Albert-Édouard Janssen, homme politique et banquier.

Albert-Édouard Janssen est un homme politique, banquier et professeur belge né à Anvers le 1er avril 1883 et décédé au Château Valduc à Hamme-Mille le 29 mars 1966.


Albert-Édouard étudia le droit et les sciences politiques et diplomatiques à l’Université Catholique de Louvain. Il fut un des premiers docteurs, en 1911, de l’École des sciences politiques. Il devient alors enseignant à cette école jusqu’en 1919 où il enseigna à la Faculté de droit. En 1907, il est choisi pour faire un stage auprès d’Henri Carton de Wiart et est inscrit en 1910 au tableau de l’ordre des avocats. Cette carrière au barreau ne continua cependant pas car il rentre à la Banque nationale de Belgique. Il participe aux travaux de la Conférence de La Haye. En 1914, il est nommé secrétaire de la Banque.

Durant la guerre, il est associé à la résistance à l’occupant ainsi qu’à une politique sociale en aidant les petits rentiers et les classes populaires.

En 1919, il est nommé directeur de la Banque nationale de Belgique et le restera jusqu’en 1925.

Janssen, carte maximum, Belgique, 1977.

Il participe à plusieurs missions, notamment à la Commission des Réparations à Paris. En 1924, il est choisi pour représenter la Belgique au comité d’experts du Plan Dawes. En 1925, il devient ministre des Finances dans le cabinet de Prosper Poullet. Il donna cependant sa démission l’année suivante à la suite de son échec de tenter de stabiliser la monnaie. En 1929, il est élu président de la Commission de l’Or, créée par le Comité Financier de la Société des Nations.

Il cumule les mandats dans le secteur public comme la Société nationale de crédit à l’industrie en tant qu’administrateur, Commission du Ducroire en tant que président, Caisse générale d’épargne et de retraite en tant que membre du comité de direction. Il fait de même dans le secteur privé : la Banque générale belge, la Société belge de banque, la Banque diamantaire anversoise, l’Union générale belge d’électricité, l’Union chimique belge et la Compagnie belge d’assurances générales.

En 1935, il réorganise la Banque belge du Travail ainsi que le Boerenbond. En 1938, il remplace le ministre des Finances, dans le cabinet de Paul-Henri Spaak. Trois mois après, le cabinet démissionne.

Durant la guerre, il met de nouveau en place des aides sociales au bénéfice des foyers, des sinistrés, des déportés et surtout des mères de famille. Il fonde au sortir de la guerre l’Hommage national à la Mère de Famille. Il est également administrateur de Caritas Catholica Belgica et président d’École et Famille. Il présida notamment le Comité National de l’Épargne Mobilière.

Janssen, épreuve ministérielle, Belgique.

Il est nommé Ministre d’État en juin 1949 et est de nouveau Ministre des Finances de 1952 à 1954. Il participe aux négociations en vue d’atténuer la pression inflationniste que l’Union Européenne des Paiements exerçait sur la Belgique. Durant son mandat, il essaya d’équilibrer les budgets et de consolider la dette.

Deux ans plus tard, il est coopté au Sénat par le Parti social-chrétien. Jusqu’à la fin de sa vie, il continua son métier de banquier et de professeur. Il aura également des mandats à la Banque des règlements internationaux à Bâle, à la Chambre de commerce internationale et au Conseil de la Fédération bancaire de la Communauté européenne.

Source : Wikipédia.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.