de la sélection brésilienne (États-Unis, Afrique, Europe). En Automne 1969, tous les médias sportifs brésiliens attendent le millième but de sa carrière (matchs amicaux inclus), alors que plus l’événement approche, plus Pelé rencontre des problèmes d’efficacité. Ajouté à cela, aucune défense adverse ne souhaite être retenue dans l’histoire comme étant celle ayant encaissé ce fameux but. C’est finalement le 19 novembre 1969, au Maracanã, sur un penalty qu’il inscrit face au Vasco de Gama ce millième but. Il effectue alors un tour d’honneur, le match est interrompu vingt minutes avant de reprendre.

En cette année 1970 se profile la Coupe du monde au Mexique, Pelé n’était revenu en sélection qu’à partir de 1968 après une pause de deux ans, née de la déception de l’édition 1966. Entraînée par Mario Zagallo, la sélection brésilienne se pose comme l’une des favorites du tournoi (qui est pour la première fois retransmis en couleur par les télévisions du monde entier). Titulaire, Pelé joue aux côtés des Jairzinho, Tostão, Rivelino, Carlos Alberto, au premier match contre la Tchécoslovaquie, alors que le score est de 1-1, Pelé décide de tenter un lob de cinquante mètres sur le gardien Ivo Viktor, il manque le cadre pour quelques centimètres, cependant il se reprend plus tard en marquant le deuxième but de son équipe, match que le Brésil gagne finalement 4-1. Au match suivant, ils sont opposés au tenant du titre l’Angleterre. Pelé met en lumière le gardien adverse Gordon Banks qui repousse son tir (une tête piquée à bout portant) de façon parfaite. Cet arrêt est considéré alors comme l’un des plus beaux arrêts de gardiens de l’histoire. Pelé dira d’ailleurs après le match : « J’ai marqué un but, mais Banks l’a arrêté ». Cependant, malgré les exploits de Banks, le Brésil s’impose 1-0. Au troisième match, Pelé inscrit un doublé contre la Roumanie pour une victoire difficile 3-2.

Qualifié pour les quarts de finale, le Brésil affronte le Pérou qu’il bat 4-2 sans but de Pelé, en demi-finale c’est l’Uruguay qui se profile. Pour Pelé, il s’agit de l’occasion d’effacer le mauvais souvenir de 1950 pour toute une nation, mené 1-0, le Brésil s’impose finalement 3-1 ; durant ce match Pelé effectue un grand pont sans toucher la balle devant le gardien de la Celeste Ladislao Mazurkiewicz, mais il ne réussit pas cependant à cadrer sa frappe après cet exploit. Pelé et la sélection brésilienne sont aux portes d’un troisième titre avec une finale contre l’Italie. Lors de ce match, Pelé ouvre le score d’un but au second poteau sur un centre de Rivelino puis offre, par une passe aveugle, le quatrième but à Carlos Alberto. Il remporte ainsi son troisième titre sur un score final de 4-1, permettant au Brésil de conquérir définitivement le trophée Jules-Rimet. Le défenseur italien Tarcisio Burgnich, adversaire de Pelé lors de la finale déclare : « Avant le match, je me disais : il est en chair et en os, comme moi. J’ai ensuite compris que je m’étais trompé ».

Un an après ce titre, Pelé prend sa retraite internationale lors d’un match entre la « Seleçao » et la Yougoslavie au Maracanã le 18 juillet 1971 (score final : 2-2) sous l’ovation du public qui demande à Pelé de rester, en vain. Il poursuit cependant sa carrière en club, toujours au Santos FC, à travers les différentes compétitions et les tournées amicales dans le monde. C’est lors d’une de ces tournées en Amérique du Nord que Pelé reçoit des offres des États-Unis dès 1971 mais les décline. En 1973, il signe un contrat avec Pepsi-Cola et à son projet d’ateliers de football pour enfants, en club il continue à réaliser de bonnes performances comme le titre du championnat pauliste remporté, ce qui incite de nombreuses personnes, dont le pouvoir politique, à réclamer le retour de Pelé en sélection pour la Coupe du monde 1974, mais celui-ci reste sur sa position de 1971.

Fin 1974 à 34 ans, il décide alors de prendre sa retraite définitive contre Ponte Preta après dix-huit années passées au Santos FC, mais quelques mois après ce retrait du monde du football, Pelé s’aperçoit que ses affaires en dehors du football ne se portent pas bien et que des dettes se sont accumulées, ainsi après avoir reconsidéré les offres des clubs européens où le rythme des matchs est aussi élevé qu’en Amérique du Sud, il décide de signer pour le Cosmos de New York et le championnat nord-américain : la NASL.

