Árpád Szakasits, homme d’état.

Árpad Szakasits, né le 6 décembre 1888 et mort le 3 mai 1965 à Budapest, est un homme d’État hongrois, connu comme le dernier président de  la Deuxième république hongroise et le premier dirigeant de la République démocratique de Hongrie. Il a été également président de l’assemblée de Budapest, équivalent à la charge de bourgmestre principal avant 1945. Il est l’arrière-grand-père du leader écologiste András Schiffer.


Árpad Szakasits naît le 6 décembre 1888, à Budapest, en Hongrie. Fils d’un artisan travaillant le cuir, il apprend le métier de sculpteur de pierre. Après avoir poursuivi ses études jusqu’en 1903, il devient vice-président du  syndicat des ouvriers du bâtiment de 1925 à 1928, puis son président. En 1939, il devient le secrétaire général du Parti social-démocrate (SZDP) et en 1940, le rédacteur en chef de son journal, Népszava.

En 1942, il prend part aux travaux du Comité historique Mémorial hongrois. Il se fait arrêter en mai 1942. Après sa libération un mois plus tard,  Szakasits participe à la création du Front hongrois et en deviendra le Président. Ensuite, à partir de 1947 et jusqu’en 1948; il exerce la fonction de vice-premier ministre, puis celle de ministre de l’industrie. Initialement contre la fusion des partis démocratiques et communistes, il finit par signer avec Gyula Kallai, la coopération entre le parti communiste et le sien. Grâce à cela, il devient le président du Parti ouvrier hongrois (MDP). Parti qu’il représentera aux élections présidentielles de 1948, ce qui lui permettra de devenir le président de la République de Hongrie et le président du Conseil Présidentiel (le chef d’État) une année plus tard.

Mátyás Rákosi le fait démettre de ses fonctions en 1950 et arrêter grâce à des accusations inventées, de crime de guerre, de complot contre l’État. Szakasits, est ensuite condamné à la prison à vie, mais il est libéré et réhabilité en 1956. Il ne rejoindra jamais le SZDP ranimé sous Anna Kéthly. Finalement il devient en 1958 le président de l’Union nationale des Journalistes et le vice-président du Conseil de Paix national. Jusqu’à sa mort le 3 mai 1965, il reste membre du parti communiste.

Source : Wikipédia.

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