Attila József, poète.

Attila József (en hongrois József Attila), né le 11 avril 1905 à Budapest et mort le 3 décembre 1937 à Balatonszárszó au bord du lac Balaton, est un poète hongrois. Poète de la révolte, son poème De l’air !, écrit avant la Seconde Guerre mondiale pendant le régime dictatorial de Horthy, fut repris par les Hongrois en octobre 1956, et a fait la première page de la revue estudiantine Po Prostu en 1956, revue d’intellectuels publiée de 1947 à 1957.


Fils d’Áron József, ouvrier dans l’industrie savonnière d’origine roumaine, et d’une paysanne hongroise Borbála Pőcze, il naît à Ferencváros, un quartier pauvre de Budapest. Il a deux grandes sœurs : Eta et Jolán. Il n’a que trois ans quand son père abandonna sa famille. Elle vit dans une extrême pauvreté, sa mère pouvant à peine s’occuper de ses trois enfants et payer la location du petit appartement où ils vivaient. Elle confie Etelka et Attila à des parents adoptifs du village d’Öcsöd, où ce dernier travaille dans une ferme. Là-bas, son père adoptif ne respecte pas même son prénom et l’appelle « Pista » ; les conditions de vie y sont si médiocres qu’il s’enfuit pour retrouver sa mère à Budapest.

Attila Jozsef, carte maximum, Hongrie.

Sa mère meurt en 1919, à 43 ans. Son beau-frère Ödön Makai, avocat et époux de sa sœur Jolán, le prend alors en charge et lui offre des études dans un bon lycée. Il est ensuite reçu à la Faculté des lettres de l’université de Szeged – son rêve étant de devenir enseignant – mais il s’en détourne à cause d’un conflit avec un professeur scandalisé par la provocation de l’un de ses poèmes. Selon Armand Robin, poète et traducteur, « József fut en butte à toutes sortes de persécutions, puis fut exclu du parti communiste hongrois pour crime d’idéalisme” ».

À partir de ce moment, il essaye de se prendre en charge lui-même grâce au peu d’argent qu’il gagne en publiant ses poèmes. Il commence à montrer des signes de schizophrénie et est soigné par des psychiatres.

Il meurt le 3 décembre 1937 à l’âge de 32 ans, à Balatonszárszó, écrasé par un train. Un mémorial est érigé non loin de l’endroit de sa mort. La thèse généralement acceptée est celle du suicide ; certains considèrent cependant que sa mort fut accidentelle.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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