Buffalo Bill.

William Frederick Cody dit Buffalo Bill (né le 26 février 1846 à Le Claire dans le territoire de l’Iowa – mort le 10 janvier 1917 à Denver dans le Colorado) est une figure mythique de la conquête de l’Ouest.

Il fut notamment chasseur de bisons et dirigea une troupe théâtrale populaire, le Wild West Show.


Son père, Isaac Cody, est originaire de la région de Toronto au Canada, tandis que sa mère Mary Ann Bonsell Laycock est native du New Jersey, non loin de Philadelphie.

En 1853, Isaac Cody vend sa propriété du comté de Scott dans l’Iowa pour 2 000 $ et la famille déménage à Fort Leavenworth dans le Kansas. Antiesclavagiste notoire, Isaac est blessé par ses adversaires après un discours lors des événements qui précèdent la guerre de Sécession. Il finit par en mourir en 1857.

Buffalo Bill, carte maximum, USA.

Le jeune William Frederick Cody est soldat pendant la guerre. Après une vie aventureuse, commencée à quatorze ans, où il participe aux guerres indiennes en tant qu’éclaireur et au développement du Pony Express, il entre dans la légende grâce à l’écrivain Ned Buntline qui raconte ses aventures. Son nom en langue indienne sioux était « Pahaska » (traduction : cheveux longs).

Son surnom provient du fait qu’il fournissait en viande de bison (buffalo en anglais) les employés des chemins de fer Kansas Pacific Railway et qu’il gagna un duel contre Bill Comstock en tuant 69 bisons contre 48 en une journée. Ils furent juste abattus pour le prestige des chasseurs.

Les bisons consommés, par ailleurs, ne furent dépecés que de leurs flancs n’étant pas en contact avec le sol, évitant ainsi aux chasseurs de se fatiguer à les retourner.

De 1882 à 1912, il organise et dirige un spectacle populaire : le Buffalo Bill’s Wild West Show. Une tournée le conduit lui et sa troupe dans toute l’Amérique du Nord et en Europe. En 1889, il passe en France par Paris, Lyon et Marseille et rencontre à cette occasion la peintre Rosa Bonheur qui fera son portrait. Sitting Bull participe au Wild West Show en 1885 aux États-Unis et au Canada mais n’est pas autorisé à se rendre en Europe.

En 1905 lors d’une tournée qui a lieu dans plus de cent villes françaises, le spectacle connaît un important succès à Paris ; le peintre Maximilien Luce (1858-1941) consacre une série au cirque de Buffalo Bill qui se produit à l’Hippodrome, au bas de la rue Caulaincourt ; le cow-boy habite alors à l’hôtel Terrass. La cavalerie de sa troupe participe, de façon remarquée, au grand cortège du Carnaval de Paris, sorti pour la Mi-Carême. Le spectacle sera présenté au pied de la tour Eiffel et attirera trois millions de spectateurs.

C’était un spectacle étonnant pour l’époque, destiné à recréer l’atmosphère de l’Ouest américain dans toute son authenticité. Les scènes de la vie des pionniers illustraient des thèmes tels que la chasse au bison, le Pony Express, l’attaque d’une diligence et de la cabane d’un pionnier par les Indiens, la présence de vrais Indiens constituant le clou du spectacle.

Pour des millions d’Américains et d’Européens commença alors le grand mythe du Far West qui ne s’éteindra plus et que le cinéma, avec ses figures mythiques des géants de l’Ouest, contribuera à développer.

Buffalo Bill a été une des personnes de son époque les plus photographiées. Il est une des rares personnes ayant reçu la Medal of Honor.

Le chapeau stetson, le bandana et la chemise du cow-boy ont été  popularisés par Buffalo Bill alors que tous les cow-boys n’en portaient pas. La majorité d’entre eux portaient un sombrero, moins chaud et beaucoup moins cher que le stetson.

Les grandes coiffes amérindiennes faites de dizaines de plumes n’étaient utilisées que dans quelques tribus et seulement lors de grandes et rares occasions. La plupart du temps, les Amérindiens ne portaient que des coiffes de quelques plumes. C’est le spectacle de Buffalo Bill qui a fait entrer les grandes coiffes dans l’imaginaire collectif.

La ville de Cody au nord-ouest du Wyoming, proche du parc national de Yellowstone a été fondée par Buffalo Bill Cody.

Il y construisit en 1904 un lodge nommé Pahaska Tepee pour y accueillir les visiteurs du parc. En 2011, ce lodge reçoit des touristes tout au long de l’année, le lodge ancien existe toujours mais ne se visite pas.

La légende de Buffalo Bill constitue un atout touristique. Un rodéo a lieu chaque soir de l’été. Un musée, le Buffalo Bill Historical Center, présente les Indiens des plaines, la faune et la flore de la région, des peintres américains, des armes à feu et une des cinq sections du musée est entièrement  consacrée à l’histoire de Buffalo Bill et sa famille avec notamment une collection de souvenirs du mondialement célèbre Wild West Show. C’est le plus grand espace culturel entre Minneapolis et la côte Ouest.

Source : Wikipédia.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.