Amedeo Avogadro, physicien et chimiste.

Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro, comte de Quaregna et de Cerreto, connu sous le nom d’Amedeo Avogadro, est un physicien et chimiste italien né à Turin le 9 août 1776 et mort le 9 juillet 1856. Il est notamment connu pour la loi d’Avogadro, qui énonce que deux volumes égaux de gaz différents, dans les mêmes conditions de température et de pression, contiennent un nombre identique de molécules, et pour le nombre qui porte également son nom et définit la mole.


En 1811, il énonce l’hypothèse restée célèbre sous le nom de « loi d’Avogadro ». S’appuyant sur la théorie atomique, la loi de Dalton et la loi de Gay-Lussac sur les rapports volumiques, il découvre que deux volumes égaux de gaz différents, dans les mêmes conditions de température et de pression, contiennent un nombre identique de molécules. Ainsi, il devient possible de déterminer la masse molaire d’un gaz à partir de celle d’un autre. Il envoie le mémoire dans lequel il développe cette théorie au Journal de Physique, de Chimie et d’Histoire naturelle qui le publie le 14 juillet 1811 sous le titre « Essai d’une manière de déterminer les masses relatives des molécules élémentaires des corps, et les proportions selon lesquelles elles entrent dans ces combinaisons ». La difficulté la plus importante qu’il doit  surmonter concerne la confusion faite à cette époque entre atomes et molécules. L’une de ses contributions les plus importantes est de faire clairement la distinction entre les deux en admettant que les molécules peuvent être constituées d’atomes (distinction que ne fait pas John Dalton, par exemple). En réalité, il n’utilise pas le mot atome dans ses travaux (à l’époque les termes atome et molécule sont utilisés de manière indistincte), mais il considère qu’il existe trois sortes de molécules, dont l’une est une molécule élémentaire (atome). Il effectue également une distinction entre les termes de masse et de poids.

En 1814, il publie un Mémoire sur les masses relatives des molécules des corps simples, ou densités présumées de leur gaz, et sur la constitution de quelques-uns de leur composés, pour servir de suite à l’Essai sur le même sujet, publié dans le Journal de Physique, juillet 1811 qui s’intéresse à la densité des gaz.

En 1820, l’université de Turin crée pour lui une chaire de physique qu’il occupera jusqu’à son décès. En 1821, il publie un autre mémoire intitulé « Nouvelles considérations sur la théorie des proportions déterminées dans les combinaisons, et sur la détermination des masses des molécules des corps » et peu après « Mémoire sur la manière de ramener les composés organiques aux lois ordinaires des proportions déterminées ».

Il prend part avec un enthousiasme prudent aux mouvements de révolution politique de 1821 dirigés contre le roi de Sardaigne, ce qui lui vaut de perdre son poste à Turin deux ans plus tard. La déclaration officielle de l’université justifiant cette mise à l’écart stipule que l’université est « très heureuse de permettre à ce scientifique de prendre quelque repos de ses activités  d’enseignement contraignantes pour qu’il puisse se consacrer pleinement à ses recherches ». Cependant, son isolement politique décroît  progressivement avec l’intérêt porté aux idées révolutionnaires par les rois de Savoie, intérêt qui culmine en 1848 quand Charles-Albert de Sardaigne accorde une constitution moderne. Bien avant cela en 1833, Avogadro peut reprendre son poste à l’université de Turin du fait de l’intérêt porté à ses travaux scientifiques.

En 1841, il achève et publie ses travaux en quatre volumes sous le titre Fisica dei corpi ponderabili, ossia Trattato della costituzione materiale de’ corpi.

On sait peu de choses en ce qui concerne sa vie privée et ses activités  politiques. Malgré un physique peu flatteur, il est connu comme un tombeur de femmes, bien que menant une vie sobre et pieuse. Il épouse Felicita Mazzé avec qui il a six enfants. Selon des études historiques, il finance et aide des révolutionnaires de Sardaigne organisant une révolution dans l’île, finalement stoppée à la suite des concessions de Charles-Albert. Cependant, des doutes demeurent quant à ses activités du fait du peu de preuves.

Source : Wikipédia.

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