Raymond Chandler, écrivain.

Raymond Chandler, né le 23 juillet 1888 à Chicago et mort le 26 mars 1959 à San Diego, est un écrivain américain, auteur des romans policiers ayant pour héros le détective privé Philip Marlowe. Son influence sur la littérature policière moderne, et tout particulièrement le roman noir, est aujourd’hui incontestable. Son style, alliant étude psychologique, critique sociale et ironie, a été largement adopté par plusieurs écrivains du genre.


Né à Chicago dans l’Illinois en 1888, Chandler déménage en Grande-Bretagne, avec sa mère, d’origine irlandaise, au cours de l’année qui suit le divorce de ses parents (1895). Inscrit au Dulwich College en 1900 où il est externe jusqu’en 1905, il voyage pendant les vacances en France et en Allemagne. Il est naturalisé britannique en 1907 afin de pouvoir subir l’examen du service civil. Il réussit cet examen et travaille pendant moins d’un an dans les bureaux de l’Amirauté britannique. De cette époque date la publication de son premier poème. Après avoir démissionné du service civil, Chandler travaille comme pigiste pour divers journaux, dont The Spectator, et continue de composer des poésies de style « romantique tardif ».

Chandler rentre aux États-Unis avec sa mère en 1912 et entreprend un  temps des études pour devenir comptable. En 1917, il s’engage dans l’armée canadienne et combat en France. Après l’armistice, il s’installe à Los Angeles et commence une liaison avec une femme de dix-huit ans son ainée, Cissy Pascal, qu’il épousera en 1924 après qu’elle aura divorcé de son mari Julian, un pianiste de concert.

Par la suite, Chandler exerce divers petits métiers : cueilleur d’abricots, employé d’un fabricant de raquettes de tennis. En 1932, il est vice-président du Dabney Oil Syndicate à Signal Hill en Californie, mais il perd cet emploi lucratif en raison de son alcoolisme et de la Grande Dépression de 1929.

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La République de Saint-Marin.

Saint-Marin (en italien : San Marino‚ officiellement la république de Saint-Marin et connu aussi comme Sérénissime république de Saint-Marin, est un micro-État européen enclavé à l’intérieur de l’Italie. Il est le troisième plus petit État d’Europe après le Vatican et Monaco, et le cinquième au monde après ces deux mêmes États, Nauru et Tuvalu. C’est aussi la plus ancienne république au monde existante de manière continue jusqu’à aujourd’hui, avec un système constitutionnel qui remonte au XVIe siècle.

Il est enclavé à l’intérieur de l’Italie, entre l’Émilie-Romagne et les Marches. En août 2020, le pays comptait 33 607 habitants dont 5 579 étrangers. Il y a 13 842 Saint-Marinais résidant à l’étranger. La République fait partie intégrante de la région historique du Montefeltro.


Selon la légende locale, vers l’an 300 un modeste tailleur de pierres nommé Marinus aurait quitté son île natale d’Arborea en Dalmatie pour s’installer dans la ville de Rimini en tant que maçon. Avant même que la grande vague de persécutions contre les chrétiens lancée par l’empereur Dioclétien en 303 n’eût commencé, le pieux Marinus prit la fuite et se réfugia sur le mont Titano situé à proximité10. Un nombre grandissant de persécutés vinrent le rejoindre et établirent ainsi sur le Titano une communauté chrétienne. La date officielle de naissance de cette communauté est aujourd’hui  conventionnellement fixée au 3 septembre 301.

En 313, à la suite de l’édit de tolérance de Constantin et de la fin des  persécutions, saint Marin fut ordonné diacre par l’évêque de Rimini. Une patricienne romaine convertie au christianisme du nom de Donna Felicissima lui fit par ailleurs don du mont Titano, dont elle détenait jusque-là la propriété.

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Concetto Marchesi, homme politique et latiniste.

Concetto Marchesi ( Catane , 1er février 1878 – Rome , 12 février 1957 ) était un homme politique et latiniste italien.


Ses origines familiales sont incertaines ; peut-être le fils de Gaetano Marchesi et Concettina Stano, il étudia au lycée classique « Nicola Spedalieri » de Catane où déjà en 1893 il fonda un journal, Lucifero, dont le titre révélait son admiration pour le jeune Carducci et pour le démocrate et anticlérical Mario . Rapisardi, professeur de littérature italienne et latine à l’université locale. Le contenu de son article paru dans le premier numéro a été jugé par les autorités comme diffamatoire à l’égard des institutions, le journal a été saisi et Marchesi, seize ans, a été condamné à un mois de prison, avec sursis à peine de être servi à l’âge de 18 ans.

En 1895, il adhère au Parti socialiste italien et commence à fréquenter la Faculté des lettres de l’ Université de l’Etna, mais en février 1896, il est arrêté en exécution de la peine qu’il avait reçue deux ans plus tôt. Après avoir purgé sa peine, après avoir publié un volume de poèmes, Batailles, enflammés, dans le style de Rapisardi, pour dénoncer les injustices sociales et prôner la rédemption de la plèbe, il quitte Catane pour Florence , où il s’inscrit à l’Institut d’études supérieures. , diplômé le 10 juillet 1899 avec une thèse sur Bartolomeo della Fonte .

Après avoir enseigné dans les gymnases de Nicosie et de Syracuse et dans les lycées de Caltanissetta , Vérone et Messine , Marchesi obtient en 1906 la chaire de latin et de grec au lycée classique de Pise , où il commence son engagement politique actif en étant élu, en 1908, conseiller municipal dans les rangs des démocrates radicaux, et en 1910 il épousa Ada Sabbadini, fille du philologue Remigio Sabbadini, son premier professeur à l’ Université de Catane, avec qui il eut sa fille Lidia.

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