Albin Egger-Lienz, né le 29 janvier 1868 à Stribach, près de Lienz, en Autriche, et mort le 4 novembre 1926 à Santa Giustina, près de Bolzano, en Italie, est un peintre autrichien.
Fils illégitime d’une jeune paysanne et de Georg Egger, peintre d’église et photographe, il est initié à la peinture par son père. Il poursuit ensuite ses études à l’Académie des beaux-arts de Munich entre 1884 et 1893. Son style subit alors principalement l’influence de Franz Defregger et de Jean-François Millet.
En 1899, il s’installe à Vienne où il participe à la formation du mouvement Hagenbund. Dans les années qui suivent, il est particulièrement impressionné par l’œuvre de Ferdinand Hodler et son style évolue vers l’expressionnisme monumental.
En 1911 et 1912, il enseigne à l’École des beaux-arts de Weimar. Mobilisé en 1914, il devient peintre de guerre jusqu’en 1917. À la fin de la Première Guerre mondiale, il s’installe définitivement dans la province de Bolzano.
Il crée des cycles d’un expressionnisme monumental sur le thème de la guerre (les Héros, 1915 ; les Soldats inconnus, 1916, Vienne, musée de l’armée). La Missa eroïca (1918, Vienne, Heeresgeschichtliche Museum) montre l’aboutissement d’une mise en scène brutalement décorative. C’est surtout dans ces scènes de guerre et dans les allégories modernes (Premiers Jours de printemps, la Vie,
1915, château de Bruck, Osttiroler Heimatmuseum ; Résurrection, 1924, musée d’Innsbruck) que son talent s’exprime avec le plus de véhémence. Plus pittoresque, le style des œuvres postérieures à 1922 (le Bénédicité, 1928, Vienne, Österr. Gal.) n’a rien perdu de son ampleur. Tempête, le Sacrifice des morts, le Ressuscité, tels sont les titres des fresques que l’artiste exécuta à Lienz en 1925 pour la chapelle commémorative de la guerre et qui demeurèrent jusqu’en 1950 frappées d’interdit.
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Sources : Wikipédia, Larousse, YouTube.