Pelé signe son nouveau contrat le 11 juin 1975 et s’installe à New York, il participe alors à l’essor du football aux États-Unis dans un pays où ce sport reste confidentiel. Lors de sa première saison, il ne permet pas à son club de se qualifier pour les séries éliminatoires (play-offs) mais il s’agit sur le plan économique d’un véritable succès avec des stades remplis et où de nombreuses personnalités assistaient au match de « soccer ». L’année suivante, en 1976, le Cosmos recrute alors de nouveaux joueurs professionnels dont l’international italien Giorgio Chinaglia, l’équipe joue mieux et se qualifie pour les séries éliminatoires mais est battue en quart de finale par les Rowdies de Tampa Bay (1-3). Il décide alors de prolonger sa carrière d’une année. Les matchs à domicile se déroulent depuis peu au Giants Stadium et de nouveau un effort avait été fait sur le recrutement des joueurs : Franz Beckenbauer, Carlos Alberto ou Jomo Sono. L’équipe parvient en Soccer Bowl (finale du championnat) et Pelé remporte son premier titre de la NASL contre les Seattle Sounders le 27 août 1977.

Après ce titre, Pelé décide d’annoncer sa retraite définitive du football. Pour cela, il organise un match d’adieu entre les Cosmos et le Santos FC le 1er octobre 1977 au Giants Stadium, devant environ 75 000 spectateurs. Il revêt les couleurs du Cosmos en première mi-temps puis celles du Santos FC en deuxième période. À la fin du match, il est soulevé par ses coéquipiers et effectue un tour d’honneur, Pelé n’arrivant pas à retenir ses larmes. Il est âgé alors de 37 ans. Il joue par la suite d’autres matchs, mais seulement amicaux à l’occasion d’autres jubilés ou de rencontres FIFA.

En 1977, il arrête définitivement le football. J.B. Pinheiro, ambassadeur du Brésil à l’ONU, déclare que « Pelé a joué 22 ans au football et durant cette période, il a fait plus pour l’amitié et la fraternité que n’importe quel autre ambassadeur ». Le 1er octobre de cette même année, les Nations unies lui décernent le titre de « Citoyen du monde ». Il décide alors de s’engager dans des actions liées au football ou humanitaires, il travaille tout d’abord à la commission du fair-play à la FIFA puis devient ambassadeur de bonne volonté pour l’UNICEF, notamment dans l’éducation et la santé des enfants, où il n’hésite pas à participer à des manifestations de collecte de fonds. Il a appuyé le Téléthon télévisé pour les enfants en difficulté et le gala qu’Ute-Henriette Ohoven, ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO, organise tous les ans afin de collecter des fonds pour l’éducation des enfants qui sont dans le besoin. Il utilise sa renommée pour promouvoir les activités de l’organisation. Il a participé au « parti du cœur 2000 » qui s’est tenu à Rome, en Italie, pour appuyer le processus de paix Israélo-palestinien, en montrant une fois de plus son engagement, et pour tenter d’unir les parties ennemies grâce au langage du football13. Ses engagements humanitaires sont centrés sur l’aide aux enfants en difficulté. Pelé fait aussi campagne contre les drogues et promeut le sport comme un moyen d’expression sociale.

Après la dictature dans son pays, de nombreux gouvernements souhaitent que Pelé prenne en main le ministère des Sports au Brésil. Après deux refus à Tancredo Neves en 1985 puis à José Sarney en 1989, Pelé accepte le poste proposé par Fernando Henrique Cardoso. Il décide de refondre structurellement l’organisation du football au Brésil, il se heurte cependant à certains présidents de clubs car il souhaite que les clubs publient les bilans annuels, il se heurte également à la fédération brésilienne de football dont João Havelange dans sa tentative de doter le championnat du Brésil d’une ligue indépendante sur l’exemple du championnat d’Angleterre. Finalement, en fin d’exercice en 1998, il parvient à faire aboutir son projet de loi appelé la « loi Pelé » qui est une adaptation à l’arrêt Bosman en Europe pour permettre aux footballeurs de s’engager où ils le désirent.

Pelé laisse l’image d’un joueur complet aux qualités techniques et physiques hors-normes. Rapide, doué d’une incroyable détente verticale (comme sur le but inscrit de la tête en finale de la Coupe du monde 1970), le Brésilien jouissait d’une aisance technique sur le terrain qui le faisait passer pour le meilleur de son époque. Il était capable de réaliser les gestes les plus techniques avec une très grande facilité. Il était aussi capable d’en réaliser beaucoup et régulièrement. En 1958 comme en 1970, il tenta et réussit des gestes d’anthologie.

Néanmoins, si Pelé est considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de tous les temps, c’est surtout grâce à son impact sur le football toutes époques confondues avec des performances et de nombreux records restés inégalés jusqu’à ce jour. De ses débuts professionnels à 16 ans à sa retraite internationale, Pelé a pratiquement éclipsé tous les autres joueurs de son époque, même au niveau de la précocité (plus jeune vainqueur en Coupe du monde, gagnée à 17 ans, et plus jeune buteur de l’histoire de cette compétition).

Il est aussi à ce jour, le seul joueur à avoir gagné trois Coupes du monde (1958, 1962 et 1970). Blessé lors du match de premier tour contre l’Espagne en 1962, Pelé ne dispute toutefois pas les trois matches à élimination directe (quart de finale, demi-finale et finale) lors de l’édition chilienne.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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