Ján Koniarek, sculpteur.

Ján Koniarek (30 janvier 1878, Voderady – † 4 mai 1952, Trnava) était un sculpteur slovaque, l’un des fondateurs de la sculpture slovaque moderne.


Il est né à Voderady. Il a étudié à l’École des Arts et Métiers de Budapest . Sur suggestion de son professeur, il fréquente également des écoles d’art à Rome . De retour à Pest, il y étudie à l’académie de son compatriote, le professeur Alojz Štróbl . Dans les années 1902-1904, il complète ses études avec le professeur W. von Rumann à l’Académie de Munich . Dans les années 1908 à 1914, il fut le portraitiste de la cour royale de Belgrade . Une grande partie de ses œuvres fut détruite pendant la Première Guerre mondiale. Après 1918, il s’installe à Trnava , où il possède également un atelier, où il réside jusqu’à sa mort. Depuis son retour en Slovaquie, il s’est promis beaucoup de choses, mais les mauvaises conditions sociales et la  manipulation lors des auditions l’ont amené à se retirer. La galerie Ján Koniark de Trnava porte le nom de Ján Koniark en son honneur , où une partie de l’œuvre de l’auteur est également exposée en permanence.

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Rachel de Queiroz, femme de lettre, dramaturge et traductrice.

Rachel de Queiroz, née le 17 novembre 1910 à Fortaleza et morte le 4 novembre 2003 à Rio de Janeiro, est une femme de lettres, dramaturge, traductrice et journaliste brésilienne. Elle est la première femme à rejoindre l’Académie brésilienne des lettres, et en 1993 est également la première femme à recevoir le prix Camões, le plus important prix littéraire du monde lusophone.

« Nous sommes nés seuls et destinés à mourir seuls. C’est peut-être pour cela que nous avons besoin de vivre ensemble. »
— Rachel de Queiroz


Elle naît à Fortaleza en 1910 de Daniel et Clotilde Franklin de Queiroz. En 1917, elle se rend avec sa famille à Rio de Janeiro, où elle suit ses études au Colégio da Imaculada Conceição jusqu’en 1925. Très jeune, elle devient journaliste et, sous le pseudonyme de Rita de Queluz, elle écrit quelques poèmes et le roman-feuilleton História de um Nome. Mais c’est en 1930 qu’elle publie son premier véritable roman, O Quinze.

Sous la dictature elle est accusée à tort d’être communiste. En 1998, cinq ans après avoir remporté le Prix Camões (elle est la deuxième personnalité brésilienne et la première femme à remporter ce prix), elle contera dans un livre de mémoires ses mésaventures sous la dictature.

Elle a transformé sa maison, la Fazenda Não Me Deixes, à Quixadá, au Ceará, en une « réserve spéciale pour la nature ».

Elle meurt d’une attaque cardiaque le 4 novembre 2003 à Rio de Janeiro, deux semaines avant ses 93 ans.

Source : Wikipédia.

Laza Lazarević, écrivain et psychiatre.

Lazar « Laza » K. Lazarević (en serbe cyrillique : Лаза К. Лазаревић ; né le 13 mai 1851 à Šabac et mort le 10 janvier 1891 à Belgrade est un écrivain et un psychiatre serbe. En tant qu’écrivain, il est considéré comme un réaliste. Il a été membre correspondant de l’Académie royale de Serbie.


Lazar “Laza” Lazarević est né à Šabac, dans une famille de commerçants. Son père, Kuzman, était originaire d’Herzégovine et sa mère, Jelka, était la fille d’un orfèvre de Šabac. Son père meurt alors qu’il a neuf ans et sa mère doit prendre en charge tous les enfants de la famille. L’écrivain a toujours gardé le souvenir de cette période difficile et son œuvre traduit un véritable culte de la famille et exalte le sacrifice des intérêts personnels. Laza  Lazarević fait ses études élémentaires et quatre années d’études secondaires dans sa ville natale de Šabac. Il termine ses études secondaires à Belgrade et, en 1867, commence des études de droit dans la Haute école de la capitale serbe. Il y devient secrétaire de l’association Fraternité et subit l’influence de Svetozar Marković, une des personnalités socialistes serbes les plus importantes du XIXe siècle. Il manifeste également un grand enthousiasme pour la langue et la littérature russes.

En janvier 1871, l’État serbe lui accorde une bourse pour poursuivre des études de médecine à Berlin. À son retour, il devient médecin à l’Hôpital général de Belgrade et contribue à organiser le système de santé serbe. Lors de la guerre serbo-turque de 1876-1877, il devient médecin militaire. Après la guerre, il reprend son service à l’hôpital de Belgrade et, en 1881, il épouse Polexia, la sœur de son ami Kosta Hristić, avec qui il a eu trois fils, Milorad, Kuzman et Vladan, et une fille Anđelija. Kuzman est mort à un an et Vladan à deux ans. Pendant la guerre serbo-bulgare (1885-1886), il organise l’hôpital de réserve de Niš.

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