Branko Radičević (en serbe cyrillique : Бранко Радичевић ; né le 28 mars 1824 à Slavonski Brod et mort le 1er juillet 1853 à Vienne) est un poète serbe. Avec Jovan Jovanović Zmaj, il est considéré comme un des plus importants et des plus populaires poètes romantiques de Serbie.
Branko Radičević est né à Slavonski Brod, aujourd’hui en Croatie. Son père, Todor, employé des douanes, était un amateur de littérature et il avait même traduit de l’allemand le Guillaume Tell de Schiller. En 1830, la famille s’installa à Zemun, ville alors située en Autriche-Hongrie ; Branko Radičević y effectua ses premières études en serbe et en allemand. Puis, en 1836, il entra au lycée de Sremski Karlovci, où il écrivit ses premiers poèmes, et termina ses études secondaires à Timişoara, où son père s’était installé en 1841.
En 1843, Branko Radičević s’installa à Vienne, pour y suivre des études de droit. Il entra alors dans l’entourage d’un ami de sa famille, le philologue Vuk Stefanović Karadžić, qui fut le grand réformateur de la langue et de la littérature serbe au XIXe siècle. Il se lia également d’amitié avec Đuro Daničić, un disciple de Karadžić.
Branko Radičević publia son premier recueil de poésies à Vienne, en 1847 ; ce recueil, qui se situe dans la lignée du romantisme européen, traduisait également le souci du poète de suivre les préceptes linguistiques et littéraires de Karadžić.
En 1848, Branko Radičević quitta Vienne à cause de l’agitation révolutionnaire et passa quelque temps en Syrmie. Ses premiers poèmes commençaient à être connus dans la Principauté de Serbie et, craignant qu’ils ne provoquent de l’agitation parmi les étudiants de la Haute école, les autorités serbes lui interdirent de se rendre à Belgrade.
Dès cette époque, le poète ressentit les atteintes de la tuberculose. En 1849, il retourna à Vienne et entreprit des études de médecine, tout en s’adonnant à la poésie. En 1851, il publia un second recueil de Poèmes.
Branko Radičević mourut de la tuberculose à Vienne le 1er juillet 1853. Il est enterré au mont Stražilovo, dans le massif de la Fruška gora, qu’il parcourait quand il était étudiant à Sremski Karlovci.
En 1862, son père publia son troisième recueil de poésie à titre posthume.
Source : Wikipédia.