Clemens Brentano, poète et écrivain.

Clemens Brentano (Clemens Wenzeslaus Brentano de La Roche)  (9 septembre 1778 – 28 juillet 1842) est un poète et écrivain allemand. Auteur de la ballade de la Lore Lay, il est l’un des premiers représentants du romantisme de Heidelberg avec Achim von Arnim.


La famille Brentano est originaire des bords du lac de Côme en Lombardie. Clemens est né à Ehrenbreitstein, près de Coblence dans l’électorat de Trèves. Il compte parmi ses dix-sept frères et sœurs, dont huit d’autres mariages, Bettina von Arnim, amie de Goethe et de Beethoven, et a pour grand-mère l’écrivaine allemande Sophie La Roche.

Il est formé à l’école romantique d’Iéna en 1798 où il entre en contact avec August et Friedrich Schlegel, Ludwig Tieck et Heinrich Steffens. En 1801, à Göttingen, il rencontre Achim von Arnim, son futur beau-frère, avec qui il deviendra l’une des figures majeures du nationalisme allemand au XIXe siècle grâce à leur projet commun de rassembler des poésies et des contes populaires allemands dans leur recueil : Le cor enchanté de  l’enfant (Des Knaben Wunderhorn). Ils sont également à l’origine du mouvement romantique de l’école de Heidelberg avec Joseph Görres et les frères Grimm. C’est aussi en 1801 que Brentano invente la légendaire Lorelei dans une ballade de son roman Godwi, bien que le personnage soit communément attribué à Heinrich Heine.

Brentano fréquente assidûment les salons et les cercles littéraires, surtout à Berlin où il se fait remarquer par son éloquence et ses traits d’esprit, mais aussi par son caractère parfois extravagant. En 1818, il fonde le cercle des soirées des Frères Sérapion (Berlin) avec Fouqué, Tieck, Chamisso et E.T.A. Hoffmann.

Brentano a composé des nouvelles, des satires, des comédies, des drames et des poésies diverses, où l’on trouve, avec une imagination vive, une  bizarrerie systématique. Il est aussi connu pour avoir recueilli et édité les visions mystiques d’Anna Katharina Emmerick. Né protestant, il se convertit au catholicisme après une vie relativement dissolue et deux mariages malheureux, notamment avec Sophie Mereau. Charlotte von Ahlefeld, également, amie de Sophie Mereau, correspond avec lui1. La peintre suisse, Emilie Linder, qu’il courtise plus jeune et avec qui il entretient une longue correspondance jusqu’à la fin de sa vie, peint son fameux portrait en 1835.

Il passe ses dernières années dans une abbaye de Münster où il mourra d’hydropisie. Ses derniers écrits sont empreints d’un certain mysticisme.

Source : Wikipédia.

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