Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, dit Alphonse de Lamartine, poète, romancier et dramaturge français.

Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu’un homme politique français. Il est l’orateur d’exception qui proclame et dirige la Deuxième République et l’une des plus grandes figures du romantisme en France.

Alphonse de Lamartine naît dans une famille de petite noblesse attachée au roi et à la religion catholique à Mâcon : il passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly. Après un temps en collège à Lyon, il poursuit son éducation à Belley, où il rencontre Aymond de Virieu, avec lequel il fait plus tard un voyage en Italie, celui que Lamartine évoque dans le sensible roman de “Graziella”.

 

En octobre 1816, il rencontre Julie Charles à Aix-les-Bains et vit avec elle un amour tragique puisque Julie meurt en décembre 1817. Il écrit alors les poèmes des “Méditations poétiques”, parmi lesquels le célèbre poème “Le Lac”, dont le recueil est publié en 1820 et obtient un grand succès.

Alphonse épouse Marianne-Elisa Birch, une jeune Anglaise, en 1820, et occupe des fonctions de secrétaire d’ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie alors d’autres poèmes comme, en 1823, les “Nouvelles Méditations poétiques” et “La Mort de Socrate”, ou, en juin 1830, les “Harmonies poétiques et religieuses” après avoir été élu à l’Académie française en 1829 au fauteuil 7.

Alphonse de Lamartine, carte maximum du 21/09/1948.

En 1830, il entre en politique et se rallie à la Monarchie de juillet mais échoue à la députation. Il voyage alors en Orient visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme. En 1833, il est élu député et le restera

jusqu’en 1851 : il évolue du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués et joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848 mais se retire de la politique après sa lourde défaite lors de l’élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis Napoléon Bonaparte en décembre 1848.

Lourdement endetté, il doit vendre Milly en 1860 et écrire des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques (peu solides aux yeux des historiens d’aujourd’hui) ou son “Cours familier de littérature” (1856-1869) à côté de textes plus réussis mais mineurs comme “Le Tailleur de pierre de Saint-Point” (1851). Son dernier grand poème “La Vigne et la Maison” est écrit en 1857.

Il repose dans le caveau familial à Saint-Point (Saône et Loire).

Sources : Wikipédia, Babelio.